Danse, energy and admiration ! (partie 2) [PV Commandante <3]

**Mizuki Asano** Sam 28 Juil - 22:04

Danse, energy ans admiration (partie 2)

Danse, energy and admiration ! (partie 2) [PV Commandante <3] Rose_m10

Mizuki soupira longuement. Elle était vraiment très nul à ce jeu, elle avait beau persévérer, les secrets et les astuces restées vraiment et toujours in découvertes et mystérieuses. Elle s'effronta à garder espoir, accumulant les défaites écrasantes les une après les autres. Finalement, elle éclata de rire comme bonne enfant qu'elle est. Elle fut pris d'un fou rire et sembla tellement déconcentré que ses tirs arrivaient vraiment à leurs cibles. Elle en avait mal au ventre, que tout son corps bougeait sous ses rires et ses tirs aussi. Elle commença à remonter dans le classement mais comme elle était avec Mlle Rose, et qu'elle semblait plus donner un coup de main aux mutants de détruire leur vaisseau qu'autre chose, leur classement redescendu d'un coup. Un peu trop absorbée par le jeu, Mizuki se recula sur sa moto, et regarda d'un point de vu extérieur. Elle regarda faire Mlle Rose qui mal-traitée avec force le pauvre engin galactique. Elle se dandinait et se déhancher avec violence, on aurait cru qu'elle avait grandi comme ça. Pour sûre elle devait être une professionnelle du hula-hoop ! Tiens, Mizuki semblait avoir vu un jeu basé sur le déhancher, peut-être était-ce un bon jeu pour elles ? Elle voulut se bouger mais elle fut rapidement remise dans l'ambiance du jeu attaque une attaque d'une armée de fan de la guerre des étoiles, qui la sortir vite fait bien fait de son "hypnose du monde extérieur". Un crac puis un boum, puis un grondement du gérant. L'écran de Mlle rose devient fris à rayures et Mizuki découvrit la scène du spectacle. Tous els câbles, petits et grands étaient complètement ouverts, coupés, détruits et la moto à la renverse... Peut-être que justement son déhancher était si puissant que ça ? Moi et vous même, aurez cru bon de prendre la fuite avec une folle comme ça, mais Mizuki la regarda avec des étoiles dans les yeux : oui, il fallait absolument qu'elles ailles faire du houla-hoop ensemble ! Un peu anesthésiée, elle ne comprit pas se qui lui arriva et fut embarquait par la femme aux cheveux rouges à une folle allure. Mizuki était légère et semblait littéralement "voler" prise par le bras de mademoiselle Rose. Son fou rire ne guérit pas plus vite, elle s'en faisait presque mal aux abdominaux. Puis elle vut une voiture noire qui les attendaient. Mais ça lui rappeler quelque chose se genre de scène... Mais oui, dans les films à la noix, les films américains... C'est pas une scène de kidnapping ça ??? Mizuki bougea la tête sur le côté, pas très réactive. Mlle Rose parla de façon très familière au chauffeur, elle devait le connaître. Peut-être son petit ami ? Noooon. C'est pas le genre à avoir un fiancé ou quoi que ce soit, elle est un peu du genre... Pas sortable ? Oui c'était parfaitement ça... pas sortable ! Mizuki ne l'était déjà pas naturellement mais elle c'était la cerise sur le gâteau ! Mizuki en sourit jusqu'à ses dents en fermant les yeux, elle allait sûrement pas s'ennuyer avec une compagnie telle que celle-ci ! Elle n'avait pas prit grand temps pour découvrir la ville, pris ses repères. Elle se cola à la vitre de la limousine, légèrement teintée et regarda en enregistrant le plus de nom et numéro et adresse de la ville. Elle ne mit pas ses doigts sur la vitre, c'était sale, et c'était une preuve de mauvaise éducation.

Après quelques tournants de ci, de là, la voiture s'arrêta devant... Une sandwicherie ! Mizuki n'en avait jamais vu une en vrai ! Comme quoi les gens ne peuvent même plus se payer de quoi faire leurs sandwichs eux même ou payer pour les plus riches, un chef cuisiniers. Un sandwich, c'est rapide à avaler mais certain on en fait un art culinaire. Son ventre gronda comme le tonnerre et la petite accorda un sourire avec une teinte de gêne. Elle entra sans lus attendre dans le palace des encas prit en sandwich entre deux bouts de pain et fit la queue naturellement. Étrangement, Mizuki avait beau être snob envers les gens et ses manières de princesse, elle était rapide au niveau de l'adaptation dans un environnement inconnu. Elle regarda autour d'elle, comprit vite le système et s'installa à la queue derrière une vielle dame bien maquillé -pas comme les filles de maintenant- comme si elle l'avait déjà fait une bonne vingtaine de fois. Elle tapa un peu du pied en imitant le spectacle de claquette de tout à l'heure. Elle fit un clin d’œil à l'artiste originale puis avança quand ce fut son tour.

"Bonjour bonjour ! Je voudrais un sandwich poulet-crudité avec un peu de grana padano rapé, une sauce au cumin avec du pain de seigle. Une bouteille de jus d'orange sans sucre ajouté et sans colorants artificiels, c'est mauvais pour la santé. Merci."

Mizuki n'était pas une des clientes les plus exigeante. Elle donnait seulement... beaucoup de détails. Mais elle faisait déjà beaucoup d'effort pour rester dans le menu ! La tornade d'un pas sautillant et joyeux avec son plateau choisit une table. Il y avait deux places, assez de places, une petite vue sur la terrasse, vers la fenêtre donc. Elle sortit son sandwich de son emballage papier, croqua dedans en laissant des traces de dents dessus puis fit un signe à Mademoiselle Rose pour qu'elle vienne la rejoindre. Elle avait commencé sans elle, mais elle attendit pour continuer. La sauce plein la bouche, elle mâcha tranquillement et beaucoup plus silencieusement que les autres clients, montrant sa classe sociale. Elle essuya sa bouche et forma un petit "ponpon" avec sa serviette blanche imprimé des "armoiries" -si on peut dire- du restaurant puis bu directement à la bouteille. Le goulot sur ses lèvres, il était bon, quelques fois, d'arrêter de faire des manières !

**Mlle Rose** Ven 17 Aoû - 17:42

J

e meurs de faim. Après une chevauchée intergalactique de la sorte, c'est tout à fait normal ! Alfredo, mon brave Alfredo nous a indiqué cela dit un restaurant des plus étranges où il faut se servir à la caisse, où aucun espace un peu privé n'est aménagé, où les tables se retrouvent nues, sans nappe et où aucun couvert n'est servi. Ah mais que se passe-t-il ici ? Est-ce que le bon Alfredo serait malade ? Etait-il d'humeur joueuse ? Sur ce coup-là je ne le comprends pas bien... Bon par contre je vois qu'on sert du pain ici. J'adore. Je ne pourrais pas me passer de pain à chaque repas. Ca fait très français comme petite manie. Je ne sais pas trop pourquoi ni comment j'ai développé cette manie, je crois que mon ex-fiancé l'a aussi. C'est comme ça. Je n'y peux plus grand chose maintenant. Bref, la petite aux cheveux verts s'avance et commande. Je ne comprends pas tout ce qu'elle dit mais elle a l'air de savoir ce qu'elle fait, alors tout va bien. Ce vendeur fait une drôle de tête, puis après un petit temps, il lui apprte sa commande. Une petite minute ! Mais, mais ! Comment ça la nourriture est situé dans le pain et non pas dans une assiette à côté ? Non mais qu'est-ce donc que cette fantaisie là ? Jamais vu ça... Cela dit je tenterais bien l'expérience... Le caissier s'avance vers moi mi-charmé mi-choqué par mon extravagance. Je m'avance et lui demande :

"Un pain complet aux cinq céréales avec rôti de faisan aux groseilles et mures sauvages assaisonné d'une sauce à la gelée royale et à l'orange sanguine. Des châtaignes arrosées de confiture de mangue en accompagnement. Ce sera tout pour le moment, merci."

Je me retourne pour aller m'installé quand je me rend compte que j'ai oublié quelque chose et reviens vers le serveur qui n'a pas l'air d'en croire ces yeux. Que voulez-vous, magnifique comme je suis ! Je sais parfaitement quel effet je provoque chez les hommes.

"En boisson, n'importe quel grand cru de Bordeaux ayant fermenté entre 1975 et 1982 fera l'affaire."

J'apperçois la fillette déjà installée, ayant déjà mordu dans son pain. Ah ! C'est qu'elle avait faim comme moi cette petite ! C'est bien, à son âge, on est généralement toujours fatigué ou toujours affamé. Ah la la, je me rappelle comment j'étais à son âge... Déjà géniale, en train de commencer mes premiers cours de théâtre il me semble...

"Ma foi, fort atypique comme restaurant !"

**Mizuki Asano** Sam 25 Aoû - 16:11

Les dents de Mizuki étaient plantés magistralement dans le pain de seigle. Ca semblait tellement lointain la dernière fois qu'elle avait pu se poser. Car même quand elle n'avait rien à faire son tempérament arriver à la mener dans des situations ayant sans cesse besoin d'énergie pour les entretenir... Le poulet était sa viande préféré que voulez vous ! Elle vivait en Angleterre la petite avant et là-bas on mange 3 fois plus de poulet qu'ici ! C'est un peu la viande nationale là-bas, si on peut dire ça comme ça. Les fanes des carottes ainsi que toutes les autres crudités, ondulés derrière les coups de dents ravageurs de Mizuki. Oui elle avait très faim et quand on a faim et bien... On a faim quoi ! cette sensation de ne rien avoir à faire, de ne rien penser et juste d'avoir quelque chose sous la dent pour nourrir sa faim semblait tout bonnement féerique ! Elle commençait à avoir les crocs, faut-il dire aussi. Mademoiselle Rose avait tout juste bien devenait. Enfin soit c'était plus pour échapper au gérant fou -coup de folie justifier, bien- mais Mizuki interprète toujours comme elle le souhaite. Elle l’épatait ce petit brin de femme. Chacun de ces mouvements étaient théâtrales mais avec le personnage ça semblait naturel. elle admirait sa grâce et son charisme presque autant que la personne concernée, d'ailleurs... D'une traite, la bouteille de jus d'orange se vida jusqu'à sa moitié. Tapotant de ses doigts celle-ci, elle accueilli avec chaleur la Lady. Elle lui semblait encore plus affamée qu'elle. Penchant sa tête sur le côté, il semblait que le serveur était complètement abasourdi et elle le découvrait encore les yeux rivés sur Rose. Comme il ne semblait pas décider à bien vouloir la servir, un peu à la sauvage, Mizuki déchira un bout à l'extérieur de son sandwich pour le donner à Mlle Rose. Mais quand elle voulut le lui tendre, elle fut interrompu par celle-ci qui donna son avis.

"Ma foi, fort atypique comme restaurant !"

L'élève de première hocha avec un sorte de respect la tête. Un air enfantin et rempli d'innocence se grava sur le visage de la mignonne. Elle posa le bout de sandwich sur une serviette et la tira jusqu'à Mlle Rose.

"C'est bien vrai ça ! J'avoue que j'étais réticente à l'idée d'un tel type de restauration existe mais il faut bien avouer que c'est fort pratique. Depuis la première fois que je suis entrée dans une sandwicherie, je n'ai cessé de prendre un poulet-crudité. "

Les tons et les mimiques que l'adepte du poulet-crudité utilisés passaient si bien du grave d'une contre-alto au aiguë d'une soprano, tant que ça en devenait presque excessif. Toute l'attention était prêté à la table vers la fenêtre, leur table. Elles n'étaient pas du tout sortables ces deux-là, et je pense bien qu'ensemble encore moins ! Entre une qui casse des motos galactiques, qui expose ses goûts de luxe aussi fort qu'une personne du bout de la rue pourrait entendre et l'autre qui rigole pensant son kidnapping et qui éprouve de l'admiration pour la première, il y a de quoi donner beaucoup de raison de fuir ou d'avoir peur. L'existence de ces deux énergumènes à du beaucoup fatiguer le créateur ! Puis quelqu'un intervient, non pas un ange ou encore Saint Pierre mais le serveur ébahi. Timidement il se rapproche, un peu intimidé par Mlle Rose.

"Euh... Et bien c'est à dire que... Nous n'avons pas le sandwich que vous nous avez demander... Mais que diriez-vous de tester nos dernières spécialités ? Il s'agit de paninis au roquefort et au jambon cuit"

Sur un ton embarrassé au début, il reprit de l'assurance après. Ca faisait très commerciale désormais et Mizuki eut le plaisir de reconnaître ses tons. C'était ça qu'elle voulait faire plus tard, après quelques années de fac, évidemment. Faire dans le commerce international. Commerce et économie, et peut-être avec une pointe de politique, allons-y ! On entendait quand même pas mal ça volonté à vendre mais Mizuki ferma les yeux sur ses quelques points. Un sourire d’encouragement aux lèvres. A travers ses lentilles turquoises, elle lui lança un regard aquatique plein d'énergie.

**Mlle Rose** Ven 14 Sep - 18:12

L

'opinion de la petite est en accord avec ce que j'avançais. Mais elle a l'air bien moins empotée que moi dans ce lieu inconnu. L'explication vient alors. Elle y est déjà entrée plusieurs fois d'après ce qu'elle insinue... Ah ! Me voilà donc rassurée ! Je n'aurais qu'à fréquenter cet endroit une ou deux fois en plus, et je serais comme ça moi aussi. Ca a intérêt à être bon. Quoiqu'il est possible que mon jugement soit influencé par la faim qui est en train de me grignoter l'estomac en ce moment même. Elle me parle de son met préféré. Je suis surprise des intonations que peuvent prendre sa voix... Cette petite est capable de faire une gamme de sons assez impressionnantes. C'est assez exceptionnel pour une jeune fille. Et même pour une femme. J'ignore ce qu'aime cette petite, mais elle semble avoir un don pour la communication. Elle a un physique aussi assez attirant, elle est mignonne sans être banale. Ses cheveux verts qu'elle semble assumer totalement marquent qu'elle a de la force de caractère cette petite. Il suffit de se tourner légèrement pour voir que tout le monde nous regarde. Et pour une fois, il n'y a que la moitié des personnes concernées qui me regardent moi. C'est bien la première fois que ça m'arrive ! Vexée ? Moi ? Pas du tout ! Ce que c'est exaltant au contraire ! Savoir qu'il y a des jeunes pour prendre ma relève, c'est génial !

C'est justement pour ça que je suis devenue professeur ! J'ai envie de marquer les esprits et d'aider des jeunes à découvrir des potentiels dont ils n'ont pas connaissances. Ce serait un peu une façon pour moi d'exister dans les autres. Qui sait peut-être que cette petite sera à sa manière une nouvelle Mlle Rose lorsqu'elle entrera dans la vie active. Elle est vive, charmante, excentrique... Oui, j'ai bien envie de la prendre sous mon aile et d'en faire une disciple ! De l'endoctrinement de ma part ? Oh peut-être bien ! Je suis fan de moi. Et je ne cacherais pas que j'ai envie que ce fanatisme s'étende sur d'autres personnes que moi-même. Très nombriliste comme pensée. Mais j'assume, alors tout va bien !

Le jeune serveur arrive et déclare faiblement qu'il n'a pas ce que je désire. Ah ? Vraiment ? Pourtant ce n'est pas comme si je lui avais demandé un truc totalement loufoque comme un sandwich à la gelée verte, aux berlingots et à l'aileron de requin... Il me propose un truc au roquefort et au jambon cuit. Bof... Pas terrible comme présentation de produits, certes il aurait une bonne note en présentation marketing, mais...

"Non, non, non mon cher !" je m'écris, "Vous étiez si bien parti pourtant... L'excuse, la promotion de vos dernières spécialités, c'était très bien ça. Mais la chute, vraiment, pas maîtrisée du tout : Il s'agit de paninis au roquefort et au jambon cuit. Un peu d'enthousiasme enfin, de laconviction ! Enlevez donc ce il s'agit de, ça ne fait vraiment pas terrible..."

Je m'interromps un instant. Le restaurant tout entier me regarde (évidemment), et je les comprends. Je ne fais pas attention cependant. Ni au beau gosse qui se trouve près de la fenêtre dans la rangée du milieu, ni même à la petite à ma table. Je regarde le jeune homme qui me regarde d'un air mi-ahuri mi-blessé. Je comprends, j'ai été un peu dure. Je me lève et place mes mains sur ses épaules. Le poussant rapidement d'un petit coup sec, je m’exclame :

"Allez, allez, jeune homme, on recommence" il me regarde d'un air choqué, il ne comprend pas
"Allez, j'ai dit, on va rejouer la scène ! Tenez", je lui tends ma chaise et reprends "Mettez un pied sur la chaise, regardez en l'air, bougez les mains si vous le souhaitez ; imaginez-vous que ce panini est la meilleure chose au monde et que vous vous devez de me l'expliquer... Allez, faîtes-en sorte que j'aie l'impression de devoir goûter ce simple bout de pain grillé au formage et jambon cuit ! "

Un peu perturbé, il semble quand même avoir ressenti l'encouragement déguisé que je lui faisais. Un pied sur ma chaise, tête et mains en l'air, il se met à déclamer encore une fois la même réplique d'un ton super théâtral, avec un dédain certainement dû à la révolte qu'il doit ressentir. Une démonstration réellement bonne. J'ai presque l'impression à l'entendre que je sors de je ne sais quel espace intergalactique parce que je ne connais pas ce met. Je suis fière de lui et de moi. Je me mets à l'applaudir. Quelques clients me suivent dans ma démarche.

"Vous m'avez convaincu mon cher, servez-moi donc ce panini, et prenez-en un pour vous, je vous l'offre."

**Chacha** Mar 7 Mai - 18:38

Intervention de la Mascotte :

Un des clients d'une table voisine, surpris par l'intervention de Mlle Rose, avale de travers son burger végétarien. Il s'étouffe...

**Mizuki Asano** Dim 12 Mai - 15:15

Partagée. C’était sûrement le mot qui qualifiait Mizuki sur le moment. La petite était perdue et ne savait pas quoi penser des agissements de Mlle Rose. D’un côté, elle était une commerciale, elle comprenait que cela puisse être dur de dire à la clientèle qu’il n’y avait pas le produit convoité mais de l’autre elle admirait les faits et gestes de la femme aux cheveux rouges. En regardant la scène, on pouvait trouver quatre personnages : la metteuse en scène, ma foi un peu (beaucoup, passionnément, à la folie…) folle qui criait sur le serveur apeuré, un vaste publique horrifié et une petite aux cheveux verts qui buvait littéralement les paroles de la metteuse en scène. Exaltée en même temps que désolée, Mizuki eut l’idée folle de demander à Mlle Rose de devenir sa commandante ou je ne sais quoi d’autre qui la laisserait, elle, Mizuki Asano, accrochée aux basques de cette Mlle Rose. Ses yeux ne cessaient de faire des aller-retours sur les deux acteurs principaux, ne voulant en aucun cas rater interaction de l’un et de l’autre.

Les rideaux se ferment, la scène est close. Mais encore est-il que Mizuki reste émerveillée. La petite doit cligner au moins deux fois des paupières pour se remettre de ses émotions. Rose est… Mizuki ne saurait la qualifier. Aussi exaltante fut-elle, elle était aussi particulièrement délirante. Le côté délirant n’aurait pas gêné Mizuki d’habitude, mais la circassienne se sentait plus ou moins lié au serveur, deux commerciaux. L’Asano reposa son regard ambré (couleur des lentilles du jour 8D) sur son sandwich et pu constater avec amusement qu’avec l’excitation dont elle avait fait preuve pendant la mini-cinématique de Rose, qu’elle avait réduit en charpie le misérable poulet-crudité qui demeurait dans ses mains. Bien que déjà dans un piteux état, la gamine à la chevelure verdoyante s’entêta à le finir. Elle le croqua avec appétit ce qui fut plus ou moins sans résultat puisque que quand ses dents atteignirent le pain, les condiments glissèrent de celui-ci pour finir dans les mains de l’enfant. Attrapant rapidement une fourchette en plastique, qui faillit de très peu finir dans l’œil d’une cliente d’une table proche (trop proche d’après Mizuki qui ronchonnait) elle termina son repas une fourchette à la main et ladite main en guise d’assiette. On peut dire que cette organisation n’est pas la plus facile, et la sauce venait tapisser gentiment le minois de la mignonne. Celle-ci se passa un coup de clinex rapide sur le visage et sur les mains. Et même pas le temps de finir correctement sa toilette express que la cliente qui avait faillit être victime d’une fourchette dans l’œil s’étouffa avec son hamburger.

La réaction de Mizuki fut plutôt méchante. N’allez quand même pas croire qu’elle le fit exprès, c’était parfaitement inconscient. Mais ce n’était pas la chose la plus gentille à faire ou même la plus douce. Mizuki sauta sur ses deux jambes et accouru vers la dame victime d’étouffement puis elle lui donna de grands coups dans le dos en tenant un gobelet devant sa bouche.

« Allez, dégobile moi ça et ne m’importune donc plus. C’est vraiment fatiguant de ne pas pouvoir pleinement profiter du génie de Mlle Rose ! »

Agacée, désemparée, elle continuait de lui frapper sans ménagement le dos, ce qui n’aider vraiment la malheureuse cliente…

**Mlle Rose** Ven 16 Aoû - 14:24

U

n client se met à tousser. Comme d'habitude on a affaire à des snobs qui ne supporte pas un débordement de passion. Venant d'un milieu plus que favorisé, j'ai l'habitude de ce type de personne. Ou plutôt j'avais jusqu'à ce que j'abandonne un peu cette vie pour parcourir le monde avec ma troupe de théâtre et comédie musicale. Je ne comprends pas toujours pourquoi le monde veut faire partie de la société des gens protocolaires et faux jetons. Il n'y a à mon sens que peu de choses à y gagner. Enfin. Il est vrai que c'est assez étrange de se retrouver dans un lieu comme celui-ci qui ne donne aucun couvert et de trouver une personne comme ce client. Je me retourne et m'aperçois que c'est une femme. Oups !

La jeune et énergique enfant perd patience. Elle s'avance et lui martèle le dos pour que l'autre arrête de s'étouffer. Je n'entends pas vraiment ce qu'elle dit. Je l'aime bien moi cette petite ! Elle est vive et paraît très futée. Elle a l'air d'assumer la plupart de ses faits et gestes, c'est bien, très bien. J'aime aussi l'impulsivité. Elle me rappelle un peu moi à son âge. La cliente n'arrive pas à recracher. Ouh ça c'est fâcheux.

Je me lève soudain, me dirige vers elle et appuie avec force sur son ventre. La pauvre en a le souffle coupé mais finit par avaler correctement son bout de pain. Ca a du faire mal, mais c'est un mal pour un bien.

Je me rassois tranquillement et claque des doigts pour que l'on m'amène un jambon-beurre. Je le mange en deux temps trois mouvements et demande l'addition.

"Ma chère enfant, tout cela était très rafraichissant ! Vous avez un potentiel très prometteur, je vous félicite ! Je suis navrée mais je vais devoir partir me reposer à présent, adieu !"

Je sors de la sandwicherie où mon chauffeur m'attend. Je passe devant pour changer, la voiture démarre. J'ai vécu de nouvelles choses aujourd'hui et il faudra un jour que je remette ça !

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