Les différences s'attirent et semblent s'apprécier
Rares sont les fois où on arrive à tirer du lit Mizuki. Et bien ce samedi, en était une... Depuis la veille, l'excitation battait son plein. On dit souvent qu'il ne faut pas dire oui à un inconnu pour pouvoir se rencontrer. Et bien cette fois-ci, allons casser le mythe de cette petite fille qui se fait enlever ! Non Mizuki n'est plus une enfant, et puis c'est une fille dont elle a affaire. Une très jolie voix... Elle n'avait parler qu'une bonne dizaine de minutes, mais c'en était plutôt risible... Et puis une rencontre, c'est un moyen de pouvoir créer des liens. Et Mizuki est très ouverte de ce côté-là. S'ouvrir aux autres, c'est un moyen de s'ouvrir au monde. Ca enferme la petitesse d'esprit, et on devient ouvert et à l'écoute. Tout ça, Mizuki n'a jamais semblé très fermé d'esprit. En fait, elle a tout fait pour ne pas être comme ses parents, qui eux étaient d'un racisme, imprononçable... Elle avait donné rendez-vous à la jeune fille dans un lieu qu'elle connaissait bien : le cirque. Que dire, si elle ne connaissait bien, elle connaissait très bien cette endroit ! Mizuki était et est toujours, une très grande artiste dans le monde du spectacle. Tout le monde la connaissait ! Où qu'elle allait, sa légende de grande trapéziste la poursuivait... Équilibriste de talent, dans la vie quotidienne, elle n'était pas vantarde. Mais quand il s'agissait du cirque... La modestie ne l'étouffe pas comme on dit ! Mizuki est très sociale. Elle est même TROP sociable, je m'explique. Elle sympathise avec tout le monde, même avec des gens qui ne sont pas très recommandables de fréquenter... Il lui arrive d'être déçu ou lâchement abandonné, mais elle sait qu'il existe des gens bien et que notre petite tornade peut se tournait... C'est comme ça être Mizuki, on l'est ou on ne l'est pas ! Un peu comme le principe de la fenêtre : si tu l'ouvres, elle n'est plus fermée... Evidence mon ami, E-VI-DENCE !
Et voilà, qu'à l'aube la petite
Elle se leva doucement quand même parce qu'elle n'avait pas dormi depuis un bon moment. Mizuki en ce moment était en période d'examens, et ce n'est pas une bileuse du dimanche ! Elle avait beaucoup stressé, et cette sortie était dans le but de la détendre un minimum. Croisant ses bras derrière sa nuque, Mizuki pencha sa tête en arrière et se fit un petit massage de nuque... Toute la nuit pencher sur sa machine à coudre, c'est affreux pour les maux de cou ! Elle se tena prête sautant dans les escaliers, en manquant de se rater contre quelqu'un. Tranquille dans les escaliers, elle les descendait en chantant. pas vraiment à l'aise devant les gens, seule elle n'avait pas peur de chantait toutes ces trippes. Puis arrivé à la cuisine, elle prit un milkshake à la mûre et un bretzel. Mizuki attrapa un grain de raisin, le lança en piquet et le rattrapa dans sa bouche... Impressionnant, hein ? Elle avait mis trois mois à le faire, laissant tomber un nombre innombrable de grain de raisin par terre... Toute contente d'avoir réussi Mizuki sautilla jusqu'à l'arrêt de bus... Tout le monde la regarder, estomaquer de sa tenue. Un mélange d'admiration et de choc. C'est vrai que c'était un style de tee-shirt très novateur (tee-shirt de IA/Vocaloid) pas de quoi en faire un plat. Mizuki leur souri, et son sourire fut rendu. C'était pratiquement ça à chaque fois qu'elle sortait, elle apportait une certaine admiration et en même temps un choc. C'est l'effet Mizuki Asano.Puis elle grippa dans le bus. Elle n'était jamais monté dans un bus à étage unique. Et elle comprit à quel point c'était plus pratique ! C'était beaucoup plus stable que les bus londoniens. bien plus stable et les chauffeurs étaient beaucoup plus prudents aussi ! Le volant était bizarrement mis, même pas à droite ! C'était très bizarre la conduite japonaise !
Elle arriva au lieu de rendez-vous avec une dizaine de minute en avance. C'était un bon grand chapiteau, avec une espèce de sensation de déjà vu... Oui, à Montréal ! Mizuki reconnut un clown qui sortait. Il ronchonnait... C'était un ancien collaborateur. Avec vivacité elle sauta sur son dos et ils discutèrent cinq minutes. Alors comme ça, ça ne tournait pas vraiment les affaires, un lion avait même disparut ! N'empêche... Les temps sont bien durs. De sa voix la plus innocente, elle demanda au patron si elle pouvait faire entrer une amie pour l’initier un peu. Avec plaisir il accepta, puis remis en place son nez rouge avant de partir retrouver sa troupe. Mizuki fit de grands gestes d’au revoir et s'adossa contre le chapiteau. Puis, elle attendit la jeune fille... Elle se demandait bien à quoi elle pouvait ressembler, cette inconnue !