Une rencontre autour... d'un cours de maths ?! {Partie 2}
C'était parfaitement ridicule de réagir comme ça. On aurait cru une gamine mais... Peut-être l'était-elle simplement et purement. Toujours à faire des détours pour ne pas affronter la réalité. On finit pas se faire mordre... Et là n'tait qu'une petite partie de la gifle que représentait métaphoriquement par ce qu'on appelle la vérité. Elle fait tellement de mal cette fichue vérité tout autant qu'elle pouvait faire du bien mais là elle avait prit une chose, la bonne humeur de Mizuki. Et par dessus tout ce fameux Kukai... Qu'il soit resté auprès d'elle pendant qu'elle se montrait ridicul à pleure comme une gamine, il était plutôt gentil. Tout autant que la pitié peu le menait à ça, Mizuki choisit la gentillesse. Rien que pour se rassurer, pour se dire "tout va pour le mieux, je suis agréablement entouré", pour lui faire au moins arrêtait de faire rouler des larmes sur ses joues au moins une seule fois, il était très important ce Kukai. Mizuki baissa honteusement la tête et rabattu ses jambes et ses mains contre sa poitrine. Son coeur, la pompe de ses sentiments et le contrôleur de son sang, battait la chamade. Comme si l'oxygène était coupée, la respiration de la jeune fille était toute saccadée et pleines de sursauts en tous genres. Elle mit quelques minutes puis releva la tête vers Kukai en essayant d'esquisser un sourire. résultat plus que décevant. Elle finit par étaler ses jambes en face de Kukai et s'adossant bien à une paroi étroite du placard à balai. Très petite pièce, qui n'est pas vraiment issu pour accueillir des lycéens égarés ne connaissant pas le lycée. Mais dans un cas, même si c'était très petit, étroit et qu'à chaque minute le concierge pourrait débarquer pour leur livrer des balais sur eux sans les voir, c'était un endroit tranquille et calme qui reste discret. La fontaine de larme se lev un peu mais se cogna vite fait. Vive, Mizuki frotta l'endroit où un petit hématome allait apparaître prochainement. Sa lèvre inférieur fut mordut assez profondément après sa puis, Mizuki renfouit sa tête entre ses joue puis posa son menton sur un de ses genoux. Timidement et d'une voix tremblante et étonnamment assuré, Mizuki prononça doucement quelques mots.
"Je crois que... je te dois des explications Kukai..."
Mizuki détourna la tête et essuya ses larmes du pan de sa manche.
"Simpelment que, je me sens lâche d'avoir encore fuit. Ici c'est que j'ai fait exploser le laboratoire de chimie, et j'ai pas voulu affronter la prof' de chimie... Mais quand j'y réfléchi bien, depuis ma naissance je n'ai cessé de fuir. Je déteste ce mot "fuite", je traite les gens durement quand ils prennent mon exemple. mais moi en somme, je ne suis pas mieux. J'en demande toujours beaucoup plus que moi même je serais capable de faire... Je suis une idiote".
Elle souffla un coup et déplia ses jambes qui étaient restées contre sa poitrine. A la dernière phrase, à "je suis une idiote", Mizuki avait produit de sa bouche un petit rire nerveux. Elle qui mentait toujours autant, elle ne savait pas comment elle avait fait. Tous ces mots qui étouffaient dans sa poitrine ressortaient un peu. C'était bien la première fois... Elle libérait son coeur et il devenait un peu plus léger. Il restait bien encore du poids, de la tristesse, tous ce qui peux le faire devenir lourd. Mais Kukai, c'était tellement facile de parler avec lui, se confier en devenait facile.
"Merci Kukai... Merci de m'avoir écouter. je ne saurais pas comment te remercier."
Un rapide sourire bref, un quart de sourire illumina un peu le triste visage de Mizuki en pleurs. Mais en sa compagnie, elle ne pouvait plus qu'aller bien. Même si elle pleurait...