Une rencontre inattendue (avec Kana L. Poliakov ^^ ) //Terminé//

**Karin Karino** Ven 29 Juin - 17:55

Ce matin là, je me suis réveillé à l'aube, tout à fait décidée à peindre un paysage. Oh, mais pas n'importe lequel ! J'avais décidée de me diriger vers le skate parc, où j'étais sûr de pouvoir avoir une belle vue sur le soleil se levant, entouré d' arbres qui ne le cachait pas pour autant... J 'allais tout d'abord dessiner des croquis, puis petit à petit, je concrétiserai mon idée. Ah ! Je suis vraiment excitée ! Car cette peinture, se sera le sujet de mon contrôle annuel de cour d'art. Il faut vraiment que soit réussi ... Bref, je pris ma douche, m'habillai, et pris un copieux petit déjeuner, puis je mis ma robe noir, avec de la dentelle en frou-frou, qui fait, soit-dit en passant, un peu gotique. Je mis aussi mes ballerines noir et turquoise. Puis, je pris mes affaires nécessaire pour mes croquis, calepin, crayon de plus en plus gras, gomme mi-de-pain, etc... Je mis le tout dans mon sac (noir et turquoise aussi ), et sorti de ma chambre. Les couloirs étaient désert, normale vu qu'il était exactement 6H30 du matin... Enfin au skate parc, je regardai autour de moi. Personne en vue, au moins d'humain. Un chat magnifique. Oh ! Mais je connais cette race de chat ! On dirait... Un chat de Van ! Il en a tout les caractéristiques: d'un blanc soyeux sur tout le corps sauf la queux, qui est elle, orange clair. Mais le plus beau est sans aucun doute ses yeux, unique. Vairon, un oeuil vert, et l'autre bleu turquoise, tout deux couleur pétante. Je m'approche d'un muret, et étale mes affaires. Je commence ensuite mes croquis, tout en gardant un "oeuil" sur le chat. Quelques minutes plus tard, je sentis quelque chose de doux contre ma jambe. Le chat ! Je le caressa.
"On dirait qu'il m'aime bien ! "

**Kâna L. Poliakov** Lun 2 Juil - 13:46

Une rencontre inattendue

Feat

&

Une rencontre inattendue (avec Kana L. Poliakov ^^ ) //Terminé// Karin_11

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Aujourd'hui je réussis enfin à me réveiller avant mon réveil. Enfin c'est un cas à part vu que je ne l'avais même pas mis... Oui, je suis naturellement fraiche et spontané dès le réveil, je ne suis pas super dure à lever. Je pourrais bien passer toute ma nuit à faire la fête jusqu'au petit matin et aller prendre une douche de 5 minutes avant d'aller travailler. Non je suis aussi bien couche tard que lève tôt. Et ça, je crois que je tiens ça de ma mère d'après mon père. J'aime quand mon père me parle d'elle, ça fait un peu comme si elle revivait un peu en moi le petit moment de anecdote. Ça se voit qu'il l'aimait comme un fou sa femme et ma mère, il en a toujours un petite larme qui vient lui perler les yeux quand il parle de sa Daria. Cette façon de parlait d'elle, ça redonne comme une nouvelle vie à maman... Un petit sourire me monte aux lèvres à chaque fois qu'il me parle d'elle. Elle est mon modèle, la femme parfaite, je ne l'ai pourtant pas connu mais c'est ainsi... Par automatisme je me dépêche d'aller sous la douche. J'enclenche l'eau chaude presque brulante que j'en sursaute dans ma douche. Mais en fait... C'est mon jour de repos je n'ai pas à aller au boulot. Je ris doucement puis ferme le compteur d'eau. Je ne sais pas ce qui m'arrive comme une sensation tellement agréable. La joie ! Elle l’envahie, j'étais pourtant fatiguée mais maintenant tout est envolé ! Mais maintenant je n'ai plus de patience, il faut que je m'active ! Je cours dans le couloir habillée d'une simple serviette. Je fais des cabrioles, des sauts, je danse un peu mais me cogne contre ma lampe de chevet. Je plonge pour la rattraper, de peu... Ma joie n'est pas forcément très pratique mais elle me fait me sentir bien. Je pars et fouille dans mon armoire. Je range bien et beaucoup, presque tout le temps. Je suis très maniaque, j'aime pas le désordre. J'ai mis un certain temps à tout arranger avec toutes les fringues que j'ai ! Je me coiffe d'une queue haute dont le devant forme deux chignons bien fait avec soin, celle d'une vraie danseuse. Ben oui, une pompom-girl c'est une danseuse ! Je trouve et enfile en vitesse une tunique sans manche au col et aux pans d'une chemise. Je met une cravate bleu, d'un turquoise semblable à mes cheveux et une jupe d'écolière noire aux bordures tout autant turquoise. Je place mes jambes dans des collants fins sombre et rajoute des bottes tellement longue qu'elles donnent l'impression de ne former plus qu'un avec mes collants.

Après une bonne dizaine de minute devant mon miroir, après avoir vérifier que chaque plis de ma jupe était mis correctement, je passa une énième fois ma main dans ma chevelure puis partit en direction de la cuisine. Je croque dans une pomme et bois un verre de lait. Je pris un sac de camping, en y mettant, un bout de pain et du fromage dans un sac puis dedans un cas de petite faim momentané. J'y installa mes affaires de pompom-girl et un rechange puis enfin la radio. A la fin de ma pomme je me leva et débarrassa tout en passant un coup d'éponge précipitamment. Je pars, éteins toutes les lumières et ferme bien les fenêtres et les portes de mon appartement. Ce n'est que très peu courant pour une lycéenne d'avoir son appartement mais pour moi c'est bien plus pratique. Pour garder ma place de boursière dans cette académie, il faut beaucoup que je travaille. Mais je travaille également dans des petits boulots journaliers ou alimentaires pour rapporter de l'argent. J'aide mon père à payer ses médicaments de cancer des reins. Depuis toujours en est ainsi il je suis heureuse. Enfin je me force à l'être. Je ne veux pas montrer de faiblesse aux autres, sinon on me prendra de pitié et ça je ne le tolérerais pas. Je sais que j'ai vécu une histoire assez dure mais comparé à certaine elle est magnifique ! Non je ne veux pas décevoir mon bien aimé, il risquerait de ne pas me le pardonner. Oui mon cher Mukuro, je pense toujours et encore à toi. Toi qui est partit si jeune, je ne comprendrais jamais pourquoi la mort t'a retiré de près de moi. Je ne semble pas avoir fait de bêtise. Mais de toute façon, on me prend pour une folle... Je suis juste un tout petit peu beaucoup tombé amoureuse de mon frère ! Et c'est surement notre lien de sang que le destin a voulu punir. Mais j'aurais bien préféré que ce soit moi et pas toi parce que... Je t'aime tellement Mukuro, mon grand frère...

Je cours dans les rues en direction du skate parc. Quelques larmes coulent le long de mon visage mais pourtant je n'essaye de ne pas faire attention. Je passe ma main en dessous en essuyant les larmes qui coulent à flot. Je me mords la lèvre inférieure puis ça me fait arrêter. Calme toi, Kâna Lyn Poliakov, tu vas danser maintenant. Ne t'inquiète pas, ça tu sais faire, libères toi dans ta danse, et ne penses plus à rien... Je m'exécute rapidement, en verticalement l'antenne de la radio. Je met une chanson, je vais chercher la nouvelle chorégraphie que je présenterai aux filles demain. En tant que chef pompom-girl, c'est moi qui les créer, et c'est un rôle que je prend très aux sérieux ! C'est la chorégraphie pour le match de ultimate frisbee, la musique et plutôt entrainante... Je me laisse aller, je me libère. Avec cette musique joyeuse, je me sens revivre. je ferme les yeux, esquisse milles sourires... Mon corps bouge tout seul comme si il avait fait ça toute sa vie. Mes mouvements vont tous seuls. C'est tellement naturel que je me confonds au paysage, comme si je faisais partit de celui-ci. Je suis tellement concentrée que je ne remarque même pas que je suis debout en train de danser, pil en face d'une fille et d'un chaton...

(Voilà comment Kâna danse)

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**Karin Karino** Jeu 5 Juil - 11:34

Quelques minutes plus tard, j'étais encore en train de dessiner, les chat sur mes genoux, qui ronronnait furieusement (on aurait dit un moteur de voiture ). Je posa mes affaires à mes côté, et regardai le chat. Les yeux fermés, sa tête posée sur mes genoux, en mode bou-boule. Je regardai autour de moi, tout en câlinant longuement le chat, qui ne se réveilla pas. Quelques minutes de pure silence, si l'on peut appeler "silence" le "cri-cri" des grillons, les hululements d'une chouette au loin et les "rou-rou" des pigeons se battant pour un crouton de pain rassis, me suffirent à me sentir bien, et je finis par reprendre mon crayon gras et mon calepin, et à continuer mon chef d' oeuvre. J' en étais à esquisser les arbres ballotant au vent, quand je sursauter.
Une jeune fille habillé en écolière passa devant moi en courant comme une dingue, je crois qu'elle était limite en train de pleurer, mais elle est passé trop vite donc je n'en suis pas sûr... Elle avait une queue de cheval haute, de long cheveux bleu, qu' elle couleur magnifique ! Elle s'arrêta net devant nous, moi et le chat, qui est après mûr réflexion une femelle, et elle semble reprendre sa respiration pendant quelques minutes. Puis, elle alluma sa radio "Mais d'où la sortait-elle ? " et zappa jusqu 'à trouver LA chanson voulut. Puis sautillant, bougeant, elle se mis à danser dans tout les sens, juste devant moi, ne me voyant pas. La chatte que je nomma pour moi Belle, en référence à "La Belle et la Bête ", mon film préféré, ouvrit un oeuil curieux et et regarda le spectacle qui s'offrait à nous.

**Kâna L. Poliakov** Jeu 19 Juil - 7:51

C'est toujours surprenant de découvrir quelqu'un qui vous observe sans que vous ne le sachiez...

Quelle particulière surprise...

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Le vent souffla dans mes cheveux et passa en courant d'air sur la totalité de mon corps. Mon élastique lâcha à la pression du vent et de la vitesse dont je faisais preuve et sembla partir vers de loin horizon d'orient lointain... Le vent souleva un temps ma chevelure bleuté puis la fit tomber brusquement en direction du sol. J'avais l'impression de me mêlait au vent, de devenir de la nature, d'offrir mon corps à celle-ci à lui rendre ce qu'elle m'avait donné. Mais quand je rouvris les yeux, je compris que j'étais bien réelle. Que je vivais et qu'il fallait que je reprenne... Je tournaillais sur moi même, avec un déhanché léger, ce n'était pas ma spécialité... Je tendis les bras vers l'horizon telle le fond les funambules pour se rééquilibrer. Puis je tourna comme une toupie pour finir par réellement me déplacer. Finalement j’avançai d'un mètre, puis cinq puis dix pour finir par tomber en arrière, dans l'herbe, comme une enfant qui venait de s'amuser comme une folle... Un peu essoufflée je repris mon souffle et regardais à côté de moi. Il y avait une jeune fille aux cheveux sombres à côté de moi. Je ne l'avais pas remarquer et je marqua un ton d'agacement. Je regarda vers elle, une espèce de petite boule de poil me regarder... Je soupira, attrapa de quoi boire, et un serviette que je mis sur mes épaules et autour de mon cou. Je bu assez goulument à ma gourde puis la ferma pour la lancer dans mon sac. J'attrapais un pompom et le lança sur la jeune fille qui me regardait. Plutôt arrogamment je lui dis :

"Tu fais parti de quel groupe, des curieux ? Parce que moi j'aime pas ça, les gens qui s'amusent à épier se qui s'entraîne pour leur groupe, justement."

Je lui dis ça d'un ton sec. C'était presque automatique de parler comme ça maintenant. J'avais pris l'habitude d'être détestablement peste, c'était le petit quotidien. Je n'en suis pas vraiment fière, à chaque fois que je parle c'est pour envoyer un pic, ou quoi que se soit d'autre. C'est n'importe quoi... Et je ne sais pas d'où ça m'est venue, peut-être de cette bande de yakusa que j'avais déjà entendu. A cette époque, j'étais encore plus bête qu'en ces temps derniers, je leur trouvais une certaine classe, à ces gens là. Du coup j'ai appris à parler leur "langue". Donc voilà... Le pire dans tout ça, c'est que même si j'essaye de parler plus poliment où plutôt plus gentiment, il y aura toujours une phrase qui va sortir de ma bouche automatiquement pour détruire tout le sentiment gentil qu'il y avait à la base. En ce moment je suis juste superficiel, et un ami c'est tout ce qui me faut. Qui sera gentil avec moi et qui me secouera un peu aussi parce que si il se montre trop serviable à mon égard, je risquerai d'en prendre des complexes et de le détester. Enfin c'est pas avec se comportement que j'y parviendrais.

Par contre je pense que je peux être une bonne amie, dans le soutien de l'autre. J'ai été mauvaise petite amie à ne penser qu'à moi mais amie, je pense que ça peut aller. Rien que les encouragement, je suis plutôt bonne et aucune modestie ne va m'étouffer et puis, ça existe la crème pour les chevilles enflées ! Je sais encourager, je suis une pompom-girl quand même ! Et même la chef, c'est dire.

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**Karin Karino** Jeu 19 Juil - 14:25

Je commençais à être embarrassé, car la fille tournoyait de plus en plus vite, et quand elle se décalait enfin, quelques seconde plus tard, elle revenait danser juste devant moi... Et puis, tout à coup, elle s'est effondrée. Je failli me lever pour aller voir si elle n'avait rien de cassé, mais la chatte sur mes genoux m'en empechait...
Elle se releva, puis en me voyant, prit une gourde et bus presque tous ce qu'il y avait dans la bouteille. Puis elle lança un pompom sur moi. La chatte sauta, éffrayée et alla se caché derrière moi, puis la fille me regarda de nouveau et dit :

"Tu fais parti de quel groupe, des curieux ? Parce que moi j'aime pas ça, les gens qui s'amusent à épier se qui s'entraîne pour leur groupe, justement."

Je lui répondit calmement:
" Salut, je fais partie du groupe des artistes, comme tu le vois, et je ne t'épiais pas, tu caches mon sujet de croquis ... "

Lui dis-je en lui désignant de la main le paysage derrière elle .

**Kâna L. Poliakov** Jeu 19 Juil - 19:04

I love rock'n... No ! I love provocation~

Allons y au culot !

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La fille aux couettes avait parlé très calmement. Ce que ça m'agacer ! Il fallait que je fasse quelque chose de plus grand, de plus fort. Pourquoi ne pas tapé dans le narcissisme pendant qu'on y est ! Ouais c'est un bon plan... Avec élégance et une certaine touche de prétention, je marchais vers un arbre. Je lui manqua de respect, je lui parlais même pas en face à face. Je lui faisais dos et d'un air plutôt provocant, je lui dis quelques mots en grinçant entre mes dents :

"Soîte, tu es une "artiste"..." je disais ça en faisant des guillemets avec mes doigts d'une façon presque vulgaire. "Mais si tu ne sais même pas te concentrer avec une personne, c'est fichue pour toi petite."

J'avais envie de tester son calme. Si elle s'énervait, c'était pas une fille pour moi, juste une fille qui ne résisterait pas à mes provocations, donc inintéressant à part si un jour j'ai une soudaine envie de me défouler sur quelqu'un ou une quelconque idée de me confronter à coups de poing contre quelqu'un. Si elle pleure, c'est une chochotte pas très différente des autres, qui n’a aucune fierté pour elle, et ça j'arrive pas trop à comprendre. Pour les personnes qui pleure, les seuls choses que je les envies, c'est qu'elles osent montrer leur faiblesse. Moi je me cache derrière, justement cette attitude dédaigneuse et désagréable qui me facilite la vie pour me dire que je suis indépendante et forte. Mais si elle rigolait de toute ma faiblesse, je serais à la fois offensé, frustré et blesser à la fois. Et là, ça serait une ennemie... Le mieux c'est qu'elle reste calme. Ca va m’agacer, mais je pense pouvoir le supporter. Oui c'est peut-être mieux si elle fait ça...

En quelques lignes en quelques phrases, on découvre toute mon caractère. J'analyse les autres, je calcule, je ne laisse rien au hasard. Et je pense que c'est parce que je me déteste que je déteste les personnes calculatrices. Je préfère l'instantanée, sans réfléchir, les relations simples. Pleurer quand on est triste, rire et sourire quand on est joyeux, j'adore ses personnes là. Mais dans ma pauvre personne, je vais encore éprouver de la jalousie, parce que c'est ainsi. J'essaye de trouver les défauts des gens, les descendre, c'est ça qui me permet d'avancer. Je les piétine, les écrabouille, pour me dire que moi je vaux mieux. Et ça c'est carrément écœurant. J'envie se qui je n'ai pas, et je déteste ce que j'ai. Avoir tendance à dire que "I'm the best", c'est un plus pour moi. Ca me redonne de la confiance, et me booste. Tout le monde, n'est jamais satisfait. Et moi je suis une des personnes les plus insatisfaite de se que je possède. Mais le moment et mal choisi pour me démonter. Il faut garder espoir. Pfff... Fichu bonheur, dès que tu nous pend au nez, c'est simplement pour nous narguer... Toi aussi tu dois être mal pour nous en faire voir de toute les couleurs. Pourquoi pas, le bonheur est-il malheureux ?

Sur une pointe de philosophie, je me sors de ma transe, de mes esprits. Je vais dans un arbre, afin de ne pas trop la gêner. Mais c'est plus fort que moi, j'ai envie de l'embêter sans trop le faire. Je crois avoir découvert la solution. Je monte à une branche, en salissant pas mal mon uniforme. C'est pas bien grave c'est un vieux, et puis la jupe est bientôt fichue, je la découperais en morceau pour en faire des chiffons... Oui chez moi, me salir c'est pas le problème. J'ai beau avoir des airs de midinette et de diva, me salir les mains, c'est pas la première fois que je le fais. Ca me dérange pas, c'est limite ça me fait rire. La récupération fait partie de mon éducation, on ne gâche rien. Tout se recycle, tout peut être réutiliser. Ca peut paraitre également bisounours, mais l'écologie, pour notre planète c'est mieux. Bien quelle est fichue notre planète bleue, rien que pour les autres, pour les générations futures on se doit de la garder en bonne état... J'ai grimper sur une branche stable, puis m'assoie sur une branche forte et assurée de "non-chute". Grâce aux feuillages, on ne me voit pas. J'ai une joli vue parsemé des ombrages de feuille. Comme les aurores avaient à peine terminer quand j'étais arrivée au parc, le soleil était de nature faible et pas encore très chaud. Les flux de lumières traversaient les feuilles jusqu'aux racines et ça me permettait d'avoir un peu plus de chaleur. Danser me réchauffer, mais c'était toujours dur de garder sa chaleur après la danse. Et en bas javais oublié mon gilet. Je regarda autour de moi, et décida un plan. J'accrochais mes pieds à la branche, et mis mes bras devant. Mon sac juste contre l'arbre, j’attrapai vite un gilet. problème maintenant et que je n'avais plus de force pour faire balancier et me remonter en position déjà plus confortable, assise quoi. Alors à bout de bras ou à bouts de jambes, je me balançais, les genoux contre la branche, tout en enfilant mon gilet. J'étais perchée à un saule pleureur et les feuilles roses accompagnées d'une touche de vert caché presque la totalité de mon corps. Donc on ne percevait juste ma tête et mes bras...

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**Karin Karino** Ven 20 Juil - 13:41

La Jeune fille se dirigea vers un arbre, et, me tournant le dos, et d'un air prétentieux, me répondit avec un ton remplit de prétention :

"Soîte, tu es une "artiste"... Mais si tu ne sais même pas te concentrer avec une personne, c'est fichue pour toi petite."

Puis, elle sembla réfléchir, peut être sur moi. J'ai l'habitude des prétentieuse dans son genre. Elles ont toutes un bon fond, mais le cache derrière un mur de glace, souvent parce qu'elle ont vécu quelque chose de dure pour elle. Au fond, je les aime bien, enfin pas toutes... Avec moi, elles essaies souvent de me mettre en colère, en me narguant, ou autre... Malheureusement, j'ai appris qu'il ne faut pas se laisser aller dans ces cas là, parce que c'est juste pour me tester... "Si elle croit me mettre en colère en ne me montrant pas de respect , c'est raté...J'en ai connu bien d'autre avant elle ! Je ris intérieurement. "

Elle essaya ensuite de monter dans l'arbre le plus proche, pour m'observer, sans doute. Je ne la voyait plus, jusqu'au moment où elle se baissa pour attraper son gilet. Il faisait frisquet, c'est sûr ! Je la vit se dandiner dans tout les sens, pour arriver, "Ourah", à attraper son gilet et à le mettre. Elle gesticula ensuite encore pendant un moment, pour se remettre droite sur sa branche, pour éviter une chute. Belle, se glissa sur mes genoux, et tout en se frottant contre ceux-ci, elle ronronnait. C'était mignon, tout de même !

Un peut plus tard, quand j'eus finis mes croquis du soleil, j'entrepris de trouver un autre sujet d'inspiration. Je commença à " croquifier " Belle.

**Kâna L. Poliakov** Sam 28 Juil - 20:15

Tu es bien silencieuse...

En es-tu muette ?

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Rien ne venait me déranger, percher où j'étais. J'ai pu avoir quelques minutes à moi, du repos bien mérité. Mais même dans ce petit moment divin, où il se faisait bon de ne rien faire et juste repenser à sa semaine et à ses occupations, le travail revenait systématiquement dans mon cerveau. J'avais l'impression de ne plus que jurer que par ça, le travail, le boulot, mes jobs... Puis une image me revint en tête, une paire de chaussures, des escarpins perchés de 15 centimètres et 6 millimètres du sol, d'une tendre couleur chair. Je n'étais pas du genre à aimer les couleurs nudes, les trouvant trop... Nus ? Effet désormais grâce à cette paire de chaussure signés AX Paris (*) m'avait complètement fait oublié mon complexe... Le shopping était pour moi un moyen de décompressé en m'amusant à jouer les groupies devant les chaussures de marques... J'y repensa encore une fois à mon bouleau... La paire valait 38 euros. Avec les aides, j'avais suffisamment d'argent pour les achetés, mais les aides, justement, je les mettais toute dans mon logement. Pour se qui est de me nourrir, mon bouleau de traductrice japonais-russe et mon job de serveuse me permettait à pouvoir manger à ma faim, sans trop me serrer la ceinture mais sans non plus pouvoir m'accorder des restaurants hors de prix ou le pouvoir de me resservir. J'allais souvent à la cantine de l'Académie, c'était équilibré et une carte-self ne valait pas chère. Pour se qui était de mon diner, comme il faut qu j'aille faire du baby-sitting, j'ai préféré opté pour les nouveaux restaurants développés américains. Ce sont des petits restaurants qu'on trouve souvent en coin de rue, qui fournisse le nécessaire de cuisine et d'ingrédient pour pouvoir se préparer un grand repas pour durer une semaine, pas très chère à 30 euros. Donc mes économies et mon miniscule salaire de factrice allait devoir me suffire pour mon shopping... Et bien, je ferais des heures supplémentaires et travaillerais encore plus car bientôt c'est... LES SOLDES !!!

Quand j'y réfléchi bien, j'aime travailler. Ca me donne un rythme de vie, j'aime ça. Je suis toujours crevée après une longue journée et je dois toujours travailler mes cours pour garder mon statut fragile de boursière. Mais je me sens vivre quand je fais ça. Car quand la mort de Mukuro a été vraiment inscrit dans mes pensées et ma mémoire, j'ai et je suis encore dans un deuil profond. Rien que pour quelques heures pouvoir me concentrer sur quelque chose sans que ça soit ma petite personne, j'aime à ne plus me trouver égoïste. Puis je rouvris les yeux. L'éclairage malicieux jouer avec les feuilles et donnant une jolie vue. Une lueur parvint à mes yeux que je ferma un peu. Je les couvris avec mes mains et quand il me sembla de les enlevais, je le fis. J'avais l'impression d'être dans un autre monde tout était calme. Tout autant que cette fille et ce chat. Elle dessinait je crois... J'étais plutôt épatée par leurs concentrations aux artistes. Ils savaient garder leur concentration envers toutes épreuves. Je souris. Je ne compris pas vraiment mon acte mais je le fis. Puis je descendis de ma branche et alla m'installer vers l'autre jeune fille. Son calme avait complètement déteint sur moi. Elle griffonnait à toute vitesse un croquis, le bruit de son porte-mine sur son calepin à gros grains étaient sec. Je regarda plus attentivement et pu voir un chat. C'est vrai qu'il y en avait un qui lui ressemblait drôlement à côté d'elle. Je me sentais paisible. Que l'univers me semblait bien lointain... Je sentais leurs présences, aux chat et à la jeune artiste mais ils n'étaient pas aussi désagréables que les autres. Avec les gens de l'extérieur j'ai l'impression de me sentir étouffer... Je me laissa aller sur une mélodie. Elle divaguait différente chansons puis trouva un point d'équilibre : Need You Now - Lady Antebellum. J'ai besoin de toi, et maintenant. Elle raconte une personne divaguante qui préfère faire mal que d'affronter ses problèmes, que de ne plus rien ressentir. Elle sombre dans une tristesse une dépendance qu'elle pourrait caractériser par de l'alcoolisme, mais une dépendance de lui. Elle appelle à l'aide toujours et continuera encore... Je chante cette chanson, je ferme les yeux. je suis ridicule, me livrer corps et âme dans une chanson devant une inconnue... Complètement folle, tarée. Mais ma notion du temps de mon caractère se perds dans ses paroles qui sorte de ma bouche comme des vérité sur mon quotidien. Qu'on rit de moi, qu'on me prenne de pitié, qu'on me maltraite qu'on me laisse tranquille, rien ne peut me faire du bien. Si je ne peux plus m'exprimer, rien que bannir mes souvenirs, mes souffrances et toutes ces choses je préfère mourir. Les larmes me coulent sur les joues comme des promesses qui ne disparaissent pas. J'ai la voix qui se brouille, elle peut être moche, c'est celle de mon coeur. Les choses disparaissent autour de moi. Un monde blanc m'entoure, une artiste, un chat. Des croquis, des feuilles, des arbres. Ce ne sont que des détails mais à tue-tête je continue ma chanson. C'est si pure. Rien ne peux m'arrêter. Vivre dans le fait de me forcer à ne pas souffrir. Je fais tout ressortir. Elle peut bien me frapper, je n'en pourrais que pleurer plus fort. Je suis sincère, fragile et faible. Mais c'est ça. Ma véritable nature. Mon véritable "moi".

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**Karin Karino** Lun 30 Juil - 7:14

Pendant quelques minutes, tout devint tranquille. On entendait que quelques oiseaux au loin, qui sifflotaient gaiement. Sous mes coup de crayon, Belle prenait forme peu à peu. Chaque trait compte dans le dessin. Une ligne bien placé peut devenir une ombre, ou une partie d'un visage, un oeuil plissé... C'est comme cela que je m'exprime. Quand je suis triste, je dessine, quand je suis heureuse, je dessine, quand je m'ennuie, je dessine. Toute ma vie tourne autour de ça. Et, après reflexion, c'est à cause de cela que je n' ai pas d'amis REEL. Oui ! J'aie bien quelques "admirateurs" qui rôdent à mes côtés, mais jamais je n'ai eu de vrai amis. Les garçons ne m'ont jamais vraiment approché, on est bon camarade, mais rien de plus. Je suis trop... Bizarre pour eux. Ce qui leurs font le plus peur, je crois que ce sont mes yeux vairons. Ajouté à cela mes mèches turquoise, et sa vous donne une fille bizarre. Je n'aime pas vraiment approché les gens,de peur de les dérangés, et par dessus tout, je ne parle pas des masses !
Plongée dans ma réflexion, je ne voie pas qu'une personne s'est assise à côté de moi. C'est la jeune fille. Elle observe avec attention ce que je fais, elle doit trouver ça réussi, car elle observe à tour de rôle le chat, puis mon callepin.

Soudain, je l'entendis fredonner un air: "Need You Now de Lady Antebellum" ! Moi aussi, je trouve cet air entraînant ! Moi aussi je finis par chanter l'air dans ma tête. La jolie jeune fille se lève tout à coup, et se met à danser, chantant de plus en plus fort, passant du chuchotement à la chanson à tue-tête, à fond dans ce qu'elle fait... Je l'a voit se mouver dans tout les sens... Qu'est ce que c'est beau ! Ses gestes sont souples, elle doit avoir l'habitude de se détendre en dansant... Mais suis-je bête ! C'est un Pom-Pom girl ... C'est normale alors. Moi, je n'ai jamais réussi à danser. La seul chose que j'arrive à faire, c'est tomber par terre, les sabots en l'air, et me mettre la honte... C'est pourquoi je ne vais jamais sur une piste de danse quelconque... Qu'est ce que j'aimerais etre comme elle ! Moi aussi, je commence à fredonner la chanson, tellement je l'adors. J'aie quitté des yeux mon callepin, et j'observe, d' un de mes sourires dont j'ai le secret, la jeune fille.

Mais tout petit bonheur à une fin, et la chanson ne fait pas exception. Quand enfin, la jeune fille finit de chanter les dernières paroles, je la regarde avec beaucoup d'intensité, et lui dit :

" Ouah ! Qu'est ce que tu danse bien ! Oh fait, je m'appelle Karin, et toi? "

**Chacha** Mer 12 Sep - 16:12

Intervention de la Mascotte :

Une bande de skateurs arrivent avec une stéréo, ils mettent la musique à fond et commencent à faire des figures sur les rampes du skate-parc (on ne s'entendrait même plus parler avec un boucan pareil !)

**Kâna L. Poliakov** Jeu 20 Sep - 14:27

Un bon coup de nerf !

Et c'est reparti !

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Je chantais, je chante, je chanterai. De ma voix timide, venant de mon si petit coeur. Une voix enfantine, tranquille et stridente quand je le veux. Quand je prononce le japonais, j'ai tendance à plus le chanter que le parler. C'est un automatisme. Je ne peux m'arrêter cette mimique qui fait se retourner les gens à mon passage. Karin possède un calme olympien, et à chaque trait qu'elle trace, le crayon de papier danse sur la feuille. Chaque trait bien qu'il est l'air infime au début de sa création, prend un détail et une réelle importance dans tout l'ensemble du dessin. D'un poignet souple, elle effectue tous les mouvements d'une souplesse impressionnante. J'en suis à m'en prendre des complexes... Moi en général, je suis le genre de fille très girly, qui dessine des coeurs. Sans grande difficulté. Si le niveau de dessin dépasse les graffiti et les poupées chibi japonaises, il ne vaut mieux pas compter sur moi, je risque de ne pas d'être d'une grande aide. Dans mon genre, je suis plus explosive que calme et je prend toutes les remarques pour moi même si je fais semblant de ne pas le prendre. Je ne suis pas du tout artiste, si ce n'est que sur mon terrain de danse. Je suis toujours très sure avec les filles, mais j'essaye toujours, si elles ne le remarquent pas de les encourager. Je les booste au maximum de leurs formes afin que sur le terrain, il y est cette étincelle qui représente la beauté d'un groupe, et dans mon cas, les cheerleaders. Mes yeux posés sur son calepin, mes oreilles trahissent mon manque de concentration à suivre le dessin qui n'a aucune forme défini pour moi. Une musique que je connais bien, une populaire, une commerciale. Moi-même quand je suis rentrée le soir, je déroule la play-list de mon ordinateur portable pour la mettre. Mais là on peut dire que la musique est relativement trop forte, et que le plaisir à l'écouter en est réduit à néant. Une bref oeillade à Karin pour voir comment elle réagit. Tout ce que je vois c'est que le chat aux yeux vairons se cache littéralement derrière elle. Un excès de nerf contre ces personnes importunantes. Plus vif qu'un aigle, je saute sur mes deux pieds, les poings serrés, si forts que le sang aurait pu couler, et je me dirige vers la musique. Un skate passe devant moi suffit de son propriétaire qui semble peiner à la rattraper. Je ne fais qu'un tour sur moi-même pour la rattraper et me planque en plein milieu des escaliers, les mains sur les hanches, d'un air méchant et très sec.

"Nan mais vous vous prenez pour qui là ?! Vous êtes même pas encore foutu de laisser deux jeunes filles au calme ?! C'est votre parc, votre skate-parc alors vous pouvez bien revenir plus tard,только Бог* ! Allez, vite, circulez !"

Naturellement, c'est avec un concert de huage que les squatteurs de tranquillité s'en vont. Ils passent les uns derrière les autres, une mine penaude qui me fait tirer un sourire satisfait. Bien vite, la sérénité que Karin avait produit sur mon visage revient. J'en oublie presque la planche que j'ai en dessous du bras. Les types s'en vont et remettent leur chanson à une distance où je ne pourrais les atteindre et leur chef arrive vers moi un air un peu idiot sur le visage selon moi, mais avec beaucoup de sympathie que chaque skateur semble avoir. Plus il se rapproche plus il rapproche de moi plus je vois que... Il est plutôt mignon c'lui là, même craquant ! Les cheveux cuivrés, des yeux bleus glacés et même vraiment bien roulé ! Son sweat-shirt fait ressortir ses yeux, et sa capuche au vent lui fait tombé sa capuche. Je me mords la lèvre inférieure en le regardant, un sourire gravé, se rapprocher de moi. Il m'accorde un clin d'oeil que je réponds d'un sourire prétentieux qui le fait rire.

"Yo ! Bah effet... Je viens chercher la planche de Corentin, si tu vois s'que j'veux dire..."

Je lui fais croire que j'hésite, en tournant sur moi même, comme une idiote. Mes cheveux turquoises me suivant derrière moi, je lui souris de façon charmeuse en bougeant mes épaules. Je prend un bout de papier dans ma poche, griffonne quelque chose et le glisse entre mes doigts et lui file la planche et le papier avec.

"Appelle moi"

J'avais en effet donner mon numéro à ce beau brun. L'air béat que son visage affichait en continu s'accentua avant qu'il ressaute sur sa planche, un sourire triomphale en brandissant le bout de papier. Il se retourna vers moi en pointant son pouce vers le haut. Je lui envoya une bise en l'air et un clin d'oeil, cette fois-ci beaucoup plus sincère. Puis en ne le quittant pas des yeux, il disparut... De mon côté je retourna au près de Karin, mine satisfaite de ma petite conquête, de garçon et de tranquillité. Je ris aux éclats, d'une façon beaucoup moins élégante que j’empruntais en général, très franc. Je m'essaya à mon plus beau sourire, et mon sourire de dents bien droites (merci à l'appareil dentaire de mon adolescence !) et étincelantes à la Colgate. je me rassis les jambes regroupées, les jambes sur le côtés et mes mains derrières moi appuyant sur mes paumes dans l'herbe fraîche. Je tourna ma tête d'un façon tellement vite que j'eus cru pendant une seconde que j'allais être prise d'un torticolis puis des yeux nouveaux, sans larmes, et curieux fixés sur Karin. Je brandissa de ma poche mon téléphone qui sonnait d'une sonnerie de message, ouvris la messagerie et lui montra le message du nouveau contact plus que récent.

"La classe, hein ! Enfin, pour ce qui est de ta question, j'ai des facilités et grâce à l'entraînement de pompom-girl. En fait, je suis la chef des pompom-girls, Kâna Lyn Poliakov, mais tu peux m'appeler comme tu le souhaites. C'est un peu débile ou voir basic se que je vais te dire mais tu as un talent impressionnant pour le dessin !"

* : vient de dieu

~~

**Karin Karino** Jeu 27 Déc - 19:23

La fille au cheveux bleus s'est rassise à côté de moi, et me regarde continuer mon croquis. Bien qu'il ne ressemble à rien, je la vois du coin de l' œil se concentrer pour essayer de définir ce que c'est. Je souris intérieurement. Ça me met toujours du baume au cœur quand je vois quelqu'un s' intéresser réellement à mes travaux. Pas comme tout ces idiots qui me tourne autour, faisant semblant d'être mes amis, alors qu'en eux, il pense exactement le contraire. Je le vois à leurs expressions. Par exemple, je vois très bien quand un sourire est sincère, ou qu'il ne l'ait pas. Belle est à côté de moi, mais à l'opposé de la fille. Elle l'a regarde attentivement, essaie de décrypter si oui ou non, elle peut lui faire confiance. Mon croquis ressemble de plus en plus à ce que je veux qu'il soit. Je suis contente. C'est la première fois que je suis heureuse de voir mon dessin presque achevé ! Mais soudain, mon crayon déviât de la trajectoire que je voulais lui faire faire. Une musique assourdissante m'avait fait sursauté. Je poussa un léger soupir. Ces gens savait-ils à quel point il était compliqué d' effacer totalement un trait de crayon gras ? Surtout quand le dessin était presque achevé... Je pris ma gomme mie de pain, et estompa le trait. Heureusement que je n'avais pas appuyé !
Belle s'est cachée derrière moi, ses yeux vairons sont agrandit par la peur. Je crois que la fille l'a remarqué, parce que brusquement, elle se lève, les points serrés et les lèvres pincées d'agacement. Elle se dirige à grand pas vers la musique. Mais un skate lui passe devant, à toute vitesse. Elle l'a évité de justesse, tout comme celui à qui appartient le skate. Encore plus énervé, elle se dirige vers des escaliers, non loin de là. Elle mets ses main sur les hanches, et prend un air sévère:

"Nan mais vous vous prenez pour qui là ?! Vous êtes même pas encore foutu de laisser deux jeunes filles au calme ?! C'est votre parc, votre skate-parc alors vous pouvez bien revenir plus tard,только Бог* ! Allez, vite, circulez !"

Les skaters commencent à la huée. Mais il finissent par ranger leurs affaires, et partir. Bien que la situation ne soit pas très joyeuse, je ne peux m' empêché de sourire intérieurement. On dirait des chiots se faisant réprimander par leur mère. Avouez que c'est comique, comme situation !

Mais ça n'allait pas se terminer comme ça. Un homme s'approcha de la fille, je pense que c'était leur "chef" :

"Yo ! Bah effet... Je viens chercher la planche de Corentin, si tu vois s'que j'veux dire..."

Je la vis se métamorphoser d'un seul coup. Elle se mit à tourner sur elle même, comme si elle réfléchissait. De loin, on aurait dit qu'elle le draguait. C'était peut être le cas, d'ailleurs. Puis, je la vis crayonner sur un petit bout de papier déchiré, et elle le lui tendit, en même temps que le skate :

"Appelle moi"

Lui, il était ravi. Je le vis faire des mimiques charmeuses ( bien tiens !! ) puis sauter sur son skate et partir, brandissant le bout de papier comme un trésor.
La fille revint vers moi, un sourire qui découvrait ses dents blanches et alignées. Elle s'assit, dans le genre grande Dame, avec une jambe sur l'autre... Puis elle me brandit son portable, toute fière d'elle, comme si elle me montrait un trésor... Sur le portable, il était écrit qu'elle avait un nouveau message. C'était de la part d'un nouveau contact. Le beau brun ténébreux ! Je la regarda, et il me sembla que j'avais des étoiles dans les yeux. Comment faisait elle pour se lier avec des gens aussi vite ? Elle m'adressa un sourire triomphant, et dit :

"La classe, hein ! Enfin, pour ce qui est de ta question, j'ai des facilités et grâce à l'entraînement de pompon-girl. En fait, je suis la chef des pompon-girls, Kâna Lyn Poliakov, mais tu peux m'appeler comme tu le souhaites. C'est un peu débile ou voir basique ce que je vais te dire mais tu as un talent impressionnant pour le dessin !"

Je lui souris à mon tour, toujours de mon sourire si étrange, dont j'avais le secret :

"Merci beaucoup ... Mais je n'appellerais pas ça un talent. C'est juste le résultat de beaucoup d'années de travail. Et sinon, je peux t'appeler tout simplement Kâna, c'est un joli prénom..."

A peine avais-je terminer ma phrase que Belle se faufila entre nous deux. Elle me regarda, et poussa un "mia" tout content. On aurait dis qu'elle souriait. Peut être avait elle compris que je faisais confiance à Kâna, et donc qu'elle pouvait faire de même.

**Kâna L. Poliakov** Lun 18 Fév - 20:57

Amitié naissante

« Un des plus grands bonheurs de cette vie, c'est l'amitié ; et l'un des bonheurs de l'amitié, c'est d'avoir à qui confier un secret. »

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Karin me rendit mon sourire à sa façon, un peu tordue, fendu sur le côté de façon inexplicable. Ca me réchauffa le cœur. C’était la première fois qu’on arrivait à me mettre en confiance aussi vite, elle avait un véritable don ! J’ai toujours été méfiante, car c’est bien au moment où on s’attend le moins que les gens peuvent vous surprendre par exemple vous dire que votre moitié qui vient de mourir était votre frère… D’ailleurs, je me dégoute moi-même de cette situation incestueuse dans laquelle je me suis mise… Son sourire était vraiment propre à la petite artiste en face de moi, il était unique comme elle. Ces yeux vairons bleu et rouge particulièrement impressionnants (ce n’est rien d’autre que mon avis…) s’attardèrent quelques secondes sur mon sourire et revinrent me regardait, politesse oblige quand on parle à quelqu’un.

"Merci beaucoup ... Mais je n'appellerais pas ça un talent. C'est juste le résultat de beaucoup d'années de travail. Et sinon, je peux t'appeler tout simplement Kâna, c'est un joli prénom..."

Merci beaucoup… Combien de fois j’avais entendu ça dans ma vie ? Cela se compte encore sur les doigts d’une main. On ne m’a jamais remercié au boulot, pour les efforts dont je fais preuve : ils croient vraiment que les journaux atterrissent automatiquement dans les boîtes aux lettres sans se douter que sous ce phénomène étrange de facteur se cache une petite souris solitaire exploitée par ses patrons. Non, il me remercie par une paye, mais ça par contre, je suis contente de l’avoir. Les filles, à l’entraînement, elles non plus, ne me remercient jamais. Ou sinon c’est parce que Lude les fusille du regard pour qu’elles le fassent. Brave Lude… En définitif, il n’y a que mon père qui me remercie de lui apporter un soutien financier. J’aime entendre ces mots qui se souligne du la plus belle des expressions que mon père peut exprimer sur son visage : la fierté. Finalement je crois que c’est quelqu’un qui me donne un peu de reconnaissance qui me manque. Des amis. Mais ça, je suis bien trop garce pour en avoir, et c’est bien dommage… La suite de sa phrase était emplie de modestie tout à fait adorable qu’on pouvait comparée à celle des moines bouddhistes : énormément de sagesse de d’humilité. Je fantasmais sans limite sur sa façon si pure et sa discrétion autrement différente que mon vulgaire caractère vaniteux. Peut-être idéalisais-je ? Sans doute. Mais dans ce monde où tout le monde se marche dessus pour avancer et briller en détruisant le bonheur des autres, je ne peux qu’aimer les dernières personnes comme Karin : dignes de MA confiance. En tout c’est sûr que si je me rencontrais, je ne me ferais pas confiance. Je plissai les paupières et ris doucement, très naturellement.

"Je ne te demande pas ce que tu en penses, je donne mon avis, idiote !"

Je lui tapotais affectueusement la tête de la façon d’une grande sœur prenant soin de ses petits frères/sœurs. Un sourire bienveillant aux lèvres –Ciel ! Ca faisait tellement longtemps que je n’avais pas autant souri !- je jaugeais la progression de son dessin. Il n’avait guère avancé mais c’était relativement compréhensible quand une grande jeune fille aux longs cheveux bleu vient s’immiscer dans votre silence artistique pour mettre une ambiance pas toujours de très bons goûts. Je soupirai désespérée par mon propre comportement en me frappant la tête. D’ailleurs c’était plutôt bête car sur le moment, je voulais juste que le coup soit drôle, burlesque peut-être trop puisque je m’étais vraiment fais mal à la tête. Ma façon de penser et d’agir perfide me perdra… Encore une fois je remuais les lèvres avec des intonations étonnements douces que je ne m’aurais jamais cru capable de produire.

"Moi je te dis que travailler aussi dur c’est un talent que peu de personne sont capables d’avoir. Tu es talentueuse."

J’appuyai lourdement sur le ‘es’. Mon portable sonna avec la musique ‘Allright de Supergrass’. Une musique joyeuse, insouciante et drôle exactement comme la fille que je voudrais être. Je jetai un regard léger et frivole sur l’écran de mon portable bon marché (moi tant qu’il a une coque solide et qu’il ne tombe pas en miette dès la première chute, je me fiche qu’il soit super classe mon cellulaire !) puis découvrit que c’était le Yoann (le skateur) de tout à l’heure qui me harcelait. Il fallait absolument que je l’empêche de continuer à saturer ma boîte de réception. Je l’appelle et c’est réglé. Je me levai en rassemblant ma veste et mes affaires puis fis volte-face un peu à la façon des Sims quand ils se changent pour mieux parler à Karin.

"Bon et bien il va falloir que j’y aille, urgence oblige. Merci du temps que tu m’as accordé, je te revaudrais ça. Si tu passes vers le gymnase, passe me voir, les filles seront ravies de t’accueillir ! Tiens, voici mon numéro de téléphone, c’est le [113-4921]. A la prochaine~ "

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FIN

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Une rencontre inattendue (avec Kana L. Poliakov ^^ ) //Terminé//

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