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* Ce matin-là, je me réveillai beaucoup plus tôt que prévu. Quand ça arrivait, je pouvais être sûre que je n'arriverais pas à me rendormir. Comme à chaque fois, je me levai et sans faire de bruit, je pris un livre qui se trouvais sur mon bureau. Puis, j'ouvris délicatement la fenêtre, juste assez pour pouvoir m'accouder au rebord. L'air frais me ravigota. Le soleil venait à peine de commencer à pointer le bout de son nez. Les oiseaux chantaient. J'ouvris mon livre, et commençai ma lecture. Cela devait bien faire la vingtième fois que je lisais ce livre, mais à chaque fois, c'était comme si je le découvrais... Je lisais beaucoup de livres en peu de temps, si bien que quand il fut l'heure de commencer à me préparer, j'avais déjà finis mon livre, qui faisait bien six-cent cinquante pages. Beaucoup de personnes se demandent comment je fais. Et je répond à chaque fois, a-u-c-u-n-e idée...
J'allai dans la salle de bain, et en ressortie une dizaine de minutes plus tard, vêtu seulement de ma serviette, coincée sous mes aisselles. Je me plaçai devant mon armoire. Bon, qu'allais-je mettre aujourd'hui? Je n'eus pas à réfléchir bien longtemps. Je m'habillai. J'avais ma veste préférée, une veste dans le style militaire, couleur olive, doté d'un col et de boutons argentés. La seule différence est que celle-ci s' arrêtait à mis-ventre, et donc que mon nombril était découvert. Ma jupe s'accordait parfaitement avec. Elle était elle du même ton et sa ceinture arborait fièrement une tête de mort toute pareille à celle qui était brodé sur mon cache - œil. Je tournai plusieurs fois sur moi-même, devant le miroir. Puis, je me coiffai. Je n'avais bien sûr pas grand chose à faire avec mes cheveux puisqu'ils étaient cours, mais bon. Puis, je préparai mon sac. Quand ce fut fait, je le fit glisser sur mes épaules, et je sortie. Je me rendis au réfectoire. Bien oui, j'avais faim. Ça vous pose un problème? Je fis la queue, et j'obtins un bol rempli de céréales.
Après avoir dévoré mon bol, je débarrassai mes affaires et sortie. Direction le gymnase. Je me demande bien quel sport nous allions faire. Pour ne pas arrivé en retard, et ne pas attiré sur moi les foudres du prof de sport, je trottinai jusqu'au gymnase. Un grand bâtiment de ciment, gris souris. Si on ne s'était pas trouvé dans l'Académie, on aurait pu croire que c'était une prison. Enfin, c'était juste mon impression. Dés rentrée, je me dirigeai vers les vestiaires. En un clin d' œil, j'avais mis mon jogging noir, mes baskets noires, mon t-shirt noir. Promis, je n'avais pas fait exprès de ne prendre que des affaires noires... Je sorti du vestiaire. Quelques filles me regardaient. Puis, elles chuchotaient entres-elles. Comme si elles croyaient que je ne les entendaient pas ! Je n'y prêtai pas attention, et m'assis avec le reste du groupe, mais un peu à l'écart. De toute façon, j'étais sûre à cent pour cent que personne ne me choisirait pour les équipes. Les équipes furent formées, et il ne restait que moi. Je soupirai. Des fois, j'aimerais bien me tromper sur mes raisonnements. Le professeur dû tirer à la courte paille pour qu'un équipe m'accepte... Quelle bande d'idiots... A contre cœur, je me levai, et rejoins mon "équipe". Malheureusement pour les équipes adverses, le seul cour où je pouvais me défouler était bien le sport, et je n'avais pas l'intention de les laisser gagner...
A la fin du cour, mon équipe avait gagné tout les match de volley à 6 contre 2, 3 ou 4 points pour les plus forts. Personne ne me remercia. Ça n'était qu'une bande d'ingrats... Je me changeai et ressorti du vestiaire, complétement lessivée. Je pris mon emploi du temps. Quel était mon prochain cour ? Je soupirai encore une fois : Math. Quelle horrible cour ! De tous les professeurs, ceux de math sont de loin les pires. Jamais l'un d'eux ne m'a compris. Toujours à me réprimander, ou alors, ils ne me voient pas. A la fin de l'année, c'est tout juste s'ils se souvienne que j'existe. J'arrivai devant la salle. Ses murs étaient recouvert de multitudes de posters sur les math, si bien qu'il y avait très peu d'endroit où l'on distinguait la vraie couleur du mur, le blanc. Je m'installai au dernier rang. Le professeur arriva, et commença son cour. Tiens, il était de bonne humeur aujourd'hui. Après seulement dix minutes de cours, je n'y tint plus. Sans en avoir conscience, je levai la main. Pendant une seconde, son regard exprima sa surprise. Ah, il ne me reconnaissait pas ? Ça ne m'étonne pas le moins du monde. Mais ces secondes passées, son sourire revint, et il me fit signe de parler. J'inventai une excuse à peine crédible, qui m'autorisais à partir du cour. Avec l'agilité d'un chat, en quelques pas, j'étais dehors. Mon sourire était revenu. Où allais-je pouvoir aller? Je me baladai dans les couloirs un moment. Ils étaient désert. Une chance pour moi. Puis, j'arrivai dans un cul-de-sac. Je regardai la porte qui se trouvai à ma gauche. Mon sourire s'élargit. Une bibliothèque ! C'était l'endroit idéal. J'y entrai.
VS
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------* Ce matin-là, je me réveillai beaucoup plus tôt que prévu. Quand ça arrivait, je pouvais être sûre que je n'arriverais pas à me rendormir. Comme à chaque fois, je me levai et sans faire de bruit, je pris un livre qui se trouvais sur mon bureau. Puis, j'ouvris délicatement la fenêtre, juste assez pour pouvoir m'accouder au rebord. L'air frais me ravigota. Le soleil venait à peine de commencer à pointer le bout de son nez. Les oiseaux chantaient. J'ouvris mon livre, et commençai ma lecture. Cela devait bien faire la vingtième fois que je lisais ce livre, mais à chaque fois, c'était comme si je le découvrais... Je lisais beaucoup de livres en peu de temps, si bien que quand il fut l'heure de commencer à me préparer, j'avais déjà finis mon livre, qui faisait bien six-cent cinquante pages. Beaucoup de personnes se demandent comment je fais. Et je répond à chaque fois, a-u-c-u-n-e idée...
J'allai dans la salle de bain, et en ressortie une dizaine de minutes plus tard, vêtu seulement de ma serviette, coincée sous mes aisselles. Je me plaçai devant mon armoire. Bon, qu'allais-je mettre aujourd'hui? Je n'eus pas à réfléchir bien longtemps. Je m'habillai. J'avais ma veste préférée, une veste dans le style militaire, couleur olive, doté d'un col et de boutons argentés. La seule différence est que celle-ci s' arrêtait à mis-ventre, et donc que mon nombril était découvert. Ma jupe s'accordait parfaitement avec. Elle était elle du même ton et sa ceinture arborait fièrement une tête de mort toute pareille à celle qui était brodé sur mon cache - œil. Je tournai plusieurs fois sur moi-même, devant le miroir. Puis, je me coiffai. Je n'avais bien sûr pas grand chose à faire avec mes cheveux puisqu'ils étaient cours, mais bon. Puis, je préparai mon sac. Quand ce fut fait, je le fit glisser sur mes épaules, et je sortie. Je me rendis au réfectoire. Bien oui, j'avais faim. Ça vous pose un problème? Je fis la queue, et j'obtins un bol rempli de céréales.
Après avoir dévoré mon bol, je débarrassai mes affaires et sortie. Direction le gymnase. Je me demande bien quel sport nous allions faire. Pour ne pas arrivé en retard, et ne pas attiré sur moi les foudres du prof de sport, je trottinai jusqu'au gymnase. Un grand bâtiment de ciment, gris souris. Si on ne s'était pas trouvé dans l'Académie, on aurait pu croire que c'était une prison. Enfin, c'était juste mon impression. Dés rentrée, je me dirigeai vers les vestiaires. En un clin d' œil, j'avais mis mon jogging noir, mes baskets noires, mon t-shirt noir. Promis, je n'avais pas fait exprès de ne prendre que des affaires noires... Je sorti du vestiaire. Quelques filles me regardaient. Puis, elles chuchotaient entres-elles. Comme si elles croyaient que je ne les entendaient pas ! Je n'y prêtai pas attention, et m'assis avec le reste du groupe, mais un peu à l'écart. De toute façon, j'étais sûre à cent pour cent que personne ne me choisirait pour les équipes. Les équipes furent formées, et il ne restait que moi. Je soupirai. Des fois, j'aimerais bien me tromper sur mes raisonnements. Le professeur dû tirer à la courte paille pour qu'un équipe m'accepte... Quelle bande d'idiots... A contre cœur, je me levai, et rejoins mon "équipe". Malheureusement pour les équipes adverses, le seul cour où je pouvais me défouler était bien le sport, et je n'avais pas l'intention de les laisser gagner...
A la fin du cour, mon équipe avait gagné tout les match de volley à 6 contre 2, 3 ou 4 points pour les plus forts. Personne ne me remercia. Ça n'était qu'une bande d'ingrats... Je me changeai et ressorti du vestiaire, complétement lessivée. Je pris mon emploi du temps. Quel était mon prochain cour ? Je soupirai encore une fois : Math. Quelle horrible cour ! De tous les professeurs, ceux de math sont de loin les pires. Jamais l'un d'eux ne m'a compris. Toujours à me réprimander, ou alors, ils ne me voient pas. A la fin de l'année, c'est tout juste s'ils se souvienne que j'existe. J'arrivai devant la salle. Ses murs étaient recouvert de multitudes de posters sur les math, si bien qu'il y avait très peu d'endroit où l'on distinguait la vraie couleur du mur, le blanc. Je m'installai au dernier rang. Le professeur arriva, et commença son cour. Tiens, il était de bonne humeur aujourd'hui. Après seulement dix minutes de cours, je n'y tint plus. Sans en avoir conscience, je levai la main. Pendant une seconde, son regard exprima sa surprise. Ah, il ne me reconnaissait pas ? Ça ne m'étonne pas le moins du monde. Mais ces secondes passées, son sourire revint, et il me fit signe de parler. J'inventai une excuse à peine crédible, qui m'autorisais à partir du cour. Avec l'agilité d'un chat, en quelques pas, j'étais dehors. Mon sourire était revenu. Où allais-je pouvoir aller? Je me baladai dans les couloirs un moment. Ils étaient désert. Une chance pour moi. Puis, j'arrivai dans un cul-de-sac. Je regardai la porte qui se trouvai à ma gauche. Mon sourire s'élargit. Une bibliothèque ! C'était l'endroit idéal. J'y entrai.
Dernière édition par Arianna Balanchine le Ven 29 Mar - 18:53, édité 2 fois