Event classe de neige [Kukai, Ulyssandra, Arianna] Hitskin_logo Hitskin.com

Ceci est une prévisualisation d'un thème de Hitskin.com
Installer le thèmeRetourner sur la fiche du thème

Academie Seiko
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

L'académie Seiko ouvre ses portes ! Génie dépressif ? Imbécile heureux ? Elève sadique, professeur masochiste ? Peu importe ! Que vous veniez des 4 coins de la planète pour fuir vos problèmes ou simplement parce que c'est l'école la plus proche, bienvenue

Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Event classe de neige [Kukai, Ulyssandra, Arianna]

4 participants

Aller à la page : 1, 2  Suivant

Aller en bas  Message [Page 1 sur 2]

PNJ

PNJ

EVENT : Classe de neige

Etudiants : Kukai, Ulyssandra, Arianna



Event classe de neige [Kukai, Ulyssandra, Arianna] Hiver-fond-ecran-montagne-neige-cabane

Félicitations à vous trois, vous avez gagné le tirage au sort organisé par mes soins. Votre gros lot : une excursion à la montagne ! Vous logerez dans un chalet, apprendrez à skier et profiterez des joies qu'apporte un séjour à la montagne.

Vous venez de passer votre première nuit au chalet après un très long voyage en bus. Pour certains, je ne dirais pas qui (le chauffeur), les routes sinueuses ont été une terrible épreuve.

C'est l'heure de vous réveiller et d'aller prendre le petit déjeuner au mini-buffet du chalet.



Ne faites pas trop les fous, ou si vous le faites, faites-le bien, étant en dehors de l'académie, vous en devenez en quelque sorte les ambassadeurs...

Amusez-vous bien !
Le directeur Jean Seiko

Kukai Brenan

Kukai Brenan
Rien dans la tête, tout dans les baskets


J'ai dormi comme un charme. J'étais vraiment crevé à cause du trajet, je sais pas trop ce qui s'est passé avec le chauffeur, on s'est arrêté tous les trois tournants à un moment. Il y a deux filles qui ont gagné aussi. C'est bien ma veine tiens ! J'ai fait semblant de dormir dans le mini-bus pour éviter, n'ayant pas envie de donner l'impression d'être un vrai blaireau alors que nous n'étions même pas arrivé à proprement parlé. On a fini par trouver le chalet tard cette nuit. Dès que j'ai mis les pieds dehors, j'ai été comme mordu par le froid. Je n'avais qu'une hâte, entrer à l'intérieur. On a le droit à une chambre chacun. Bon, de toute façon, je doute fort qu'une des filles aurait eu envie de partager sa chambre avec moi, et ça aurait été réciproque.

Je m'étire en baillant. Je défais mes draps et commence une série de flexions. Une fois cela fait, je fais quelques exercices d'échauffements basiques. Ca m'aide bien à me réveiller ça ! Je vais à la salle de bain et prend une douche rapide. J'ouvre ma valise, prends un polo, un tricot vert avec écrit "splash" dessus (ça me fait toujours marrer), un pantalon chaud et de grosses chaussettes de foots. J'enfile des pantoufles délirantes (des têtes de lamas en peluche), sors de ma chambre et me dirige vers le fameux mini-buffet.

Je prends des toasts grillés, du bacon, des saucisses et un gros bol de chocolat chaud. Je m'installe à la table du milieu et commence à manger mes toasts après les avoir préalablement trempés dans mon cacao.

Ulyssandra Skyner

Ulyssandra Skyner

Elle avait cru à tort que Dieu ne lui aurait pas pardonné son écart de conduite. La preuve à peine avait-t-elle eu la chance d'intégrer son nouveau établissement que... qu'elle gagnait un voyage pour une classe de neige ! C'était incroyable comment le hasard ne pouvait pas vous laisser en paix... C'est ce qu'elle se disait alors que le bus s'éloignait avec la grâce d'un éléphant de l'académie. D'ailleurs, Ulyssandra ne s'en remettait guère. À peine s’était-elle installée dans le premier siège confortable en vue deux autres personnes la rejoignaient. Ainsi… Ils étaient trois, Ulyssandra leur adressait qu’un bref coup de tête. Puis, elle avait préféré s'épuiser les iris à voir défiler devant elle des flanquées d'arbres, de la neige, de la neige et encore… À croire qu'il n'y avait que de la neige dans ce pays ! Surtout dans les montagnes à ce qui paraissait... Ce qui ne la rendait qu'heureuse à moitié. Le froid et elle... disons qu'ils étaient des ennemis mutuels surtout quand la prolongation à l’extérieur devenait longue. Au cours du trajet, elle perdait peu à peu son esprit éveillé, ses pensées restaient vagues, la chaleur ou la monotonie du voyage avait eu raison de sa propre réticence à dormir, elle finissait par rejoindre son miroir.

Le brusque freinage la réveillait d’un coup et elle se frappait la banquette avant. Surprise, la jeune femme se relevait de son siège. La nuit avait tombé et un point lumineux vibrait entre des arbres. Ils devaient être arrivés à destination. Ulyssandra laissait passer l’autre demoiselle et voyait le garçon foncer vers la maison de bois. Elle s’arrêtait à son portique fixant la neige qui tombait lentement et en se demandant qu’est-ce que ce week-end allait être avant de s’enfermer dans son appartement où elle s’endormait après minuit.

Elle s’était réveillée à cause de la lueur du soleil qui lui tombait dans la figure. Ulyssandra fouillait dans sa valise. Optant pour une paire de jeans, des bottes aiguilles converses d’un bleu électrique, d’un sweat-shirt noir à capuche de fausse fourrure blanche avec toutes sortes d'expressions connus à travers le monde et un t-shirt trop ample qui braillait sur sa poitrine et son rosaire.

Elle remarquait un rouquin près du buffet remarquant l'assiette pleine de gras trans... Elle espérait ne pas devoir se payer toutes ces cochonneries du matin au soir... Le jeune homme avait un style assez... spécial, Ulyssandra l'observait tandis qu'elle se cherchait un smoothie au tofu qu'elle agrémentait de fruits frais avant de venir s'installer à ses côtés. Elle le regardait tremper ses tartines dans son chocolat fumant. Était-ce le fait qu’elle n’en avait pas mangé depuis longtemps et qu’elle le fixait comme un chat triste avant de reprendre constance en piquant dans une fraise.

«Si tu veux avoir plus de poids, ne t'en prives pas. mais le chocolat fait engraisser à ce qu'on dit...»

Elle pointait sa fourchette accusatrice vers la tasse avant d'avaler son fruit. La jeune femme se sentait un peu stupide de provoquer pour une stupide tasse de chocolat. Elle fit une légère inclinaison vers son dossier et lui lançait aussi franchement :

«Au fait, moi c'est Ulyssandra et toi ?»

Elle se tut pour prendre une gorgée de son nectar tofu-gimgembre, le surveillant du coin de l'oeil.

Arianna Balanchine

Arianna Balanchine


* Quand j' ais appris que j'avais gagné une voyage à la montagne avec trois autres personnes de l'Académie, la première chose que je me suis dite, c'est : " Chouette, la montagne !"
Hé bien je peux vous dire que maintenant, la seule chose à laquelle je pense, c'est : "Laissez-moi descendre de ce bus, je n'en peux plus !"
Le chauffeur est un peu cinglé, si vous voulez mon avis (et même si vous n'en voulez pas, je vous le donne quand même). Au début ça allais, et puis il a commencé à accélérer et puis à freiner par accoue quand il ne pouvait pas faire autrement. Et moi qui ne suis déjà pas très à l'aise quand je voyage en bus, quelle horreur ! Les deux autres dormaient comme des charmes. Chacun s'était installé à un endroit différent, comme si les autres étaient un danger potentiel. Je vis la fille se réveiller en se cognant la tête contre le siège avant quand le chauffeur s'arrêta net et pour de bon. On se leva, et tout le monde sortit. J'étais épuisée. Le garçon marcha à grande enjambée jusqu'à la maison de bois. Bizarre, il ne paraissait pas si fatigué que ça, finalement. Moi, je marchai tranquillement. Il faisait certes froid, mais c'était mieux que d'être dans un bus. Le chalet était grand et bien entretenu. Il y avait la possibilité d'avoir chacun une chambre... Ce qui était sûr, c'était que ça n'était pas le garçon aux cheveux roux qui allait dormir avec l'une de nous... La fille s'était déjà enfermée dans l'une des chambres. Très bien, chacun sa chambre, c'est tant mieux ! Je rentrai dans ma chambre, complétement éreinter. Allais-je prendre une douche, ou non ? J'installai rapidement mes affaires. La douche était spacieuse et propre. Je pris une douche rapide, puis enfilai la chemise de nuit qui était au dessus de la pile. Une chemise de nuit noire avec de la dentelle bleu électrique cousue dessus de sorte qu'on voit le noire en dessous. Je me glissa sous les couvertures et m’endormis presque aussitôt.

Je me réveillai. Je m'étirai et regardai le réveil sur la table de nuit. Il était 9 h 30. Je me levai d'un bond et filai à la douche. Je ressortie de la salle de bain moins de dix minutes plus tard, à moitié nue et inspectai mes affaires. Je sortie au hasard un jean. Mon jean noir que j'avais troué sans le faire exprès, mais qui faisait vraiment chic. Je l'ajustai avec l'une de mes ceintures à tête de mort, et je mis un sous-pull noir. Je mis un pull vert pomme qui s'arrêtait au dessus de mon nombril, mais qui était quand même couvert par mon gros sous-pull et un collier qui pendait jusqu'au nombril, et qui arborait fièrement la même tête de mort que sur mon cache - œil et ma ceinture...
Je mis aussi mes basket du même vert que mon pull. Je sortie de la chambre et me dirigeai vers ce que j'appelle la "cafeteria". Assis à une table, le rouquin trempe ses tartines dans son chocolat chaud. La jeune fille s'installa à côté de lui, un smoothie dans la main. Elle planta sa fourchette dans une pauvre petite fraise et la pointa vers la tasse du garçon en disant :

«Si tu veux avoir plus de poids, ne t'en prives pas. mais le chocolat fait engraisser à ce qu'on dit...»

puis, elle enfourna la fraise dans sa bouche, la dévorant tout cru... Après avoir mâché ( bien oui, politesse exige ) elle lui dit :

«Au fait, moi c'est Ulyssandra et toi ?»

Puis elle se tut et but une gorgée de son jus... Moi, je me dirigeai vers le buffet. J'en fis le tour des yeux, puis me décidai : aujourd'hui se serait croissant et chocolat chaud ! Malgré ce que pouvait dire cette fille, tant pis pour ma ligne ! Je m'assis auprès d'eux, attendant moi aussi la réponse du garçon aux cheveux roux...

Kukai Brenan

Kukai Brenan
Rien dans la tête, tout dans les baskets

Alors que j'enfilais dans ma bouche des tranches de pain grillées et trempés, une fille aux cheveux rouge-marron (je ne connais pas le nom de ce type de couleur) vient s'assoir à côté de moi. Je frissonne. Mais pourquoi, pourquoi est-ce que les filles viennent toujours s'assoir à côté de moi ? C'est comme si consciemment (ou pas) elles détectent que je suis mal à l'aise en leurs présences et qu'elles feraient bien de me côtoyer si elles sont d'humeur à rire ! Un peu comme les profs, quand ils interrogent "au hasard" un élève en particulier, dont la particularité est qu'il est le seul de la classe à ne pas avoir fait ses devoirs. Ben dans la salle de cours de la vie, faut croire que je suis ce malchanceux-là...

J'essaie d'être souriant le plus possible. Je jette à nouveau un regard à ma voisine. Je sens de la chaleur me monter un peu aux joues et ça ça ne vient vraiment pas de ma boisson chocolaté. Elle est jolie. Un style assez spécial, mais bon ça ne me choque pas trop. Bon faut dire aussi que si on compare avec la fille aux cheveux rose saumon qui portait une robe de poupée et l'autre aux yeux rouge et bleu qui portait une cape et des gants alors qu'il faisait une chaleur à en crever ; cette fille-ci n'est pas si excentrique.


«Si tu veux avoir plus de poids, ne t'en prives pas. mais le chocolat fait engraisser à ce qu'on dit... Au fait, moi c'est Ulyssandra et toi ?»


Je la regarde vite fait,abasourdi. Elle est sérieuse là ? Elle m'a regardé au moins ? Je suis tout sauf gros ! Après un regard sur son plateau je comprends. Un smootie diet et une poignée de fruits. Je me mets à rigoler d'un seul coup.

"Ouais c'est vrai qu'à côté de tes fruits sélectionnés au compte-goutte, mon assiette paraît tout sauf diététique ! "

Je lui fais un bref clin d'oeil puis achève la vie courtement prolongée de ma moitié de tartine.


"Mais bon, on est à la montagne j'te rappelle, c'est justement ici qu'il faut manger gras. Si tu manges que ça, tu vas te transformée en bonhomme de neige dans une heure quand on partira dehors !"

Je m'enfile deux saucisses dans la bouche. Trop bon ! J'en reprend deux. L'aspirateur à nourriture est de retour ! Je mâchonne la viande goulument. Y a pas à dire, je n'échangerai mon assiette avec la sienne pour rien au monde !


"Faut penser à la séance de sport de neige qui nous attend aussi ! J'te préviens, j'ai pas énormément de force dans les bras, donc si tu t'évanouis, je risque de devoir te traîner comme une luge jusqu'ici... Pas le choix, j'ai besoin de toutes ces calories. Et puis comme on dit : 'pas de chocolat, pas de bras' !"

Et là, pour la taquiner, je fais rentrer le plus de choses possibles dans ma bouche. Après une longue minute à tout mâcher, je finis par déglutir. Ah ! Je tapote ma pense déjà pas mal remplie. Des petits déjeunes comme ça, j'en ai le droit qu'à mon anniversaire. Eh ouais, pas toujours les moyens ni le temps pour le faire tous les jours. Oh et puis j'aime bien le fait que ce soit assez exceptionnel. Ca me donne une bonne raison d'en profiter. Je lève les yeux et je constate que l'autre fille du bus est venue discrètement se joindre à nous. Elle aussi elle a un look bizarre. Une question s'impose à moi, je finis par lui adresser poliment :

"Salut, dis je voudrais savoir, ces caches-oeils que vous mettez vous les filles, on les fait aussi pour les garçons ? J'ai une petite soeur, et j'pense qu'elle serait ravie de retrouver un grand frère pirate !"


J'éclate de rire. Oui, moi, à ma propre blague. Enfin, faut dire aussi je ne n'attends pas qu'on se mette à rigoler avec moi. C'est juste mon délire personnel. Je soupirs, reprends on souffle puis finis mon bol de lait cacaoté.

Ulyssandra Skyner

Ulyssandra Skyner

Elle l’observait en se voulant discrète. L’homo roukinus. Il était pas plus vieux qu'elle et semblait être sous son charme à moins qu'elle identifie mal ces rougeurs qui illuminaient les pommettes de l'adolescent. Il ne lui était pas désagréable à regarder. Plutôt singulier et spécial dans le choix de ses vêtements… Ce qui la surprit car les teintes s’harmonisaient assez bien… Cependant, elle se demandait, pourquoi elle l'avait abordé d'une manière peu conventionnelle. Si c'était cela qui l'avait troublé ou sa beauté.... De plus, elle venait de se rendre compte à quel point sa dernière phrase n'avait aucun sens... C'était vrai...L'étudiante n'avait eu aucune idée de conversation si ce n'était de dire quelque chose d'infondé. Le voilà qui la regardait avec une bouche ouverte et la refermait aussitôt. Sans vouloir être méchante, elle lui trouvait un air de poison rouge dans cette position. Puis, il eut un ricanement. Elle haussait un sourcil interrogateur plus en l'entendant rire de sa quémande qu’en voyant que la jeune fille qui rasait leur table. Ainsi, elle l’écoutait, ne se doutait de rien. Puis, Ulyssandra avalait une gorgée de travers quand elle l'entendit dire qu'elle suivait une diète et l’œillade qu’il lui faisait. Elle reposait vivement son verre pour ne pas s’en renverser sur elle. Il ne savait donc pas que plusieurs filles faisaient attention à leurs lignes ? À peine eut-t-elle renchérit ceci que les larmes lui montaient aux yeux et qu’elle toussait de travers dans son coude, tandis que sa respiration devenait sifflante à force de cracher l'air qui lui manquait de l’asphyxier.

«J'-vais.... »maudite toux qui s'incrustait entre deux respirations et la dernière syllabe. «b-b-ien. »

Elle disait plutôt cela à personne. Sachant qu’elle empirait son mal. Une autre toux creuse pour finir le bal de la toux... Voilà, ça va mieux. Elle fixait la nappe, le verre à peine entamé entourées de ses mains. Elle n’y voyait pas grand-chose : c'était à peine si elle distinguait les contours tant ses yeux étaient mouillés.


Elle entendait par contre distinctement la voix du rouquin. Ainsi, ils allaient vraiment faire quelque chose à l'extérieur ? Déjà qu'elle s'en tirait pas si mal dans les sports, mais de là à passer une journée entière dans un manteau à faire les fous sur les pentes. Elle éclatait d'un rire nerveux à cette pensée, mais se sentait tout de même offusqué par les déclarations du jeune homme. Sa vue s’était graduellement défluée, elle le regardait maintenant dans les yeux.

«J'préfère manger sainement que de m'empiffrer et de tomber malade quand on fait de l'exercice.»

En y pensant son smoothie était bien froid... Se pourrait-t-il que de la crème glacée ait été mélangé à son breuvage... L'hypothèse N+1. Il l'avait bien trouvé. Hélas, si elle se faisait mal, elle irait à son rythme. Ce n'était pas un petit déjeuner comme celui-là qui allait la mettre à terre, alors qu'elle pouvait se priver de deux repas par jour lorsqu'elle était sur les nerfs. Ulyss préférait couper court à la conversation en prenant de longues goulées de son verre. Puis, pour se calmer, elle essayait de faire le vide en s'essuyant délicatement les lèvres avec une serviette en coton. Mais, l'assaut des flots continus du jeune homme n’arrêtait pas de voler à son encontre.

C'était quoi son problème de lui dire qu'elle allait s'évanouir si elle ne prenait que sa boisson ?! Bon dieu et on disait que Dieu avait donné l'intelligence à l'Homme avec un grand H. Il s'était plutôt trompé en à voir... ces plaisanteries. Elle lui aurait volontiers enfoncé sa fourchette dans le bras. Bon en imagé, Ulyss était assez brutale, mais uniquement parce que ce genre d'humour ça l'énervait facilement.

«Parfait… Si tu tombes malade, je ne t’aurai pas averti, mais ne compte pas sur moi pour te ramasser quand tu seras plié en deux, vu que je suis trop porcelaine pour toi.»

Encore là, la jeune fille ne pouvait que très bien se tirer dans le pied avec son sujet de conversation déviant entre l'horreur - Dieu comment il pouvait engloutir tout cela sans penser qu'il y avait des femmes à ses côtés- et le non-respect... Pour s'empêcher sa folle envie de lui planter sa fourchette dans le bras pour la deuxième fois à cause de ce manque de respect : qu'elle contenait du mieux sa rage contre les dires de l'homos roukinus, piquant avec sa fourchette les quelques bananes et fraises qui flottaient dans le nectar crème, pour en dévorer quelques-unes. Elle ne voyait pas l’intérêt de répondre à la question concernant les cache-oeils. Ça ne l’avait jamais attiré de se prétendre pirate, mais la jeune femme notait dans les limbes qu’il avait donc une fascination à devenir un parfait Jack Sparrow. Du moins en surface... Ulyss détournait son regard vers l'autre jeune fille, la détaillant rapidement (elle se rappelait vaguement quelqu'un qui lui ressemblait sans savoir la raison) se demandant si elle ne s'était pas offusquée par ce manque de tact. Il n'y avait que deux raisons possibles pour ce bandeau : soit elle avait perdu un oeil ou qu'elle avait des tendances modes hors du commun. Dans la plupart des cas, c'était le premier choix qui s'effectuait... d'après ses observations sommaires. Ulyss préférait se taire sur ce sujet et détournait la tête vers la vitre qui donnait sur le boisé en finissant son verre.

Arianna Balanchine

Arianna Balanchine


* Cette conversation commençait réellement à m'amuser. J'attendais avec impatience la réponse du rouquin. Je trempai mon croissant dans la tasse bleue et noire qui contenait du chocolat chaud. Totalement imbibée, je l’enfournai dans ma bouche... Le rouquin était plutôt mignon, mais il avait un style de vêtement un peu trop ... Décontracté à mon goût...
Ce qu'avait dit Ulyssandra avait l'air d'avoir complétement abasourdi le rouquin, et il répondit, un poil offusqué :

" Ouais c'est vrai qu'à côté de tes fruits sélectionnés au compte-goutte, mon assiette paraît tout sauf diététique ! "

Il lui fit un clin d’œil, et enchaîna presque aussitôt :

" Mais bon, on est à la montagne j'te rappelle, c'est justement ici qu'il faut manger gras. Si tu manges que ça, tu vas te transformée en bonhomme de neige dans une heure quand on partira dehors ! "

Il enfourna plusieurs aliments dans sa bouche. J'aurais juré qu'il voulait remplir au maximum sa bouche... C'était plutôt comique à regarder :

" Faut penser à la séance de sport de neige qui nous attend aussi ! J'te préviens, j'ai pas énormément de force dans les bras, donc si tu t'évanouis, je risque de devoir te traîner comme une luge jusqu'ici... Pas le choix, j'ai besoin de toutes ces calories. Et puis comme on dit : 'pas de chocolat, pas de bras' !"

Je vis Ulyssandra s'étrangler avec son smoothie. Elle suffoqua tout en nous disant qu'elle allait bien. Si vous voulez mon avis, ça n'allait pas si bien que ça... Elle reposa son verre sur la table, pour éviter de tout renverser ... Le rouquin continua sa litanie. Sa y est, il était lancé, il ne pouvait plus s'arrêter ! Je retrempai mon croissant qui était réduit de moitié dans le chocolat qui était toujours aussi bouillant :

" Dis je voudrais savoir, ces caches-oeils que vous mettez vous les filles, on les fait aussi pour les garçons ? J'ai une petite soeur, et j'pense qu'elle serait ravie de retrouver un grand frère pirate ! "

Je m'étrangler à mon tour, pendant que le rouquin explosait de rire à ce qui devait être sa propre blague... Je posai mon bout de croissant sur la table, et pris la tasse de chocolat... Je bus presque toute la fin de mon chocolat chaud pour me calmer... J'avais vraiment envie de jurer comme une charretière ! Ma bonne humeur s'était totalement envolée... Je n'entendis pas ce que dit Ulyss...

"Hum ... Pense-tu vraiment que je mettrais un cache - œil si il n'avait pas une utilité quelconque ? "

Je me retins de lui hurler dessus, et surtout de lui mettre une baffe... Je n'avais pas voulu de ce fichu cache ! Soudain, je me rendis compte que je m'étais levé en parlant. Je me rassis, tout en essayant de garder mon calme... J'inspirai et expirai deux fois, puis, comme par magie, mon sourire revint ... Il adoucit mon visage, et je me sentie mieux... Je repris mon croissant, sans lever les yeux pour regarder en face le garçon aux cheveux roux ... Je m'étais mise en colère bêtement. Comment allait-il réagir après ça? Je l'avais peut être vexé, ou alors je lui avait fait peur... Ou je ne sais quelle autre bêtise...




Dernière édition par Arianna Balanchine le Dim 24 Fév - 22:49, édité 2 fois

Kukai Brenan

Kukai Brenan
Rien dans la tête, tout dans les baskets

En moins de temps qu'il ne faut, voilà que le malheureux élève simplement interrogé par le prof, se met à avoir des résultats catastrophiques. Sérieusement, je sais pas comment j'en suis arrivé là, mais j'ai plus que gaffé je pense. La fille aux cheveux rouge-brun a failli s'étouffer. Elle va sûrement me faire la tête à cause de cette histoire de régime dont elle n'a vraiment pas besoin. Je n'ai pas fait exprès de la vexer. Mais d'un autre côté, mon opinion sur les régimes était forgée et je ne reviendrais pas là-dessus. Mis à part les régimes prescrits par les médecins pour des raisons de santé, je ne comprendrais certainement jamais les gens qui s'affament eux-même pour "rester en bonne santé". S'il y a une logique là-dedans, je la trouve loin d'être évidente. Oh et puis tant pis, ce n'est pas comme si je mangeais de la junk food (dont le lait chocolaté ne fait pas parti) tous les jours. C'est pas ça qui m'inquiète là...

J'ai vraiment fait un coup horrible à l'autre fille ! J'ai même pas pensé à l'éventualité qu'elle en est vraiment besoin et que ce ne soit pas un accessoire de mode harajuku comme on en voit pas mal dans certains quartiers de la ville. La vache ça craint. J'aurais vraiment pas dû dire ça. Je vois tellement Erin Keenan, en porte comme ça, sans de vraie raison (mise à part peut-être pour paraître encore plus flippante qu'elle ne l'est déjà) que j'ai zappé la possibilité d'un problème grave. HONTE A MOI !

Je me lève soudainement, me précipite à ses pieds, ma tête heurtant un peu le bord de la table au passage (ouch !), me frotte la tempe qui mériterait bien un peu d'arnica en pommade. Je me mets à genoux et de mes poings, martèle doucement mais frénétiquement le sol et me mets à dire à toute vitesse :

"Pardon, pardon, pardon ! J'suis vraiment con ! Y a tellement de choses bizarres au Japon que je finis par oublier les trucs évidents. Pardon, pardon, pardon. Si tu veux me taper, tape. Mais alors frappe la tête, pas les bras, pas les jambes, vise ma tête !"
Mes neurones ne travaillant que par intermittence, ça ne changerait pas grand chose à ma vie si elle le faisait.

Ulyssandra Skyner

Ulyssandra Skyner

Ulyssandra goûtait aux derniers arômes de sa boisson. Elle redéposait le verre vide sur la table. Les yeux toujours tournés vers la baie vitrée et la neige timidement illuminé par le jour. Elle se demandait toujours pourquoi un garçon désirait être un pirate… pour faire plaisir à un membre de sa famille. Elle ne put pas poussée loin sa réflexion, car en y pensant, cela ne lui importait pas ce que désirait être les autres. Si ce mec voulait être un flibustier manqué, il avait déjà les aptitudes qui y allaient de pair...

Elle fixait les glaçons qui pendaient sur le rebord de la fenêtre. La rouquine ne savait pas combien de temps, elle allait rester là, à fixer un point sans le voir réellement. Le fait de finir son déjeuner la rendait déjà moins sociable, le fait aussi que de se faire renvoyer la balle à tout bout de champ était tout aussi désagréable… Elle revenait à la réalité lorqu’elle entendait des paroles agressives. Une voix féminine… Tiens, il ne l’avait pas eu facile à matin l’homo roukinus. Ulyssandra se tournait vers les éclats de voix. Ils ne pouvaient pas se taire trois minutes ces deux-là ? Déjà que la discussion avait été assez houleuse avec monsieur rouquin, il fallait mainteant que madame aile de corbeau piquait sa crise envers lui. Que ça allait être marrant cette excursion... Chapeau bas à celui qui avait décidé de les réunir... Elle entendait le rouquin s'excuser, lui demandant de le frapper. Exaspérée, la jeune fille déclarait d'un ton direct :

«... vu que j'ai pas envie de vous voir ainsi... Je vous dit Au revoir.»

Sans adresse une autre parole dans la direction des deux autres personnes, Ulyssandra se levait de sa chaise et marchait d'un pas vite vers le vestibule. Sans avoir le moindre regret, elle chaussait ses bottes rembourrées (laissant ses converses sur le tapis), agrafait son trench-coat, mit ses gants et sortait dehors. Il serait plus préférable de souiller la terre sainte et silencieuse que de participer à des coups bas... Surtout, quand le sujet ne lui était pas adressé et qu'elle n'avait pas envie d'assister à un autre débat de balles... Le soleil éclairait les landes enneigées d'une teinte scintillante. Ulyss ne sentait aucun froid, ni vent se déplacer sur son corps. Peut-être la température serait clémente pour ce week-end. Du moins, l'espérait t-elle, ainsi elle pourrait mieux s'éloigner des deux autres, quand la situation allait s'envenimer. En fixant le ciel, elle voyait une troupe d'oiseaux se diriger vers les bois. Intriguée, la jeune femme les suivaient.

« Hallelujah, Hallelujah... How sweet the sound saved a wretch like me... But you didn't care for music do you ? … I once was lost, but now I'm found... It goes like this... Hallelujah... But I take the name in vain... I don't even know the name... what's it to you ? »

Elle chantait haut et fort, sans aucune raison, les mains dans les poches, tout en écoutant les chants célestes du boisé. Cela lui permettait d'oublier même la querelle, même de savoir où elle allait. Ça n'avait plus aucune importance... ni même ce qu'elle devrait faire dans quelques heures tant la jeune fille était obnubilée par les mélodies qui se réunissaient. Uniquement transportées par le silence et les rayons du soleil qui les doraient.

Arianna Balanchine

Arianna Balanchine

* En quelques secondes à peines, j'étais passé de rouge de colère à blanc de honte... Pourquoi ? Tout simplement que quand je vis le garçon à la tignasse rousse s'avancer vers moi à toute vitesse, puis se mettre à genoux avant que j'ai eut le temps de faire quelque chose... Je me suis sentie tout à coup honteuse. Honteuse de m'être emportée dés la première remarque sur l'une de mes nombreuses différences qui font de moi quelqu'un d'unique, comme chaque personne humaine. Enfin sauf bien sûr le fait d'avoir en commun avec les autres le fait d'être "vivant" ou "mort", mais ça, c'est autre chose. Bref, j'en reviens au garçon roux... prostré devant mes pieds fourrés dans des bottes noires. Je crus que mes yeux allaient sortir de leurs orbites tellement ce qui suivit me pétrifia :

" Pardon, pardon, pardon ! J'suis vraiment con ! Y a tellement de choses bizarres au Japon que je finis par oublier les trucs évidents. Pardon, pardon, pardon. Si tu veux me taper, tape. Mais alors frappe la tête, pas les bras, pas les jambes, vise ma tête ! "

Après quelques secondes qui me parurent pire qu'une éternité, je me détendis. J'allais lui demander de se relever, car c'était de ma fautes, lorsque j'entendis une jolie voix dans mon dos. Et cette voix, pas tellement sympathique à ce moment là, dit du même ton haineux, que j'avais entendue quelque part :

" ... vu que j'ai pas envie de vous voir ainsi... Je vous dit Au revoir. "

Pour la première fois de ma vie, je rougis ... Pas d'amour ! Non, loin de là ! Je rougis de honte ... Par rapport au garçon qui était toujours à genoux devant moi, et par rapport au fait que je m'étais encore emporté ... Je n'eus pas le temps de m'excuser, elle était déjà partie au pas de course. Le rouquin était à mes pieds ... Que lui dire ? Je décidé d'improviser :

" Hum ... Tu peux te relever, tu sais ? Tu vas avoir des crampes ... Sinon, par rapport à tout à l'heure, si il y a quelqu'un dans cette pièce qui doit s'excuser, c'est surement pas toi - souri sincèrement - ... Oh fait, je crois que je ne me suis pas présenté ... Mon prénom est Arianna mais tu peux m'appeler comme tu veux, du moment que c'est un diminutif de mon prénom . "

PNJ

PNJ

En Piste !

Assez bavasser... Allez vous changer !



Event classe de neige [Kukai, Ulyssandra, Arianna] Gal_sawamura_masahiro_11

Un homme entre dans la pièce. Il est du genre sportif, grand, bruns et (contrairement à Kukai) baraqué. Il porte une combinaison rouge et épaisse, moulant étrangement bien son corps de rêve.

"Hey, les élèves de l'académie Seiko, j'm'appelle Shoji, j'serai votre 'instructeur'. Habillez-vous pour sortir et suivez-moi, on va passer au local s’équiper comme il se doit"

Il vous fait signe de le suivre...


Dans le local vous trouverez le matériel nécessaire... En cherchant bien. C'est un vrai capharnaüm. Prenez une combinaison de votre choix, une paire de lunettes, une planche snowboard ou des skis. Oui va falloir faire de l'exercice, ce n'est qu'après qu'on vous filera des luges

Roulez jeunesse !
Le directeur Jean Seiko

Kukai Brenan

Kukai Brenan
Rien dans la tête, tout dans les baskets

La fille aux cheveux rouge machin truc se lève et déclare qu'elle n'a rien à faire là de façon assez snob. Je ne relève pas. De deux choses d'une : je ne suis pas spécialement susceptible et je sais que n'étant pas très intelligent et/ou sophistiqué, j'irrite les gens qui le sont. C'est comme ça. On est simple ou compliqué. Imbécile heureux ou génie dépressif. Bon ce n'est pas toujours aussi clair que ça dans la vraie vie, mais dans le fond, on est toujours l'un ou l'autre. Je n'essaie pas de la retenir. Elle a vraiment l'air d'être du genre à avoir besoin d'être dans son coin de temps en temps. Et sachant qu'on va rester là pour un week-end... Enfin, je crois que c'est un week-end. Maintenant que j'y pense, il n'a été précisé nulle part quand le séjour se termine. Wow... Si ça se trouve, le directeur trouvait qu'on était en sureffectif à l'Académie et du coup il a décidé d'en éliminer certains en les envoyant dans des contrées lointaines se faire avaler par des avalanches... Je souris jusqu'aux oreilles. Regarder les dessins animés, ça ne me réussit pas trop. Mais c'est tellement addictif, ma soeur et moi, on se fait un soirée cartoon une fois par semaine. C'est un rituel qu'on se doit de ne pas oublier. J'en profite toujours pour faire passer des smarties en douce (ma mère ne nous permettant pas de consommer du sucre après le diner...). On en oublierai que je suis techniquement à l'âge adulte, alors que ma soeur n'est encore qu'un bout de chou !

La fille au cache-oeil semble surprise de ma réaction et se met à bafouiller. Pas du tout ce à quoi je m'attendais. Elle s'excuse en plus, alors qu'il n'y a pas du tout de quoi. C'était ma faute. Elle se présente: Arianna. C'est super joli, ça sonne très bien. Elle m'autorise même à la surnommer si je veux. Finalement, c'est à mon tour d'être surpris...
Soudain, de nulle part, un mec en combinaison rouge entre. Un brun ténébreux comme je les déteste. Il se présente à nous, il sera apparemment notre instructeur. Il nous demande de nous apprêter et d'aller dans le local à matériels. Je me lève et dépose mon assiette vide dans le bac d'eau savonneuse sous l'oeil reconnaissant du cuisinier. Je remonte à ma chambre mettre les chaussettes les plus épaisses que j'ai, mes gants vert sapin et mon super bonnet noir et orange fluo à pompon qui a deux cordes au niveau des oreilles. J'ai jamais été branché fringue mais j'adore mettre des bonnets, des sweats et des chaussons complètement décalés. C'est de famille. Tous les Noëls on fait une espèce de compétition à qui aura le bonnet, le sweatshirt et les chaussons les plus farfelus. Je ne gagne pas à tous les coups, mais je me défends à ce petit jeu !

Je redescends. Enfile mes snow-boots matelassées vertes et pars pour le local. Je prends là-bas une combinaison kaki , des lunettes tout ce qu'il y a de plus normal et une paire de ski (après en avoir essayer un certain nombre car les tailles n'étaient pas marquées). J'aurai adoré prendre un snowboard, mais malheureusement, je n'ai jamais été bon sur une planche. Je n'ai jamais pu faire du skate ce qui est dommage car je m'entends beaucoup avec les skateurs en général. Bon, voilà, je suis près, je me lève et après un long périple pour arriver jusqu'à la porte, je suis près à sortir.



"Euh, maintenant qu'on est tout emmitouflé, on va où ?"

Arianna Balanchine

Arianna Balanchine

* Après ma tirade quelque peu singulière, je vis une expression de surprise passée sur le visage du rouquin, mais n'y prêtai pas vraiment attention. La porte s'était ouverte sur un grand brun baraqué vêtu d'une combinaison que je trouvais tout à fait immonde. Son visage était plutôt harmonieux, yeux bleus, l'air hautain, mignon pourrait être l'adjectif qu'utiliserait certaines de mes amies. Mais j'ai pris la mauvaise ( ou bonne ) habitude de détester toute chose qui me rappellerait ma mère. Et ce grand mec aux cheveux bruns, c'est tout à fait le genre d'homme qu'aimerait ma mère. Bref, cet inconnu se planta devant nous avec une pose de top modèle tout à fait détestable, et tout en nous reluquant nous dis :

" Hey, les élèves de l'académie Seiko, j'm'appelle Shoji, j'serai votre 'instructeur'. Habillez-vous pour sortir et suivez-moi, on va passer au local s’équiper comme il se doit... "

Kukai ( je ne sais plus si tu as dis ton prénom dans le rp, mais j'en ais marre de t'appeler le " rouquin "ou le" garçon "... ) se leva et, après avoir débarrassé ses affaires, disparu dans le couloir qui menait aux chambres. Je fis de même. Arrivée devant mon armoire, je cherchai pendant quelques minutes quoi mettre. J'en vins à la conclusion que je ne me trouvais pas dans un concours de mode... J'enfilai donc en quatrième vitesse un bas de combinaison vert pomme et noir, et un sweet noir. Puis je cherchai des chaussures appropriée. Je dénichai une paire de boots noires. Je passai devant le miroir et trouvai mes lunettes vertes de ski avant de sortir et de rejoindre le local. Je cherchai alors des ski à ma taille, et tombai des le premiers essai sur la bonne taille. Puis je regardai autour de moi, et tombai nez à nez ( ou presque ) avec Kukai. Lui aussi avait pris ce qu'il fallait :

" Euh, maintenant qu'on est tout emmitouflé, on va où ? "

Je le regardai, et souri. Un beau sourire qu'on ne me voyait pas faire tout les jours. On devrait me payer pour sourire, tiens... Je marmonnai :

" Bonne question ... "

A peine avais-je fini ma phrase que la porte s'ouvrit avec fracas sur l'instructeur. A croire qu'il écoutait aux portes pour faire une belle entrée en scène... Il vérifia qu'on avait bien pris la bonne taille de ski. Il nous prenais vraiment pour des gamins. Puis, ils nous fit signe de le suivre...

PNJ

PNJ

Allez on y va !

On va voir ce que vous avez dans le ventre...et ailleurs !



Event classe de neige [Kukai, Ulyssandra, Arianna] Gal_sawamura_masahiro_11

Shoji arrive et demande qu'on le suive. Il ne se soucie même pas de savoir où est la troisième personne.
Il les conduit au remonte-pente... Désert, ce qui pourrait surprendre, mais pas temps que cela étant donner que la ville Seiko est inconnue de tous et que ce ne sont pas les vacances. Sans donner d'instruction, il demande aux étudiants de le prendre et de s'arrêter au bout.


On dirait bien que l'instructeur est plutôt du genre à vous laisser vous débrouiller. Allez-vous montrer ce que vous avez dans le ventre... ou vous dégonfler ?

Skiez jeunesse !
Le directeur Jean Seiko

Kukai Brenan

Kukai Brenan
Rien dans la tête, tout dans les baskets


L'instructeur fait encore une entrée spectaculaire. Je sais pas comment il fait mais c'est assez flippant. Il arrive pile poil au moment où l'attention est sur le point de baisser. Je sais pas comment il fait. C'est déstabilisant quand même. Il se dirige vers nous et vérifie la pointure de nos skis. Je sais que j'ai une tête à avoir l'air bête mais bon... Shoji sort et nous amène aux tire-fesses. C'est marrant les skis (je n'en ai pas fait depuis l'âge de 10 ans), c'est lourd, et pas forcément évident de marcher avec. Mais bon, une fois avoir trouver mon équilibre et le système, je me déplace sans peine derrière l'instructeur. S'entraîner à courir tous les jours, c'est utile pour à peu près n'importe quel sport de toute façon !

Y a personne sur la piste. A croire qu'elle est privée, rien que pour nous. C'est bizarre mais bon, on va dire qu'on aura tous un espace 'minimum vital' comme ça !

Shoji ne bouge pas d'un pouce et nous demande d'utiliser le tire-fesses. Oula, c'est quand même pas évident pour commencer ! Bon, je me lance. Je marche jusqu'à l'engin. Je loupe le premier. Oh, vaut mieux ça que tomber en plein milieu, ça c'est moins fun. Allez hop, le bâton arrive, je le chope, me met en position et... c'est fait. Pas sorcier. Je me rappelle qu'il ne fallait pas bouger quand on montait. La montée n'est pas très longue. Sitôt arrivé au bout, je dé-serre les jambes et lâche rapidement le tire-fesse. Bon bah voilà, c'est fait. Comme sur des roulettes... Euh quoiqu'on peut peut-être dire comme sur des skis dans cette situation, non ?


"Ehéhé ! Du premier coup ! C'est cool !"

Arianna Balanchine

Arianna Balanchine


* L'instructeur nous intima de le suivre... Marcher avec des skis n'était pas chose facile. Kukai semblait avoir les même problèmes que moi. Après quelques pas, je m'y habituai. Il y a très longtemps, quand j'étais encore avec mes parents, et que j'avais mes deux yeux, on était parti tout les trois à la montagne. Ma mère avait pris des vacances, et on en avais profité. C'était cette semaines-ci que j'appris à tenir sur des skis. Que de nostalgie ! L'instructeur nous amena devant le remonte pente. Bizarre, je ne me souvenais plus si j'avais oui ou non, le vertige. Quoi qu'il en soit, j'allais vérifier ça tout de suite. Il nous demanda de le prendre, sans nous donner d'instructions. Était- il vraiment un instructeur ? Les instructeurs sont payés pour instruire. Kukai ne se fit pas prier, il avança... et rata le premier "tire-fesse" qui se présentait à lui. Il renouvela ses efforts, et réussi. Il se faisait tirer sur la pente, peinard. Allais-je réussir moi aussi ? La peur au ventre, j’avançai vers les bâtons. Je sentais les yeux de l'instructeur me transpercer le dos. Allez, tant pis si je ratais ! Je sautai pratiquement sur le prochain bâton, et n'eus aucun mal à rester dessus. C'était comme si mon corps se rappelait de la façon dont il fallait s'y prendre. J'entendis un soupir dans mon dos. Peut être Shoji aurait-il voulu que l'un de nous deux n'y arrive pas ? Aucune idée. Je me laissai faire pendant toute la remontée. Quand je fus au milieu de la pente, j'entendis une voix. Elle disait :

" Ehéhé ! Du premier coup ! C'est cool ! "

Bon. Aucun doute là-dessus, ça ne pouvait être que Kukai. Quelques secondes plus tard, j'arrivai à l’endroit où il fallait que je lâche la barre. J'essayai de m'en extirpai, sans résultat. J'étais coincé ! Comment diable avais-je pu coincer l'une de mes bretelle de combinaison dans le bâton ? Alors là, je me dis bravo mille fois. Mes pieds ne touchaient plus le sol, au moins de 10 cm. Heureusement, j'avais des bretelles qui se déclipsaient au niveau de l'épaule. Je réussi à la détachai... et tombai sur les fesses dans la neige. Je soupirai :

" J'ai eu chaud ... "


Je rattachai ma bretelle, puis me levai.

PNJ

PNJ

C'était pas mal !

Maintenant il faut descendre !



Event classe de neige [Kukai, Ulyssandra, Arianna] Gal_sawamura_masahiro_11

Shoji arrive de nulle part. Il vous complimente, ce n'est pas mal pour des premières fois. Il insiste particulièrement pour Arianna qui a bien réagi. Il n'explique par contre en rien pourquoi il ne leur a rien enseigné avant.
Il vous annonce que maintenant, il faut descendre. La pente est longue, mais assez douce, il faudra donc se servir de vos bâtons pour vous donner un peu d'élan parfois. Pour descendre, il suffit de fléchir les genoux et... Il part à toute vitesse et se retrouve finalement en bas, sans vous expliquer comment tourner ou s'arrêter.


Il vous a un peu plus guidé sur ce coup-là, mais certainement pas assez, allez-vous descendre sans savoir ?

Vers l'infini et au-delà !
Le directeur Jean Seiko

Kukai Brenan

Kukai Brenan
Rien dans la tête, tout dans les baskets


Bon, me voilà au top. Je sais bien qu'il faut attendre les autres, mais là tout de suite j'ai vraiment vraiment trop envie de dévaler la pente à toute blinde. Vous savez, c'est ce genre d'envie obsessive qui vous prend de temps à autres quand vous savez qu'il ne faut pas faire quelque chose : ne pas toucher pas le lion empaillé au musée des sciences naturelles, ne pas bouger le lion empaillé, ne pas emporter le lion empaillé avec soi en espérant que ses parents ne remarqueront que vous avez ajouté un nouveau doudou à votre collection de peluches (vous aussi vous avez eu 8 ans, vous savez de quoi je parle). Tout comme Simba (pas très original comme nom), j'ai vraiment envie de dévaler la pente. C'est un peu le but en même temps. On prend le tire-fesses pour monter et on descend trois fois plus vite. La petite brune s'en sort pas trop mal. L'instructeur arrive sans cri gardes, de nulle part. Sérieusement ? Ce mec est un magicien. Mais c'est plus que pénible qu'autre chose. Après les explications, il se met à descendre la pente. Euh... Techniquement ça aurait dû être nous en premier et lui après pour qu'il puisse vérifier que tout ce passe bien non ?

Je commence à descendre. Tout va assez bien jusqu'à ce que j’aperçoive un bonhomme de neige qui n'avait rien à faire là. J'arrive à l'éviter de justesse et continue la descente, un peu moins tranquille. S'il y a des trucs dangereux comme ça sur la pente, il vaut mieux faire attention. Je slalome légèrement pour perdre un peu de vitesse car je suis bientôt arrivé. Je fléchis les genoux sur mon côté droit et réussi à m'arrêter sans trop de dommage. Ca m'est venu naturellement et ne me semble pas difficile à refaire si besoin est. Je reste assez prêt de l'instructeur et attends l'autre gagnante, toujours en haut je crois.

Arianna Balanchine

Arianna Balanchine


* Dés que je retrouvai mon équilibre, on vit apparaître de nouveau notre instructeur... de façon très énigmatique. C'était vraiment un don chez lui. Il aurait mieux valu qu'il fasse carrière dans le cirque. Apparaître comme par magie, c'est bien du domaine du cirque, non ? Et là, pas besoin de truquages. Shoji nous fis fasse, nous souri tout en nous complimentant. Apparemment, on aurait bien réussi pour une première fois. Il me lança des regards appuyés, tout en disant qu'on avait BIEN RÉAGI. Oui bon ça va, j'ai compris. C'est peut être bien la première fois qu'il voit une idiote coincé sa combinaison dans un tire-fesse. Après nous avoir brièvement expliquer comment accélérer dans la pente que nous devions franchir à présent... il la dévala à grande vitesse. Certes, la pente était assez "douce", mais ça n'était pas une raison pour ne pas nous expliquer comment s'arrêter. Le rouquin ne se fit pas prier. S'il avait crié " No problem ! " avant de la dévaler à fond, je n'aurais pas été ne serais-ce qu'un peu surprise. D'ailleurs, ce qu'il fit ce rapproche beaucoup du " je glisse à grande vitesse et j'évite de justesse les obstacles qui se présentent à moi ... ". Au début, sa descente était parfaite. Mais je n'avais pas vraiment l'impression qu'il regardait où il allait. Mon impression se justifia au moment où il failli rentrer dans un bonhomme de neige. Mais ... Mais qui avait pris le temps de créer ce bonhomme en plein milieu d'une piste de ski ? Kukai arriva au bas de la piste sans trop de problèmes. Bon, c'est mon tour. Je respire un bon coup, avant de me lancer. J'avais décidé d'aller plutôt lentement au début. Mais quelqu'un en avait décidé autrement. Je ne sais pas pourquoi mais après quelques mètres, je commençai à prendre beaucoup, beaucoup de vitesse. Pensant ralentir, je fléchis un peu les genoux... et accéléré encore plus. Je n'avais même plus besoin de pousser sur mes bâtons, la vitesse se chargeait du reste. Le vent me fouettait le visage, mais ça ne me gênait pas. Je repliai mes bras pour que mes bâtons se retrouvent vers mes aisselles ( en gros )... J'évitai le bonhomme de neige à grande vitesse. Apercevant une petite montée puis une crevasse, je ne réfléchis pas. Prise d'une frénésie que je ne me connaissais pas, je pris encore plus de vitesse et ... sautai. Pendant quelques secondes, j'étais en l'air, heureuse comme tout. Puis j' atterri sans trop de problèmes. Peu de temps après, j'arrivai au niveau de Kukai et de l'instructeur, posté un peu plus loin. Avec un bel arc de cercle, je m'arrêtai. Petit problème que je n'avais pas envisagé. Mon dérapage parfait avait fait gicler pas mal de neige sur Kukai, qui se trouvait pile en face de moi. Je ris avant de dire d'un ton léger :


" Oups, dérapage non contrôlé... Scuse-moi Kukai ! "

Ulyssandra Skyner

Ulyssandra Skyner



Des pas dans son dos la fit sursauter. Quelqu'un dans ce monde perdu ? Ulyssandra n'avait pas l'habitude de se faire entendre, certes on louangeait sa voix dans sa famille... mais avec des inconnus c'était tout autre chose. Lentement, la rouquine se retourna et arriva presque nez à nez avec une femme. Très jolie d'ailleurs qui la complimentait avant de lui demander si elle ne faisait pas parti du petit groupe d'étudiants. Ulyssandra clignait des paupières, complètement abasourdie... En fait, la jeune fille avait totalement oublié la ''sortie'' et ses ''partenaires de voyage'', mais elle n'acquiesça que par politesse. Sans un mot, elle suivait son guide qui la conduisait à un débarras. Il avait vraiment besoin d''être rangé, tout ce cafouillis d'objets lui donnait la rendait mal à l'aise autant que les couleurs qui lui flashaient dans les yeux...Après avoir demandé conseille à la jeune femme, Ulyssandra nouait sa paire de skis à l'aide des attaches, remontait la fermeture éclair de sa combinaison crème et blanche qui était un peu grande vers ses hanches, se munit des lunettes protectrices et des bâtons puis à l'aide des indications fournies par la blondine, s'asseyait dans le remonte-pente après avoir parcouru lentement le chemin déjà tracé par le groupe suivant. Le paysage s’envolait sous ses pieds, la rouquine se demandait tant que mal ce que cette journée allait lui coûter. Elle n’aimait pas le froid, mais pour l’instant, sa combinaison la tenait au chaud… Le ciel était dégagé, la neige scintillait, il y avait de quoi ravir les amoureux de la nature. À peine cette idée, quittait son esprit qu'elle arrivait au bout de la pente. La jeune fille s'avançait sur ses skis et l'instant où elle se félicitait de ne pas tomber, la rouquine oubliait complétement ses bâtons sur le remonte-charge.. Avec effroi, elle vit le truc s'éloigner dans l'autre sens.

Si Ulyss n'était pas encore classé Kamikaze, cette journée allait surement lui coller ce mot à la peau. Après tout, quelle est la différence entre une planche et deux petites planches ? Elle n'en avait pas la moindre idée, vu que le sport n'était pas sa matière favorite, mais intérieurement, l'étudiante se disait que ça devait être la même chose. Seules les dimensions variaient voilà tout…

Des pas dans son dos la fit sursauter. Quelqu'un dans ce monde perdu ? Ulyssandra n'avait pas l'habitude de se faire entendre, certes on louangeait sa voix dans sa famille... mais avec des inconnus c'était tout autre chose. Lentement, la rouquine se retourna et arriva presque nez à nez avec une femme. Très jolie d'ailleurs qui la complimentait avant de lui demander si elle ne faisait pas parti du petit groupe d'étudiants. Ulyssandra clignait des paupières, complètement abasourdie... En fait, la jeune fille avait totalement oublié la ''sortie'' et ses ''partenaires de voyage'', mais elle n'acquiesça que par politesse. Sans un mot, elle suivait son guide qui la conduisait à un débarras. Il avait vraiment besoin d''être rangé, tout ce cafouillis d'objets lui donnait la rendait mal à l'aise autant que les couleurs qui lui flashaient dans les yeux...
Ulyssandra nouait sa paire de skis à l'aide des attaches, remontait la fermeture éclair de sa combinaison crème et blanche qui était un peu grande vers ses hanches, se munit des lunettes protectrices et des bâtons puis à l'aide des indications fournies par la blondine, Ulyss parcouru lentement le chemin déjà tracé par le groupe suivant. Elle s'asseyait dans le remonte-pente après avoir observé son mécanisme... soit après avoir laissé passer deux mini cabines. Le paysage s’envolait sous ses pieds, la rouquine se demandait tant que mal ce que cette journée allait lui coûter. Elle n’aimait pas le froid, mais pour l’instant, sa combinaison la tenait au chaud… Le ciel était dégagé, la neige scintillait, il y avait de quoi ravir les amoureux de la nature. À peine cette idée, quittait son esprit qu'elle arrivait au bout de la pente. À peine cette idée, quittait son esprit qu'elle arrivait au bout de la pente. La jeune fille s'avançait sur ses skis et l'instant où elle se félicitait de ne pas tomber, la rouquine oubliait complétement ses bâtons sur le remonte-charge.. Avec effroi, elle vit le truc s'éloigner dans l'autre sens. Bah tant pis. Ulyss eut une moue enfantine et se croisait les bras... Elle restait un moment à voir la cabine s'éloigner jusqu'à devenir un point, puis la jeune fille se détournait en soulevant la neige de ses skis.

Si Ulyss n'était pas encore classé Kamikaze, cette journée allait surement lui coller ce mot à la peau. Après tout, quelle est la différence entre une planche et deux petites planches ? Elle n'en avait pas la moindre idée, vu que le sport n'était pas sa matière favorite, mais intérieurement, l'étudiante se disait que ça devait être la même chose. Seules les dimensions variaient voilà tout… Avec précaution, elle regardait en aval de la pente. Des voix lui parvenaient et des tâches fluorescentes étaient peignés dans tout ce monde de blanc. Des traces récentes partaient de son point de départ et s'effaçaient graduellement de son regard. Un miroir poli. La rouquine eut un soupir. La descente lui semblait un peu ardue, c'était bien sa première fois sur des skis et il fallait en plus que le groupe se soit retrouvé en contre-bas. L'étudiante se déportait sur sa gauche, alignait tant bien que mal ses skis en oblique, fléchissant légèrement les genoux... En espérant que c'était la manœuvre à effectuer, puis se donna un élan en épousant la courbe de la pente... Aussitôt, son corps se fit avaler par la vitesse, la vitesse toujours grandissante qui l'effrayait. Elle n'avait même pas le temps de voir le paysage, celui-ci filait de toute part et d'autre de son champ de vision, tandis que ses skis créaient des sillons frais tout en projetant de la neige autour de ses pieds.

Cela lui semblait être un jeu d'enfant, si ce n'était pas le vent qui lui fouettait le visage. Et puis, il lui fallut une fraction de seconde, elle crut apercevoir un être de neige et ce brusque bonhomme le fit cabrer la taille... Heureusement, elle n'était pas si proche de lui dans sa descente, par peur ou par instinct, Ulyss campait ses genoux vers la gauche, elle sentait son corps qui dérapait vers ce côté, elle déviait de sa trajectoire et elle se retrouva bientôt sur ses fesses. La rouquine resta un moment à respirer profondément pour calmer les battements excessifs de son coeur. Lentement, elle se releva. Rien de cassé, si ce n'est qu'elle sentait plus un ski, ou du moins, il était déchaussé. Elle se penchait pour les ajuster, par précaution. La jeune fille n’avait guère envie de se retrouver à nouveau sur le cul lorsqu’elle entamerait les derniers mètres qui la séparaient des autres skieurs.

Des éclats de rire l’irritaient, même si elle doutait qu’il s’agissait de sa chute. Elle n’allait certainement pas se gêner pour déclarer la guerre au moniteur s’il faisait son baveux. Quoi qu'il en soit, Ulyss se repositionnait comme avant et entama les derniers mètres avant même de se rendre compte qu'elle n'avait même pas appris à freiner... La rouquine avait déjà dépassé les autres skieurs. En vain, elle effectua une torsion brusque du bassin, ce qui la stoppa net dans son élan, mais le contrecoup la faisait vaciller vers l'avant, puis vers l'arrière, en gain de cause elle faisait des moulinets avec ses bras et rétablissait son équilibre.

En remontant ses lunettes sur sa tête, Ulyssandra osait les regarder d'un air qui semblait à mi-chemin entre la détermination et une approbation probable.

« Alors ? Vous vous amusez sans la retardataire ? Elle s'en est bien sorti au moins ? » Elle s'adressait au moniteur, plus qu'aux deux autres qui avaient déjà descendus et qui étaient surement trop occupés entre eux pour lui prêter la moindre attention.

Ps; L'ordre d'apparition n'est pas respectée, et je m'en fous. Voilà.

Arianna Balanchine

Arianna Balanchine

Soudain, j'entendis quelqu'un glisser sur la pente. Ou plutôt, j'entendis le bruit que fit l'être non identifié sur la neige lorsque celui-ci tomba. Un être non identifié de rouge flamboyant et de couleur crème... De loin, je ne pouvais en dire plus. Le soleil était toujours présent, je devait mettre ma main en visière pour essayer de distinguer quelque chose, ayant eu la mauvaise idée de prendre des lunette de neige non solarisées. L'être ne semblait pas être très à l'aise, car il faisait des dérapages incontrôlés renversant de la neige sur son passage. Il évita de justesse le bonhomme de neige... Et en l'évitant, il dût glisser sur le côté, pour s’étaler les fesses les premières. L'être qui, après s'être remis debout, continua de skier à grande vitesse, se révéla être, en approchant, la jeune fille au cheveux rouge. En fait, je crois qu'elle ne savait tout simplement pas freiner, car elle finit sa course bien plus loin que nous. Elle s'approcha de nous, mais en ne regardant que le moniteur. Elle faisait une tête de deux pieds de longs. Elle lui lança d'un ton agressif :

« Alors ? Vous vous amusez sans la retardataire ? Elle s'en est bien sorti au moins ? »

Je regardai tour à tour le moniteur et la jeune fille. Dés l'arrivée de la Rouge, le moniteur ne la quitta pas des yeux tout en lançant des éclairs. Puis, quand il vit que tous l'observait, son expression faciale changea en une seconde, retrouvant son sourire presque narquois. Il ne daigna même pas répondre à la jeune fille sur sa question, demandant juste si elle était bien Mlle Ulyssandra. Sans même attendre de réponse, il se détourna de nous.

PNJ

PNJ

Il est où...

Seuls au monde !


Event classe de neige [Kukai, Ulyssandra, Arianna] Gal_sawamura_masahiro_11

Shoji s'enfuit littéralement ! On dirait bien qu'il ne vous aimait pas beaucoup.

Vous êtes une nouvelle fois livrés à vous-même.




Vers l'infini et au-delà !
Le directeur Jean Seiko

Kukai Brenan

Kukai Brenan
Rien dans la tête, tout dans les baskets


Ma glissade terminée, je me redirige vers le tire-fesse pour recommencer. J'adore la descente, c'est normal d'un côté. J'attrape le bâton et le positionne entre mes jambes.  Une fois en haut, je m'aperçois qu'une personne a rejoint nos rangs. Je ne sais pas qui, je suis bien trop éloigné pour distinguer ses traits. Elle est plutôt grande si on compare à la fille au cache-oeil. Je dévale une nouvelle fois la pente, sans me soucier de comprendre ce qu'il se passe en bas. Une fois là-bas, j'aurais le temps d'y faire attention.



Une fois au bout je m'applique à stopper ma course de façon nette et précise. Impeccable encore une fois. Y a pas à dire, il y a plein de choses pour lesquelles je suis nul, mais le sport n'en fait pas parti ! Je vois que la fille aux cheveux 'rouges' nous a rejoint. Elle semble légèrement vexée. C'est vrai que ce n'était pas très gentil de l'avoir abandonné pour partir skier sans elle. Mais quelque chose me dit que si j'étais allé lui parlé après l'altercation de ce début de matinée, ça ne se serait pas bien passé...


Le moniteur semble encore une fois n'en faire qu'à sa tête. Il s'enfuit à toute vitesse. Un peu comme si sa vie en dépendait. Bon ok, c'était déjà pas un prof génial, maintenant il fait ça...



Bon, je m'avance vers les filles et dis :

Bon s'arrêter c'est assez simple, vous vous tournez sur un côté, enlevez votre pic de la neige et fléchissez les jambes pour avoir l'impression d'être parallèles à la pente, si possible de façon assez sèche.

Je mime le tout pour qu'elles me comprennent bien. Puis, j'enchaîne avec un sourire.

Arianna Balanchine

Arianna Balanchine

Le moniteur parti, je regardai tour à tour la fille au cheveux rouge et Kukai. Bah ! Qu'il soit là ou pas, ça ne changerait pas grand chose. C'est en se cassant la figure qu'on apprend, non ? J'ai beau dire, ne pas savoir m'arrêter correctement m'effraie un petit peu... C'est vrai que la première fois, j'avais réussi sans trop savoir comment à faire un dérapage. Mais ça n'était pas très pratique. En plus, si je voulais m'arrêter en pleine descente, je ne pourrais sûrement pas. Le temps que je sorte de mes pensées, Kukai était déjà remonté grâce au tire-fesse. Il devait être très bon en sport. Ca se voyait  sur sa figure . Ou plutôt, par son expression de joie pure qu'il avait au visage. On aurait dit un enfant découvrant la neige. Je le regardai descendre, en prenant soin d'observer son arrivée... c'est-à-dire comment il allait s'arrêter. Kukai stoppa sa course à quelques mètres de nous. Je n'avais pas vraiment compris comment il avait fait, mais ce qui était sûr, c'est qu'il n'avait pas fait gicler de neige. Il s'avança vers nous :

" Bon s'arrêter c'est assez simple, vous vous tournez sur un côté, enlevez votre pic de la neige et fléchissez les jambes pour avoir l'impression d'être parallèles à la pente, si possible de façon assez sèche. "

C'était gentil de sa part de nous aider, vu que l'autre cruchon de prof n'en était pas capable... Ayant finalement envie de réessayer la chose, je m'élançai vers les tire-fesse. Tout en haut de la piste, je commençai à descendre la pente, tout doucement. Quelques mètres plus loin, je commençai à accélérer. Je dévalai la pente à toute vitesse. Arrivée en bas, je me souvins des conseils du rouquin. J'essaya en vain de faire comme il avait dit. Au lieu de m'arrêter convenablement... je basculai en arrière et tombai sur les fesses, les fers en l'air. Prise d'un fou rire, j'essayai de me lever, avant de glisser de nouveau... Après quelques essais infructueux, je réussi à me tenir à nouveau debout. Je rejoins les autres en essayant de ne pas trop accélérer, des fois que je retombe sur mon arrière train déjà douloureux.

Kukai Brenan

Kukai Brenan
Rien dans la tête, tout dans les baskets


Le sport, c'est ce que je connais de mieux. Bien sur quand je dis le sport, je ne parle pas de tous les sports, vous m'aurez compris ! Mais le fait est que comparé à mes talents artistiques et intellectuels, le sport est vraiment un truc où j'ai de la ressource. Voilà pourquoi j'ai parfois du mal à me rendre compte que tout le monde n'est pas pareil quand il s'agit de s'agiter. La petite brune a écouté avec attention et repart. Je la suis. Je suis là pour me dépenser. Tire-fesse et hop on se retrouve en haut. La fille est déjà partie quand j'arrive. Je dévale la piste et finis par la dépasser sans trop savoir comment. Je ne vois plus la fille aux cheveux bruns-rouge à l'arrivée. Bizarre. Elle a peut-être rejoint l'instructeur... Ils étaient un peu... Ils avaient leurs caractères bien à eux quoi ! Je lève les yeux et vois la petite se prendre une bonne gamelle. Ouch ! Ca ne doit pas faire du bien ça ! Elle se relève tant bien que mal.

Une envie me prend. Je rassemble le plus de neige possible dans mes gants pour créer une boule. Cette petite boule, je la pose au sol et me mets à la rouler par terre. Elle amasse plus de neige et devient plus grande. Je me mets au défi de faire la plus grande boule de neige possible. Je tourne et retourne. Elle m'arrive maintenant au genou. Je descends plus bas et continue à la faire rouler jusqu'à ce qu'elle fasse près d'un mètre de diamètre. J'essaie de continuer à pousser mais ça devient problématique là... Je me tourne et lance au loin à la fille brune.


Eh, tu peux me filer un coup de main s'te plait ?!

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 2]

Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum