Un duo épique... [PV Aria'] Hitskin_logo Hitskin.com

Ceci est une prévisualisation d'un thème de Hitskin.com
Installer le thèmeRetourner sur la fiche du thème

Academie Seiko
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

L'académie Seiko ouvre ses portes ! Génie dépressif ? Imbécile heureux ? Elève sadique, professeur masochiste ? Peu importe ! Que vous veniez des 4 coins de la planète pour fuir vos problèmes ou simplement parce que c'est l'école la plus proche, bienvenue

Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Un duo épique... [PV Aria']

2 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

1Un duo épique... [PV Aria'] Empty Un duo épique... [PV Aria'] Jeu 21 Fév - 20:59

Mizuki Asano

Mizuki Asano
J'aime faire du cirque et faire le cirque !

Un duo épique...


Un duo épique... [PV Aria'] Rp_miz10


Mizuki Asano, gamine abordant fièrement ses 17 piges, avait passé toute sa matinée à la cuisine de l’Académie sans que personne ne l’ait remarqué. Comment se faisait-il quand on savait que cette jeune pousse ne se faisait pas si discrète et même plutôt bruyante d’ordinaire ? Tout simplement puisque qu’elle avait trouvé quelque chose d’encore plus bruyant qu’elle : le hard evil metal. Les goûts musicaux de Mizuki était forts et très prononcés : c’était soit trash, provocant et vous arrachant les oreilles soit elle n’écoutait pas. C’est bien pour ça que, aussi fêtarde l’adolescente fut-elle, elle n’allait jamais au concert organisé avec sa classe, trouvant la musique trop douce et pas assez ‘badass’. Toute la matinée, les élèves et les professeurs de l’Académie avaient trouvés moyen de ne pas passer, de près ni de loin vers la cuisine qui sonnait comme les entrailles des enfers. S’explosant quotidiennement les oreilles avec toutes sortes de musiques (musique étant un bien grand mot pour un bruit de se genre qui se composer d’une compilation de cris et d’hurlements), elle ne faisait plus la différence entre le volume à 5 et le volume à 50 donc ça ne l’avait pas gêné le moins du monde que de polluer de façon sonore tout l’étage où la cuisine se trouver. C’était d’ailleurs étrange de la voir faire des pâtisseries toutes plus fines les une autres, demandant une précision infinie tandis qu’elle écoutait sa ‘musique’ aussi fort. Elle n’avait jamais dérapé d’un centième de millimètre en déposant le glaçage d’un cupcake quand venait à rire le chanteur d’un de ses groupes préférés, d’un rire sourd, gras et disgracieux. Non, elle chantait même quelques paroles de sa voix mélodieuse étonnamment mûre pour son fin gabarie. Aujourd’hui, au goûter c’était : macaron à la fleur d’oranger, éclairs pistache/cerise, tartelettes à la myrtille avec une base en sablé breton. De bons gâteaux encore tous chauds que la demoiselle venait d’emballer soigneusement dans une serviette en dentelle blanche et aux bords rouge cerise en satin. Elle les posa dans son sac à dos jaune citron, enleva son tablier qu’elle avait cousu dans son vieu parapluie transparent et le rangea en formant une « cloche » pour donner une protection de plus à ses précieux gâteaux. Un sourire satisfait, la vaisselle faîte, elle débrancha son MP3 de la radio de la cuisine pour le bonheur de tous et le rebrancha aussitôt à son casque audio du jour : celui avec des grenouilles aux yeux mobiles. Elle faisait une adoration particulière pour les casques audio et les collectionner. Elle plaqua le casque sur sa nuque pour pouvoir entendre les conversations alentours et sa musique en même temps. Ses affaires toutes regroupées dans son sac désormais sur son dos, elle sortit de la cuisine sur sa planche à roulette. C’était vraiment un de ces jour où tous les éléments qui te certifie que la personne en face de toi est Mizuki Asano était regroupés : une gamine de la taille de trois pommes aux cheveux verts, un skate, une sucette à la pomme verte en bouche (entre le temps où je vous la décrivais, elle a trouvait le moyen de sortir une de ces fameuses sucettes), un casque à l’apparence bizarre résonnant d’une musique assourdissante, une barrette grenouille et une serpent, et un grand sourire satisfait aux lèvres. Ah, j’avais oublié aussi, un look très très très dout…étrange (pas taper pas tapeeeeer)… Regardons ça de plus près : l’anglo-française avait abordé un de ces mythiques sweat-shirt acheter au rayon homme, trop grand pour elle, évidemment, châtain pâle fourré d’une épaisse fourrure (sans blaaaaaaaague) et avec des oreilles d’ours sur la capuche qu’elle abordait toute contente de son style en couvrant sa tête en dessous. Il y avait même le pompon pour la queue, c’était dire… Puis y dépasser une chemise blanche mis en place de façon maladroite et volontaire pour donner un effet « j’aipasréussiàlaborder » tout à fait adorable. Un skinny beige qui mettait en valeur ses magnifiques jambes minces et fines faisant oublier qu’elles étaient très courtes et pour finir par des baskets en jean foncées compensées aux lacets arc-en-ciel délirants. Sacré Mizu ! Un style excentrique comme elle ! Ce qui changeait de d’habitude c’était qu’elle avait attaché ses cheveux en une couette sur le côté gauche et laissé une mèche pour « tenir compagnie à sa franche pour qu’elle ne se sente pas seule ». Mizuki, c’est vraiment toute un mode de vie ! Elle arriva finalement devant sa chambre, ouvrit la porte et s’y engouffra pour plonger sauvagement sur son lit en choppant au passage son ordinateur portable. Et elle passait en vue l’état de la bourse, l’évolution des euros avec les kosei (monnaie de Seiko) et toutes choses plutôt barbantes pour nous, commun des mortels. Elle, les chiffres, ça l’a passionnait à un point qui fait peur. Pour un cancre pareil qui a encore le niveau de lecture d’une gamine de CE2 et le Q.I d’une huître, il n’y avait vraiment que les langues et le commerce qui la sauvait d’un redoublement. Elle passa vers son miroir et mis des lentilles de couleurs outremer. Elle se barbait de ses yeux noisette et voulait changer. En fait, elle ne sortait jamais un jour sans ses lentilles et cruel fut d’admettre qu’elle les avait zappé aujourd’hui. Puis elle retourna sur son lit tapotant des tas de chiffres incompréhensibles…

2Un duo épique... [PV Aria'] Empty Re: Un duo épique... [PV Aria'] Ven 22 Fév - 18:51

Arianna Balanchine

Arianna Balanchine

* J'étais dans la bibliothèque de l'Académie, vautrée tranquillement sur l'un des fauteuil moelleux qui trônaient un peu partout dans la pièce remplie de livre, quand une musique, si je peux décemment nommé cette assemblage de cris plus animal qu'autre chose ( Et c'est même une insulte aux animaux ! ), retentit. Le son semblait arriver de tout les côté. Je ne m'entendais même plus penser ! Je vis la bibliothécaire s'approcher de moi, un petit objet dans les mains, un sourire qui voulait dire " je suis désolée " aux lèvres. Elle me tendit l'objet sans un mot, car de toute façon, elle savait que je ne comprendrait pas ce qu'elle disait à cause de la musique à fond. Je le pris, la gratifiant moi aussi d'un sourire. C'était un casque audio. Je la regardai, interloquée. Elle compris tout de suite. Elle se dirigea à grandes enjambées vers son bureau et fouilla pendant quelques secondes à l'intérieur d'un tiroir. Elle revint vers moi, tenant elle aussi un casque dans ses mains. Elle mit le casque qui avait une jolie couleur rouge sur sa tête, puis extirpa de la poche de sa veste un Ipod, qu'elle brancha sur le casque. Elle sembla régler le son, puis, satisfaite, l'enleva et le posa délicatement sur ma tête. L' Ipod diffusait une musique reposante : "Stir it up", de Bob Marley ... Mais ça n'étais pas ça qui était fantastique (bien que je ne remette pas en cause la chanson )... On n 'entendait plus du tout la musique délirante qui envahissait jusque là nos oreilles ! Je compris enfin l'utilité de ce casque. Je levai mes yeux violets vers la Bibliothéquaire, qui était repartie vers son bureau quelques instants, le temps de prendre une feuille de papier et un stylo :

écrit sur le papier :
"Ce casque, je te le donne... Tu en auras besoin si tu viens souvent ici ... "

Je la regardai, interloquée et même un poil choquée. Elle donnait comme ça des casques audio à tout ceux qui venaient ici ? Voyant mon air retissant elle écrivit :

"Ne prend pas cet air-là ! J'en ais plein dans mon bureaux, de ces casques-là ! Aller, prend-le..."

Je la regardai ... Elle me faisait la tête du chien battu. Je ris. Elle n'a sûrement pas du l'entendre, à cause du bruit, mais tant pis. Je ne ris pas pour qu'on m'entende... Je la regardai en souriant, puis repris mon air sérieux et lui pris gentiment des mains le papier :

" D'accord, pas besoin de me faire la tête du chien battu. Si vous avez besoin de quelque chose, je suis là... "

*
Elle me sourit encore une fois et me fit un clin d’œil. Puis, elle retira son casque de mes oreilles, en reprenant bien sûr son Ipod ( elle était gentille, mais pas folle ) et retourna s'installer derrière son bureau. Elle paraissait faire le même âge que moi, ou alors seulement quelques années de plus... Je m'empressai de mettre le casque qu'elle m'avait donné, c'est à dire un casque noir... Je décidai que plus tard, j'irai acheté des autocollants qui ont la forme d'une tête de mort et que les collerai dessus. Enfin, seulement une pour chaque côté, en plein centre. Puis je sortis de ma poche mon portable que je branchai sur mon nouveau casque. Je le mis en mode "musique" et écoutai tranquillement de la musique, tout en continuant de lire. Écouter de la musique ne m'avait jamais empêché de lire. C'était tout le contraire. Et j'arrivai même à chanter parfaitement et avec les paroles tandis que je lisais. Mes parents n'avaient jamais compris comment je m'y prenais. Moi non plus d'ailleurs, mais ça ne m'avait pas empêché de continuer. Les musiques défilèrent comme le temps... Soudain, je sentis quelqu'un me tapotai gentiment l'épaule.
Je me retournai, pour faire face à la Bibliothécaire qui, comme je le remarqua à ce moment, s'appelait Lauriane, comme l'indiquait le petit bout de papier plastifier accrochée à sa chemise. Elle n'avait pas de casque sur les oreilles, donc j'en déduisis que la musique avait cessé. Je retirai mon casque et elle me dit :

" Arianna, il est 13 h 30, je vais devoir y aller ... "

Son sourire gêné me traduisait ses mots par : Je suis désolée mais tu dois partir !
Je ne lui demandai même pas comment elle connaissait mon prénom. Elle avait sûrement dû le lire sur le registre qui indique qui rentre et sort de la bibliothèque. Je lui souris aimablement, et marmonnai un "oui" à peine audible... Je me levai et fis face à l'immense étagère où j'avais emprunter le livre. Heureusement, je n'avais juste qu'à me hisser sur la pointe des pieds ( je suis plutôt grande ) pour me trouver à hauteur de l'étalage où se trouvait la place du livre et le reposer à sa place. Puis, je ramassai mes affaires, et sortis tout en saluant Mlle Lauriane.

*
Je traversai de nombreux couloirs en tout genre avant de trouvai celui où je voulais me trouver. il est que je n'avais pas encore trouvé tout mes repaires dans l'Académie. Aujourd'hui, j’emménageais dans la même chambre qu'une fille nommée Mazuka Isini... Ah non, c'est Mizuki Asano ! Je me demande quel genre de fille c'est : Une fille fada de mode... Une fille un peu bizarre ... Une fille qui hait tout le monde... Qui sait ? Je verrai le moment venu.
Même que ce moment va arriver là tout de suite. J' étais devant la porte. Avant d'arriver, j'étais aller récupéré ma valise. Je toquai. Je ne voulais pas paraître impoli dés la première minute !

3Un duo épique... [PV Aria'] Empty Re: Un duo épique... [PV Aria'] Sam 23 Fév - 14:40

Mizuki Asano

Mizuki Asano
J'aime faire du cirque et faire le cirque !

Tapotant sur les touches du clavier fin et plat, Mizuki, restait interdite comme pas deux ce qui tirait de l’exceptionnel. Cette petite n’avait jamais été silencieuse, et toute la journée -si vous aviez la malchance de devoir la supporter TOUTE UNE JOURNEE- elle trouve à faire un commentaire, à rire, à sourire, à crier/hurler, à sauter sur les gens (c’est son trip…), à danser –enfin, danser… Tout est relatif…-, à chanter, à… Bref, tout ce qui se révèle de quelque chose qui produit du bruit. Même pendant son SOMMEIL, elle arrive à parler et à rire, et c’est d’ailleurs plutôt flippant. Alors, qu’elle reste comme ça sur son lit gentiment sans rien dire, on aurait pu la soupçonner de nous cacher une maladie. Bien que ça soit surprenant, ce n’était pas exceptionnel, j’ai un petit peu exagéré : dès qu’elle parle commerce, elle change complètement de personnalité. Là en ce moment elle fronçe les sourcils : la valeur de l’euro a augmenté. Il ne fallait sûrement pas qu’elle échange ses derniers quelques billets d’euro en ce période pour ne pas perdre d’argent. Et ses quelques billets, dit de sa façon la plus grotesque, c’était la moitié de la richesse de l’Irlande. Oui, Mizu est une héritière et de ce fait une véritable bourge. Elle avait sa façon bien à elle de considérer l’argent : soit d’une façon grotesque comme je viens de le citer (quelques billets = son héritage), soit son côté femme d’affaire aux manières qui tire sur l’avarice. Une source inépuisable de paradoxe cette petite.

On frappa à la porte. L’héritière sauta sur ses deux jambes toute étonnée qu’on lui rende visite. Il était plutôt tôt dans l’après-midi –elle jeta un coup d’œil à son ordi portable-, 13h, les retardataires devait encore manger à cette heure-là ! Le fait qu’elle se soit levé aussi vite aurait fait tourner bien des têtes mais non, elle elle se sentait aussi bien qu’allongé. Des mèches de sa couette latérale s’étaient littéralement collées à sa joue avec le mouvement. Le tout donner un aspect encore plus « foufou » et ébouriffé. Mizuki passa un petit coup ses mains sur les plis de son skinny et alla ouvrir toute joyeuse de pouvoir parler à quelqu’un. Il en fallait peu pour la rendre heureuse, mais c’était un de ces plus grandes qualités. Quand elle ouvrit la porte, elle y découvrit une jeune fille au look étonnant, sombre et plutôt chic.



« Ah bah tiens, que vois-je ? Une fille au look adorablement rare ! En plus tu sembles bien chargée, tu as besoin d’aide ? Ma colocataire n’est pas encore arrivée, tu peux entrer si tu veux.»


Non, Mizuki n’avait pas compris que la jeune fille en face d’elle était tout simplement sa colocataire. Mais ça ne changea pas le fait que la petite créature aux cheveux verts et aux yeux artificiellement bleutés soit très gentille et accueillante avec la nouvelle. Elle ne prêta aucun jugement à sa tenue, ne la trouvant ni bizarre ni absurde. Et puis il ne manquerait plus que ça, qu’une fille qui porte des oreilles d’ours sur la tête et un casque en forme de grenouille dise d’une autre personne qu’elle est bizarre ! Sans dire un mot, elle invita la jolie jeune fille à entrer en attrapant sa valise au passage. Le seul problème, c’est que Mizuki a beau être particulièrement sportive, elle n’a de force dans les bras que pour le trapèze et quelques jeux de ballon. La valise était pour la jeune Asano bien trop lourde. Elle se hissa sur ses tous petits doigts de pied et mit la valise sur le lit de sa colocataire, à côté des biscuits. Car oui, tout le boucan qu’elle avait produit en cuisine ce matin n’était autre que les préparatifs de bienvenue de sa colocataire. Pourquoi autant d’attention pour une fille qui va juste dormir sur le lit à côté du sien ? Et bien, Mizuki a toujours vécu dans un milieu de luxe intense. Toujours les suites dans les hôtels américains, énormes et somptueuses. L’argent, elle l’a mais pas la famille. Elle ne connait pas les plaisirs simples d’une balade en forêt avec ses parents, dormir avec ses cousins après une grande journée de fou rire. C’est un rêve qu’elle a toujours voulu réalisé mais qui n’est pas possible. Elle a donc longtemps songé à comment aller se passer une colocation. Mizuki pense en fait inconsciemment à combler le vide émotionnel de son cœur et faisant de sa colocataire sa nouvelle « famille ». Et la famille, ça mérite un accueil digne de ce nom même si elle n’a pas compris qu’elle l’avait déjà sous les yeux.

4Un duo épique... [PV Aria'] Empty Re: Un duo épique... [PV Aria'] Sam 23 Fév - 18:52

Arianna Balanchine

Arianna Balanchine


* Je n'attendis que quelques secondes, mais celles-ci me semblèrent être de longues minutes. J'entendais parfaitement les battements de mon cœur qui accéléraient de plus en plus vite, comme si un danger me guettait... Comment allait-elle être ? Allait-elle m'aimer ne serait-ce qu'un peu? Il y avait vraiment peu de personnes à qui je plaisais, et inversement. La première de ses personnes étant bien sûr ma grand mère, et puis il y avait ensuite son chat. Bizarre que je plaise plus à des animaux qu'à des humains, non ? Je n'eus pas le temps d'élucider la questions, que la porte s'ouvrit sur une jolie fille. Elle était certes plus petite que moi, mais elle était très mignonne : Ses cheveux étaient verts pâle, attachés en couette sur le côté. Elle avait une frange qu'une mèche "suivait" de près, comme si sa "vie en dépendait " ( si l'on part du principe d'une mèche vie ... ). Ses yeux étaient d'un beau bleu, qui semblait être faux, je ne saurais dire exactement pourquoi... Peut être car ils semblaient trop brillant. Mais le plus étonnant était son style, que je qualifierait d'unique. Elle avait un sweet trop grand pour elle, couvert de fourrure. Son skinny mettait en valeur ses jambes minces. Ses baskets dont les lacets étaient couleurs arc-en-ciel ne faisait que confirmer qu'elle avait un style bien à elle... Elle me regarda, et je cru voir des étoiles dans ses yeux ( Et là, je ne pense pas que ce soit à cause de la couleur de ses yeux qui paraissaient fausse ) tandis qu'elle sourit :

" Ah bah tiens, que vois-je ? Une fille au look adorablement rare ! En plus tu sembles bien chargée, tu as besoin d’aide ? Ma colocataire n’est pas encore arrivée, tu peux entrer si tu veux. "

*
Je la regardai, amusé. Si je ne m'étais pas trompé de chambre, j'étais bel et bien sa colocataire. Mais comment aurait-elle pu savoir que j'étais sa coloc', de toute façon ? Avec un temps de retard, je rougis au compliment qu'elle me faisait, que se soit intentionnel ou non, j' en étais ravie. Je sens que l'on va bien s' amusé ensemble, elle commençait vraiment à me plaire :

" Je veux bien, oui ... Je me nomme Arianna, et je suppose que tu es Mizuki ! " dis-je en lui faisant un clin d’œil.

Je souri. Depuis combien de temps je n'avais pas fait de clin d’œil à quelqu'un ? Je ne m'en souviens même plus. Peut être que je n'en faisait plus car c'était une habitude de mon père d'en faire, et qu'après l'accident, je ne voulais plus entendre parler de mes parents. Alors peut être que sans vraiment en être consciente, je n'en faisait plus. J'entrai, essayent d'être le plus naturelle possible. Quand j'avais cette démarche, mamie me disait souvent que je ressemblait à un félin. Ma mère m'aurait sûrement dit d'un ton acerbe d'arrêter tout de suite et que j'avais la démarche d'un pachyderme... Pas très sympathique de la part d'une mère, si vous voulez mon avis. Je posai ma valise dans un coin et regardai autour de moi : La chambre me plaisait. Je m'approchai de la fenêtre. La vue était parfaite. Je me retournai, et souri encore plus à la jeune fille :

" ... En fait, je suis ta coloc' ! "

Je la trouvais tout à fait attendrissante. Elle avait vraiment un style unique en son genre... Je vis aussi qu'elle avait une barette serpent et grenouille... C'était un drôle de mélange. Peut être qu'elle aimait tout ce qui est vert ! Moi, j'aime bien tout ce qui a une tête de mort, alors pourquoi pas par rapport à une couleur ?

*
Je vis alors ce que je n'avais pas remarqué lorsque j'étais face à elle. Son sweet n'était pas ordinaire, seulement recouvert d'une fourrure et trop grand pour elle, il était aussi muni d'une petite queue faite d'un pompon, et la capuche arborait fièrement des oreilles ... d'ours !

"Oh, je n'avais pas vu ! Il est vraiment chouette ton sweet ! "


Mizuki Asano

Mizuki Asano
J'aime faire du cirque et faire le cirque !

Poussant avec précaution la chaise de son bureau pour laisser de la place pour le passage de la jeune fille, Mizuki était toute joyeuse, quasiment guillerette. Elle aimait être entourée, la solitude étant son plus grand mal, elle ne supportait pas de rester trop longtemps seule. La compagnie, elle n’en a pas eu beaucoup quand elle était enfant, à part quelques domestiques qui lui adressaient quelque fois la parole, personne ne s’intéressait à elle. Par contre elle, elle s’intéressait aux autres et au monde extérieur. Tout était bon pour trouver un moyen de distraction, embêter le jardinier avec des questions idiotes comme par exemple « quand vous portez un tablier vert c’est pour ne pas effrayer les plantes ? Vous pensez qu’avec ma robe rose, les fleurs ne me souriraient plus ? » ou encore en harcèlent le majordome pour qu’il lui donne les clefs du placard… Alors dès qu’elle en a eu l’occasion elle a toujours été gentille avec les autres et elle s’est fais beaucoup d’amis. Ca peut être un peu vantard de ta part mais se faire n’est pas difficile, il suffit d’aller vers les autres en enfermant sa timidité à double tours dans son cœur et le tour est joué !

Plaçant rapidement quelques oreillers sur le lit de sa future colocataire et faisant mine à la nouvelle de s’installer dessus, Mizuki alla soi-même s’asseoir sur son lit en tailleur. Elle alla s’adosser contre le mur pour avoir une position plus confortable quand sans prévenir la demoiselle se présenta sous le prénom d’Arianna. Et elle connaissait même son prénom ! Un instant de vanité vient à Mizu quand elle se dit qu’Arianna connaissait son nom car elle était populaire. Mais après quelques secondes, elle se dit qu’une nouvelle avec une valise et qui s’était perdue dans les couloirs n’avaient peut-être pas que ça à faire que d’écouter les ragots des gens ! En tout cas, en regardant avec plus de précision, cette jeune fille était vraiment magnifique : une silhouette agréable, une coupe chic avec une teinte violette très originale qui te faisait beaucoup aux cheveux de Kiyumi, et un style bien à elle, unique. Mizuki comprit d’Arianna qu’elle faisait un minimum attention à ce qu’elle mettait, pas comme certains qui mettent tous mes vêtements qui ne sont pas encore dans le panier à linge sale ! Peut-être une compagnie pour ta prochaine fashion week ? L’idée t’enchantant, tu ne perdis pas de temps pour proposer à Arianna de t’accompagner à la semaine que toutes les jeunes filles passionnées de mode ne rateraient pour rien au monde.



« Eh mais tu supposes très bien ! Enchantée Arianna, moi c’est… enfin tu le sais déjà, hein. Elle rit puis reprit. J’ai remarqué que tu t’habillais avec soin et je me demandais si accepterait de m’accompagner à la prochaine fashion week qui se déroule à Milan cette année. J’adore la mode, je fais d’ailleurs moi-même la majorité de mes vêtements alors une semaine mode c’est vraiment le bonheur ! »


L’excentrique comme si elle s’exécutait de quelque chose qu’elle avait dit qu’elle ferait, alla attraper quelques vêtements confectionnaient par ses soins pour imager ses propos. Mizuki prit trois vêtements qu’elle avait cousu il n’y avait pas trop longtemps et les montra à Arianna : une robe rayée marron foncé et chocolat avec un nœud telle ceux qu’on voit sur les papiers cadeaux à Noël sur le côté gauche de sa poitrine, cintrée et froncée sur les hanches ; un trois-quarts cousu dans un parapluie transparent ; un mini chapeau bleu nuit avec quelques plumes et une petite voilette qui vous donne l’étoffe d’une grande dame. Plutôt fière d’elle, la jeune fille dévoila une fois encore son sourire plein de dents. Mizuki se sentait très en confiance avec elle, elle l’appréciait beaucoup. Quels étaient ses magasins préférés ? Ce qu’elle préférait manger ? Dès que quelqu’un lui plaisait, il fallait absolument qu’elle en connaisse encore plus de lui, c’était vital pour la petite aux cheveux verts. Pensant pouvoir lui demandait où elle avait acheté sa ceinture tête de mort, car elle visualisait déjà comment transformer la boucle en broche, elle fut prise au dépourvu quand celle-ci lui avoua malicieusement qu’elle était sa colocataire. La circassienne tomba des nus. Mais c’est pas possiiiiible, lui avait-elle fait un bon accueil ? Ne la trouvait-elle pas bizarre qu’elle propose à n’importe qui de l’accompagner en séjour dès leur première rencontre ? Tentant tant bien que mal de se calmer, Arianna la complimenta sur son sweet. Expirant comme désormais très stressée, elle attrapa les biscuits enveloppés dans un foulard argenté et toute rougissante, tandis brusquement les bras vers Arianna lui faisant mine de se servir.

« Aaaaaaaaah ! C’est pas possible d’être aussi étourdie, pardon pardon pardon ! Accepte ces biscuits que j’ai confectionnés pour toi ce matin! Si j’avais su je me serais comportée bien mieux que je ne l’ai fais ! »

Rouvrant les yeux, les joues brûlantes, elle précisa quand même mais d’une toute petite voix cette fois ci qu’il s’agissait de macarons à la fleur d’oranger, d’éclairs pistache/cerise, et de tartelettes à la myrtille sur une base en sablé breton.

Arianna Balanchine

Arianna Balanchine

* La jeune fille poussa quelques oreillers et les plaça correctement sur l'un des deux lits, de façon à ce que quelqu'un puisse s'asseoir en tout confort. Puis, elle fit de même pour le lit d'en face, où elle s'assit. Cela semblait être une invitation à m'asseoir. Je m'assis sur le lit qu'elle avait si bien préparer. Les draps étaient parfaitement bien mis, et d'un couleur tout à fait superbe. Le fond était d'un beau violet et dessus, des arabesques noirs et blanches allaient dans tout les sens. Elle me répondit alors d'un air très joyeux :

" Eh mais tu supposes très bien ! Enchantée Arianna, moi c’est… enfin tu le sais déjà, hein. * Elle rit puis reprit. * J’ai remarqué que tu t’habillais avec soin et je me demandais si accepterait de m’accompagner à la prochaine fashion week qui se déroule à Milan cette année. J’adore la mode, je fais d’ailleurs moi-même la majorité de mes vêtements alors une semaine mode c’est vraiment le bonheur ! "

Je la regardai, aux anges. Une adoratrice de mode ! Je failli sautai de joie. Aller à Milan avec elle ? Mais oui ! Sans problème ! J' y suis déjà aller, et j'adore vraiment cette ville... Et puis aller à une fashion week... Ca serait vraiment le top du top. Cette fille avait l'air de plus en plus sympathique. Mizuki se leva, elle aussi semblait aux anges. Elle prit quelques vêtements et me les montra. Elle les avait fait elle-même. Ils étaient vraiment mignons. A dire vrai, la robe me plaisait vraiment beaucoup. Elle était cintrée juste comme il fallait et arborait un joli nœud. Les rayures étaient une bonne idée. Elles mettaient en valeur les tailles fines. Cette robe aux couleurs marrons chocolats était tous simplement par-faites ! J'allais la complimenter sur cette robe magnifique quand je vis son teint virer du rosé à blanc. Je pouvais presque voir au travers. Puis, elle redevint rose, puis rouge. Elle me tendit tout à coup un boite de biscuit :

" Aaaaaaaaah ! C’est pas possible d’être aussi étourdie, pardon pardon pardon ! Accepte ces biscuits que j’ai confectionnés pour toi ce matin! Si j’avais su je me serais comportée bien mieux que je ne l’ai fais ! "

Je la regardai, interdite. Mal comportée ? Mais pas du tout ! Je l'ai trouvée tout à fait super ! Je souri et lui répondit, prenant un ton que je voulais rassurant :

" Mais non, pas du tout ! Tu as été parfaite Mizuki... Ne t'excuse pas ! "

Je ne pu m'empêcher de rire tout en prenant un biscuit. J'entendis Mizuki parler de macarons, d’éclairs, et de tartelettes à la myrtille sur une base de je-sais-pas quoi. Ma grand-mère est vraiment un cordon bleu en cuisine. Est-ce que Mizuk serait capable de rivaliser avec elle ? Je mordis à pleines dents dans mon macaron orange. En moins de deux secondes, je l'avais dévoré. Me direz-vous, c'est facile de manger aussi vite un aussi petit macaron ! Hé bien non. Je n'ai laisser s'échapper aucune miettes. D'une part parce que ce serait très malpolie vis-à-vis de Mizuki, qui avait apparemment fais le ménage et tout préparé pour mon arrivée, d'autre part parce que ce macaron était succulent.

" D'ailleurs, je n'aurais pu rêver d'une colocataire aussi cool que toi ! Il faudra que tu me refasse de ces petits macarons, ils sont super bon ! "

Pour illustrer mes propos, je repris d'un gâteau, et croquai dedans. Ah ! Celui là était à la myrtille !

Mizuki Asano

Mizuki Asano
J'aime faire du cirque et faire le cirque !

Rassurée par les gentilles paroles d’Ari’ et par son petit rire léger, les traits de la jeune fille s’apaisèrent. Elle-même attrapa un éclair puis croqua dedans. Le goût de la pistache l’emportait un peu sur la cerise griotte ce qui déplaisait à Mizuki. D’un autre côté, elle avait mieux réussi la pâte à éclair qu’à son habitude et ce petit détail ne la rendait pas peu fière. La jeune fille s’était inventée une recette d’éclair, en extrayant les points forts et les astuces d’une bonne vingtaine de recette souvent empruntés à la bibliothèque ou simplement trouver sur le net. La fille aux cheveux verts n’étaient pas une grosse mangeuse, même loin de là : de la viande, des légumes et un bout de pain, elle ne coûte pas chère la petite ! Soit dit en passant, elle n’est pas spécialement gourmande non plus, mais elle s’est prise de passion pour la pâtisserie, l’art du grammage culinaire par excellence. Peut-être est-ce du à sa passion des chiffres ? Elle n’aimait pas les mathématiques pour autant, mais l’économie elle adorait ça. Plus jeune et même actuellement, Mizuki avait toujours tout fait pour ne pas ressembler à ses parents, être le plus différent possible d’eux, s’opposait à ses paternels tant haïs. Tous deux sont à la tête du département Est de la bourse de Londres. La finance est leur métier. Et sur point, ils se ressemblent…

Le physique avantageux de l’adolescente qui se trouvait en face de Mizuki semblait exprimer avec évidence quelque chose pour notre lycéenne aux cheveux verts. La robe couleur du chocolat, avec quelques modifications menées sur la taille, les hanches et les bretelles lui iraient sans aucun doute à ravir. Une inspiration artistique envahissant la circassienne, ses petites jambes et ses bras se mirent en œuvre tous seuls. Mizuki sortit son nécessaire de couture, un mètre à mesurer et la fameuse robe. Installant tout son matériel sur son lit, elle se tourna vers Aria. Pourtant pas très organisée, tout ce qui concerner les choses qu’elle aimait tout particulièrement, la fille aux cheveux verts possédait une organisation à en faire pâlir de rage les pires perfectionnistes. Appliquée dans ses passions et b*rdéliques dans tout le reste, l’excentricité de la jeune fille commençait par là. Seulement si ce côté de sa personnalité ne s’arrêter que par là, la jeune fille aurait peut-être été moins ‘spéciale ‘. Bizarre, spéciale, unique, tout le champ lexical de ce qu’on appelle familièrement le ‘bizarroïde’ colle à la peau Mizuki et ça ne saurait que la rendre plus fière !



« Tu permets que je prenne ton tour de taille ? Je suis sûre que la robe que je t’ai montré tout à l’heure siérait à ravir avec ton tien pêche. D’ailleurs comment fais-tu pour en avoir un aussi brillant et éclatant ? Le mien reste aussi rose que celui des poupons, c’est agaçant ! »


Ronchonnant sans beaucoup de classe, elle s’empara du mètre mesureur et le déposait sagement sur tes genoux.

8Un duo épique... [PV Aria'] Empty Re: Un duo épique... [PV Aria'] Mer 12 Juin - 17:52

Arianna Balanchine

Arianna Balanchine

 * Mizuki sembla s'apaiser en m’entendant rire. Je pris une petite pâtisserie ressemblant à un éclair. Mizu' avait fait des petites douceurs exprès pour mon arriver... Je ne pouvais lui faire l'offense de ne pas manger au moins une pâtisserie de chaque "style" ! Bon, j'avoue qu'en voyant ces magnifiques gâteau à l'aspect aussi beaux qu'ils étaient bon sur mon palet, je ne pouvais résister. Elle fit comme moi, prenant entre ses doigts fins un petit éclair. Savourant avec délice mon éclair, j'essayais de le manger le plus lentement possible. Mais soudain, je senti un regard me transpercer de part en part. On m'observait de la têtes aux pieds. Je levai un sourcil, tout en levant les yeux pour chercher des yeux Mizuki, la seule personne présente ici. Celle-ci semblait concentrée à l'extrême. Tout à coup, la silhouette de la jeune fille qui, un peu plus tôt, était immobile, se mit en mouvement. Elle sortit de nul part une trousse , et en étala le contenu sur son lit. C'était un nécessaire de couture. Elle s'assit sur son lit, à côté de ces affaires. S'emparant d'un mètre mesureur, elle le posa sur ces genoux avant de dire :




" Tu permets que je prenne ton tour de taille ? Je suis sûre que la robe que je t’ai montré tout à l’heure siérait à ravir avec ton tien pêche. D’ailleurs comment fais-tu pour en avoir un aussi brillant et éclatant ? Le mien reste aussi rose que celui des poupons, c’est agaçant ! "



Je souri. Je ne pouvais tout simplement pas refuser. C'était hors de question. Quelle fille pourrait refuser ? Enfin moi, dans tout cas, ça m'était impossible. On me proposait de prendre des mesures pour ajuster une belle robe ? J'en suis ravie ! Et en plus, elle venait de me complimenter. Je m'approchai d'elle, et me plaçai de façon à ce qu'elle puisse faire ce qu'il fallait avec le mètre mesureur. Cette jeune fille... Je commençai vraiment à l’apprécier. D'abord, elle m'offrait un accueil parfait, accompagné d'une invitation à Milan et bien entendu de merveilleux gâteaux, et ensuite, elle me proposait de prendre mes mesures car elle pensait qu'une robe de sa confection pourrait m'aller à ravir ? Jamais personne ne m'avait jamais réservé pareille accueil. Et quel talent ! Je me demande si un jour je pourrais créer tout comme elle une robe où un ensemble. Je pourrais dire à ma grand-mère : Hé regarde Mamie ! Je ne suis pas une bonne à rien ! Il faudrait qu'un jour, je présente Mizu' à grand mère. Ces deux -là pourraient s'entendre. Elles ont toutes les deux la passion des petits gâteaux et de la mode. La mode ; c'est d'ailleurs la seule chose que ma grand-mère a transmise à ma mère. Je regardai Mizuki et lui répondit :

" Bien sûr que je suis d'accord ! Qui ne le serait pas pour une belle robe ? "

Mizuki Asano

Mizuki Asano
J'aime faire du cirque et faire le cirque !

Les professeurs ne sauront que trop souvent vous le dire : Mizuki est une grande rêveuse. Jamais les pieds sur terre, attentive en cas d’extrême nécessité, ce n’est pas l’élève la plus sérieuse. Elle est délurée, drôle, tout le contraire de timide et bien intégrée dans la classe mais vraiment tout sauf une élève modèle ! Prenons ces mêmes professeurs et mettons les à côté de Mizuki quand elle fait quelque chose en rapport avec la pâtisserie, le sport ou la couture et ils n’en croiront pas leurs yeux de la voir si attentive !

En fait, on peut dire que Mizuki est une manuelle, tout ce qui touche de près ou de loin au bricolage, à l’artisanat, elle en est fervente et non-gourde. Non pas que la jeune fille soit très talentueuse mais plutôt qu’elle possède une persévérance accrue et une patience remarquable. Demandez-lui ce qu’elle pense de l’intelligence si vous en avez l’occasion. Elle vous répondra qu’elle n’en possède pas pour ce qui est des cours, remarque ponctuée par des rires et des sourires, mais qu’elle pense qu’il en existe une qui se mesure autrement qu’avec des examens et des bulletins scolaires. Celle-ci, elle la possède et ce n’est pas comme si elle ne le savait pas.

A l’ouvrage, elle ne voyait que le bout de tissu et son aiguille, et encore. Mizuki lança à la sauvette un bras qui tâtonna un long moment –ce qui ne manqua pas de l’agacer-  avant de trouver l’objet convoité : la télécommande de la chaîne-hifi. Ainsi le petit manège du matin recommença, les cris d’animaux, stridents. Un mètre mesureur autour du cou, la couturière marqua une petite pose en essayant de se rappeler les bases de la couture, se les récitant comme on réciterait une poésie. Elle avait un regard fixe, stable très légèrement dans le vague accompagné d’un visage sans sourire et de sourcils sans expression. Cela signifiait clairement qu’elle était très concentrée.

Après avoir raccourci, les bretelles, et ajustée les hanches, elle s’attaqua à la taille, chose la plus longue à faire mais pas la plus compliquée. Faisant un petit mouvement en arrière avec ses épaules, histoire de se décontracter un peu, son visage s’apaisait, les muscles se relâchant. A part les hurlements de heavy métal de derrière, les deux colocataires qui, n’ayons pas peur de le dire, formaient un duo épique étaient restées muettes comme des carpes. Engageant la conversation d’un air tout aussi enjoué qu’à son habitude, un joli sourire à faire fondre sortit le beau de son nez.


« Je ne suis pas une professionnelle, ça c’est sûr mais je trouve que je m’en sors pas trop mal, tu ne trouves pas ?  »


Suivi un furtif coup d’œil que Mizuki n’aurait peut-être pas du entreprendre puisqu’elle piqua au moins une demi-dizaine de fois Aria, c’étant trop éloignée de ses pensées terre-à-terre de costumière. Servant des excuses par milliers si ce n’eut été plus, la petite fourmi verte acheva son ouvrage.

« Voilà ! C’est fait, j’ai terminé et mes yeux ne me trompaient pas, cette robe est parfaite pour toi, je te l’offre ! »


Admirant fièrement son labeur, elle rangea à la va-vite tout son bric-à-brac, trop pressée de retourner vers Arianna. Choppant un biscuit, elle l’avala d’une traite. Elle n’avait pas pensé qu’Arianna puisse la trouver impolie où manquant de bonnes manières. Au pire, si la jeune fille faisait une remarque, elle lui servirait l’excuse de « après l’effort, le réconfort ! ». Tournant autour de ses doigts, ses cheveux vert couleur gazon, Mizuki s’assit en tailleur et commença à réaliser que les présentations avait été un peu courtes et très peu approfondies.

« Je passe vraiment trop facilement du coq à l’âne ! Au fait, je m’appelle Mizuki, comme tu le sais déjà, mais surtout Mizuki Asano de mon nom complet ! Je suis lycéenne en Première, ce qui me donne l’âge de 17 ans et je suis de nationalité franco-anglaise. J’avoue que je n’ai vu que très rarement la France mais ma passion pour la pâtisserie vient de mon voyage là-bas, si tu savais comme la nourriture y est exquise ! »

10Un duo épique... [PV Aria'] Empty Re: Un duo épique... [PV Aria'] Dim 4 Aoû - 21:32

Arianna Balanchine

Arianna Balanchine

Mizuki tâtonna derrière elle un moment. Je me demandai ce qu'elle pouvait bien chercher. Son regard s'éclaira lorsque elle attrapa enfin l'objet tant convoité : une télécommande. Apparemment, celle-ci commandait la chaîne hi-fi. Je me demandai quel genre de musique elle écoutait. En entendant des voies commencer à crier, j'eus ma réponse. Du métal ! Comment une si petite chose    mignonne à croquer pouvait-elle écouter une musique si agressive ? Je faillis me frapper le front de ma main. Toi aussi tu écoute de cette musique ! Je ne vois pas en quoi elle serait différente de toi. D'ailleurs, en la regardant de plus près, elle avait un petit quelque chose en plus... Une petite lueur rebelle dans les yeux ? Peut être bien … Je ne pu réprimer un sourire. Décidément, cette fille avait tout pour me plaire... J'écoutai attentivement la musique qui résonnait dans mes oreilles comme si   ça avait été une berceuse. Je la vis alors s'activer... ses mains semblaient bouger de façon presque surhumaine... Elle commença par les bretelles. Elle les raccourcit de plusieurs centimètres. Ensuite, elle s'attaqua à mes hanches, puis elle finit en ajustant la taille. Elle fit un petit geste d'épaule, comme pour se décontractée, puis me sourit. Elle devait être contente de son travail :

« Je ne suis pas une professionnelle, ça c’est sûr mais je trouve que je m’en sors pas trop mal, tu ne trouves pas ?  »

Je lui répondit d'un signe de tête affirmatif. Malgré les nombreux petits dérapages en matière d'aiguilles... tout était parfait :
« Voilà ! C’est fait, j’ai terminé et mes yeux ne me trompaient pas, cette robe est parfaite pour toi, je te l’offre ! »

Je lui fit le plus beau sourire que j'avais. Un de ceux que l'on pourrait décrire comme partant d'une oreille et qui finissait sa course vers l'autre oreille. Bref, un sourire parfaitement sincère... Pendant que je tournoyait sur moi-même, vraiment heureuse du résultat, la jeune couturière rangea tout son matériel. Elle aussi, semblait avoir été contaminé par ma joie. Elle souriait, un air satisfait émanant de tout son être. Elle piqua de nouveau un biscuit. Je me demandai, amuser, où pouvait-elle engranger toute cette nourriture. Même moi, je ne pouvais engloutir autant de sucreries :

« Je passe vraiment trop facilement du coq à l’âne ! Au fait, je m’appelle Mizuki, comme tu le sais déjà, mais surtout Mizuki Asano de mon nom complet ! Je suis lycéenne en Première, ce qui me donne l’âge de 17 ans et je suis de nationalité franco-anglaise. J’avoue que je n’ai vu que très rarement la France mais ma passion pour la pâtisserie vient de mon voyage là-bas, si tu savais comme la nourriture y est exquise ! »

Je me sentit rosir. A chaque fois que l'on me faisait un compliment sur mon pays d'origine, ça me mettais de suite de bonne humeur :

« Oh, je suis flattée ! Je suis née à Paris... alors tu penses bien que je connais tout ça ! ( je me mis à rire puis reprit, d'un ton un peu plus sérieuse:) Je suis moitié Française, moitié Italienne. Je suis en Terminale, et j'ai dix-sept ans, tout comme toi ! Ah, au fait, je m'appelle Arianna Balanchine ! »

C'est à ce moment-là que choisit la chaîne hi-fi pour s'arrêter. Le morceau était finit. J'eus une idée. Puisque Mizuki aimait la musique métal, je me demandais si elle connaissait cette musique-ci. Je la regardai. Oui, c'était possible. Je farfouiller dans ma valise, à la recherche du CD que je voulais lui faire écouter. Quand je l'eus trouvé, je regardai Mizuki tout en disant :

« Puisque tu aimes la musique métal, puis-je te faire écouter ce morceau ? Je ne sais pas si tu  le connais … on verra bien ! »

Sans attendre de réponses, j'ouvris délicatement le couvercle de l'engin, et y plaçai mon CD. Puis, je fis passer les playlists jusqu'à trouver LA chanson espérée. Je me retournai au moment ou la chanson commençais. Au début, une guitare. Puis une deuxième... puis elles jouaient en tutti. Puis Le chanteur arrivait. Je connaissais par cœur le déroulement de cette chanson. Au début c'était doux,  surtout pour du métal. Le seul moment que j'aimais moins, c'était la fin. Je regardai Mizuki, essayant de déchiffrer ses émotions...


A écouter avec <3 ( c'est la musique qu'Arianna mets ^^ https://www.youtube.com/watch?v=aSNJ00iAZ7I

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum