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Le shopping... C'est une guerre [Pv Arianna]

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Le shopping... C'est une guerre [Pv Arianna] Empty Le shopping... C'est une guerre [Pv Arianna]

Message  Ulyssandra Skyner Mar 19 Fév - 16:48



Le shopping... C'est une guerre [Pv Arianna] Vavash10 Vs Le shopping... C'est une guerre [Pv Arianna] 55-3210
Désolé.

Ses doigts tapaient sur le clavier de son cellulaire. Désolé... Un simple mot qui exprimait quoi ? Désolé d'être occupé. Désolé de ne pas venir manger. Désolé... de s'éloigner de la maison du Christ, de s'éloigner de sa tante qui la protégeait comme si elle était sa propre fille. Simplement désolé... Elle fixait le mot. Le seul qu'elle ait pu répondre à la demande de sa tante. Il n’y avait aucune explication à donner. Ce qu’elle ressentait n’était qu’un vide immense au creux de ses côtes. Elle ne voulait pas y penser. Pas revoir ce visage chagrinée qui devait s'être penchée sur son propre cellulaire pour lui souhaiter une bonne session. Qu'espérait-t-elle que sa nièce lui dise. Qu'elle acceptait son déménagement ? Qu'elle était heureuse de recommencer à zéro avec un =] qui ne voulait rien dire à ses yeux. Ses iris dévisageaient son reflet qui se glissait sur les diodes bleuis de son message. Ulyssandra soupirait, se laissait aller de tout son poids contre les couvertures du lit qui s'enfonçaient sous elles. Il était trop tard pour revenir sur sa décision. Pour lui dire quelque chose de plus gentil ? Après tout, si sa tante souffrait, c'était à cause de l'égoisme de la jeune fille. De sa mauvaise manie de tout accepter sur son chemin, de dévier de ses propres buts pour s'enfoncer dans une redemption manquée.

J'ai un logis... Il est magnifique et donne sur la ville... Dis bonjour à mes copains de ma part.

Ulys effaçait les mots l'un après l'autre. Elle avait voulu fuir pour éviter ses proches de souffrir. C'était le contraire qui se prolongeait. Son départ sur l'embarcadère avait été des plus douloureux pour elle qui promettait de les revoir, sous les cajoleries... Elle refermait d'un coup son cellulaire rouge, le jetant sur son oreiller. Elle se relevait, allait vers sa glace. Non, les revoir dans sa mémoire la faisait souffrir. Il n'y avait pas eu d'autres sacrifices plus humains.
Elle détournait son regard de la vitre qui lui renvoyait l'image d'une fille malheureuse. Elle saisit sa brosse la plus proche et son fer pour discipliner sa chevelure. Changer ses idées qui s’évaporaient sous les paillettes du fixatif, du parfum à la vanille qu’elle s’appliquait à ses poignets, son cou. À peine fut-t-elle satisfaite du résultat, qu'elle se passait un bandeau.

Son cellulaire se mettait à résonner dans le silence. Ulyssandra se tournait vers lui... Qui voudrait bien lui parler à cette heure ? Elle s'en approchait le cœur battant, hésitante jusqu'à la dernière sonnerie, avant de lui répondre avec une facilité étonnante qui dissimulait son embarras :

«Oui ? Qui est-ce ?»

Le répondant raccrochait. Ulyss laissait la sonnerie résonner au creux de son oreille, l’écoutant comme une musique jusqu’à ce que le son l’énerve. Ce qu’elle espérait un jour avoir la même résonance calme, monotone. Le répondant raccrochait. Ulyss laissait la sonnerie résonner au creux de son oreille, l’écoutant comme une musique jusqu’à ce que le son l’énerve. Ce qu’elle espérait un jour avoir la même résonance calme, monotone. Sans aucune pensée de remords, sans aucune pensée de toute sorte. Comme quand elle flânait dans les rues du bourg, faisant les vitrines. Elle se sentait libre, sans attaches et aucune préoccupation ne venait la troubler.

La jeune femme regardait la date sur son cadran numérique : 10 heures, Dim. D'un coup angoissant, elle vérifiait rapidement si sa tante ne lui aurait pas répondu. Il n'y avait rien dans ses courriels... Elle le refermait encore une fois. Elle pouvait bien se permettre de se changer ses idées en allant faire les vitrines aujourd'hui. Trois jours à se morfondre dans un train et un logis n'étaient guère encourageant pour sa santé. Il lui fallait un nouvel air. Il lui fallait une séance de vitrines. Peut importes si elle en revenait les mains vides ou pleines… Ulyssandra optait pour sa robe à coupe des années 20 avec motifs en cercles et col en dentelle, surmontée d’un coat beige. Elle avait même réussie à trouver ses bagues de trèfles et de losanges qui s'harmonisaient avec les motifs de son sac à main, elle s'avançait vers sa glace, lissant tous les plis, ajoutant sa touche de rouge à lèvres avant de s'enfuir vers sa porte.

Dlink Dling.

San avait poussé une porte quelconque d'un magasin qui au premier abord lui avait semblé étrange et invitant par ses mannequins aux multiples tenues. Où elle posait son regard tous les vêtements semblaient être les rois ici. Une ''Friperie moderne'' voilà comment, elle la décrirait maintenant mais encore là, ce mot n'était pas tout à fait au point. D'immenses peluches sur le présentoir la saluèrent à son passage et comme de fait, il avait fallu qu'elle débarque avec ses teintes de crème et de bleues. Une caissière s’avançait vers elle, mais poliment elle refusait son aide. Pliée en deux devant l’air boudeur de la jeune fille, les larmes aux yeux et indifférente aux regards intriqués elle traversa une allée pour se retrouver dans un énorme rayon. Dites donc, il en avait du choix par ici. Des capuches à oreilles de chat, des gants griffées, des colliers et là trônait un morceau qui attira le regard de la brunette. Ses mains soupesa le vêtement, une sorte de jeans en cuir, griffé de haut en bas. Elle eut une moue quand elle découvrit que cet habit était destiné à un homme, elle le reposa à contrecoeur sur l'étalage et resta là indécise. Puis elle la vit. Oui oui, cette robe troué, recousue de patch de dentelles, ceinture en pique, boutons en têtes de mort. La grande classe… Ulyssandra précipitait son pas pour l’observer, tendant sa main sur le tissu. C’est alors qu’elle entendait des talons dans son dos, mais elle ne se retournait pas aussitôt, elle continuait à fixer cette splendeur qui devait être exorbitante. Jusqu'à ce que son maudit cellulaire se remettre à sonner comme une alarme, elle portait la main à son sac, en sortant son portable et remarquait une personne derrière elle... Elle finissait par répondre à l'appel. C'était sa tante...
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Message  Arianna Balanchine Mer 20 Fév - 21:03

* J'avais un livre entre mes mains, que je dévorais à une vitesse incroyable... J'étais emmitouflé dans ma couette et j'avais ouvert la fenêtre, d'où s'échappait les chants des oiseaux. Il était sept heure et demi du matin, et cela faisait plus d'une heure que je lisais, ainsi couchée. Cela me rappelait pas mal de bon souvenir, quoique certain était plutôt mauvais, à mon avis. Le souvenir le plus fort étant sans aucun doute celui de Calypso, une chatte au pelage de trois couleurs et aux yeux bleu marine. Ses yeux sont la raison pour laquelle Katô ( ma grand mère) l'a appelée comme ça (Calypso = Déesse de la Mer ), parce que paraîtrait que quand elle l'ait vu dans la rue, airant comme tout chat de gouttière qui se respecte, elle s'est noyé dans ses yeux, et n'a pas pu s'empêcher de la prendre avec elle... Une belle histoire, non ? Enfin bref : Tout ça pour dire que Calypso aimait s'installer sur moi dés que je m'asseyais, me courir après dés que je me levait. Elle était très attachante, ça c'est sûr. Et donc, le matin quand je n'arrivais pas à me rendormir, je prenais un livre, et je lisais, Calypso couchée et ronronnant comme un tracteur sur mes genoux. Tout à coup, je me retournai, et regardai le réveil qui trônait sur ma table de nuit. Il était maintenant huit heure, et on était dimanche. Hier, j'aurais voulu aller au magasins, mais je n'avais pas pu m'y rendre. Si je voulais y aller, il faudrait peut être que je commence à me préparer. Je me levai, posai le livre sur la table de nuit, et allai dans la salle de bain. J'en ressortie une trentaine de minutes plus tard. Non, non, je n'étais pas ce genre de fille qui se pomponnaient pendant des heures et des heures dans la salle de bain... Je suis juste l'une de ses filles, qui, le dimanche, ne peuvent d'empêcher d'être très lente le matin. C'est un syndrome qui n'apparaît que les dimanches... Peut être le syndrome de la Paresse ou de la fainéantise ? Ma serviette coincée sous mes aisselles, je traversai en quelques enjambées la pièce et me retrouvai en face de mon armoire à vêtements. Je l'ouvris d'un geste souple, et en observai le contenu... Pour faire du shopping, quel était le meilleurs vêtements ? Je pris alors sans plus réfléchir l'une de mes robes préférés... une robe gotique. Non, je n'avais pas que des robes gotiques, mais pour celle-là, j'avais eu le coup de foudre des le premier regard. J'étais dans la rue, elle était placé dans une vitrine d'une boutique très chic. Je l'ais achetée de suite. Elle était noire et blanche. Elle avait un décolleté carré qui n'était ni trop haut ni trop bas, ses manches étaient blanches et bouffantes mais elles s'arrêtaient à mis bras, et un ruban noir serré les retenaient. La robe s'arrêtait juste un peu au dessus des genoux. Avec, j' ais mis des collants noir qui sur le côté avait un lierre qui remontait jusqu'aux cuisses et qui était argenté, mes bottes préférées et un serre tête noire. J'étais prête ! Je pris mon sac en bandoulière et je partie.

Je marchai un petit moment en ville, à la recherche de LA boutique où j'allais faire mon shopping. Ça ne devait pas être n'importe qu'elle boutique. J'économisai dure pour pouvoir m'acheter les vêtements qui me plaisaient, alors pas question de me tromper. Soudain, je m'arrêtai devant une boutique. Dans sa vitrine, toute sorte de vêtements plus chic et excentriques les uns que les autres. Je décidai d'y entrer jeter ne serait-ce qu'un coup d' œil. Quand je poussai la porte, un joyeux carillonnement m’accueillit. Je me faufilai entre les rayons, touchant parfois une étoffe du bout des doigts. Non, trop moulant, trop ci trop ça... Il est vrai que je suis plutôt difficile en matière de vêtements. Et puis, je vis LA robe qui allait me convenir. Une jeune fille au cheveux court et rouge avec un serre tête qui téléphonait. Une dame me bouscula et partie un peu plus loi, faisant tinter ses talons aiguilles à chaque pas, ce qui m'agaçait un peu je dois dire. Je m'approchai de la robe, et la touchai du bout des doigts... Elle était vraiment faite pour moi, j'en était sûre et certaine...




Voici la robe qu' Arianna a mise ce matin-là (pour en avoir un aperçu, car je ne crois pas l'avoir bien décrite ^^ ). Au passage, tu remarqueras peut être que j' ais pris l'avatar de Karin ( en fait j'en suis sûre vu que c'est écris dessus Mdr )... Le shopping... C'est une guerre [Pv Arianna] Karin_10
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Message  Ulyssandra Skyner Jeu 21 Fév - 1:30

La sonnerie d’Amazing Grace la faisait sortir de sa contemplation à contre cœur. Elle s’était retournée, la main fouillant rapidement les poches de son mini-sac à main. La revoilà devant ses démons tentateurs. La voix tremblotante de sa tante lui parvenait malgré le bruitage encombrant de cette boutique. Jennifer s’inquiétait de son courriel, lui demandant si elle ne voulait pas revenir dans la chapelle ; qu’elle était disposée à reprendre la discussion avec son ancienne école pour effacer le dossier. Ulyssandra ne disait rien, remarquant une jeune femme à ses côtés qui semblait avoir le même attrait qu’elle envers la robe. La rouquine se reculait et heurtait un présentoir, la main toujours porté à son appareil. Sa gorge se serrait et elle crispait les mâchoires en voyant la jeune lolita caresser le vêtement qu’elle convoitait. Pourquoi n’avait-t-elle pas écrit ces conneries rassurantes qui auraient apaisés l’âme de sa bienfaitrice… Pourquoi fallait-il qu’aussitôt qu’elle aimait quelque chose, elle lui devait d’être prise d’entre ses mains… Elle soupirait enviant, la nonchalance de la jeune femme qui convoitait la robe… Peut-importes les mots qu’elle dirait à sa tutrice, elle… elle la ferait angoissée. Elle n’avait su que mentir que lorsqu’il était nécessaire ; mais la flagellation mentale lui était une chose abominable. San se décidait de lui répondre en mentant, lui disant qu’elle était occupée à défaire ses boites. Elle couperait ainsi à l’entretien qui lui était pénible.

«Oui, je comprends... Moi aussi. Bises»

La jeune fille rangeait son appareil dans son porte-main. Elle se sentait reculée encore au point de non-retour. Son regard s’ombrageait puis fixait l’étrangère.

*Je ne peux pas croire que je la consolerais avec…. Tout cela. Ce n’est pas ce que je veux…. Je voulais la laisser en paix. *

La robe lui semblait une pièce de qualité pour sacrifier sa peine. Dépenser pour faire oublier les remords. Voilà son moto. Mais… elle ne pouvait pas s’en détourner, même si une autre fille tâtonnait les flancs de l’habit.

*À qui sait attendre, obtiens le bonheur*

C'est ce que lui disait soeur Kristina lorsqu'elle était jeune. Cependant, Ulyss n'a jamais pu la patience de ne pas céder de repousser l’heure de la convoitise. Repousser, la tentation et d'attendre au moins vingt-quatre heures avant de se décider d'ouvrir une lettre ou d'acquérir un nouveau morceau de vêtements. Sa volonté s'épuisait rapidement et s’il y avait de la compétition, elle ne pouvait pas se permettre de rester là les bras croisés et se faire voler son envie.

«Tu comptes te marier avec ? C’est vrai qu’avec ton style, elle te semblerait appropriée.»

Elle se retournait et faisait signe vers une commise qui prenait le temps de flaner entre les rangées. Ulyssandra en profitait pour mieux détailler son ''adversaire''. Elle était assez jeune, peut-être quelques années en moins qu'elle et semblait avoir une adoration pour les francheluches Sweet Lolita. Il y avait une certaine recherche dans sa tenue, chose que la jeune femme repérait et trouvait utile si un jour elle venait à la recroiser. D'autant plus, ce cache-oeil digne des plus cruels flibustiers. La rouquine doutait qu'elle ne puisse pas la reconnaitre dans une foule... n'empêche, certains gens étaient plus doués à appercevoir que d'autres. Elle tapait du pied en attendant la dame. Quand celle-ci arrivait, Ulyssandra lui répondait sans tact :

«Il y a combien d’exemplaires de cette robe ? Je crois qu’il va y avoir un conflit d’intérêt…»

La vieille femme bégayait, surement surprise par le ton et les propos de l'adolescente. Ulyssandra remarquait la tension qui se lisait dans son regard lorsqu’elle passait ses yeux sur elle et sur l’étrangère. Cette dernière s’empressait de dire qu’elle irait voir dans l’arrière-boutique. Le silence se prolongeait tandis que la femme quittait les lieux de la prochaine scène de crime.
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Message  Arianna Balanchine Jeu 21 Fév - 12:40


* J'observai avec attention la robe. Elle était noire corbeau, déchirée par endroit, recousu par d'autre avec du fil argenté. Elle avait une ceinture avec des têtes de morts dessus, ce qui la rendait irrésistible à mes yeux. Quand il y a une tête de mort, je trouve tout de suite ça plus joli... Bref, je regardais la robe sous tout ses recoins, quand j'entendis la voie d'une femme. Je ne me retournai pas tout de suite, mais je devinai à qui elle appartenait. A la jeune fille aux cheveux rouges, qui avait décrochée sont portable et s'était un peu écartée :

" Oui, je comprends... Moi aussi. Bises "


Et elle raccrocha. Je sentis son regard me transpercer. Pour un regard qui tu, s'en était un ! Comme par intuition, je sus exactement d' où provenait ce regard haineux. La robe. Sans vouloir être méchante, on aurait dit un chien auquel on a piqué l'os, juste devant ses yeux... Je pouvais même l'imaginer grogner. Je me retournai au moment où elle me lançait une pique :

" Tu comptes te marier avec ? C’est vrai qu’avec ton style, elle te semblerait appropriée. "

Je pris ces deux phrases comme une insulte... De quel droit osait-elle se moquer de mon style ? Il ne se résumait pas qu' à un genre de vêtements comme "lolita", "gothique", ou autres... Je mettais ce que je voulais, quand je voulais. Mon armoire en témoignait. J'avais au moins une dizaine de styles différents à l'intérieur : notamment gotique, rock chic, classique, excentrique, simple mais chic ... Alors qu'elle me dise que cette robe s'accordait avec mon "style", je m'offusquai. Pourtant, je ne crois pas que j'étais en colère à cause de cette phrase, mais plutôt à cause de l'air de dégoût qu'elle avait au visage... La fille appela une vendeuse. La vieille dame arriva le plus vite qu'elle put, mais je vis tout de même le pied de la demoiselle s'agiter comme si la dame l'exaspérait :

" Il y a combien d’exemplaires de cette robe ? Je crois qu’il va y avoir un conflit d’intérêt… "

La dame eut un hoquet de stupeur. Je crois qu'elle fut un instant choquée par les propos et le ton qu'employait la jeune fille. Elle marmonna un "je vais voir " et partie le plus vite que ses jambes le pouvait.


Quand la vieille revient, l' atmosphère n'avait toujours pas bougée. On pouvait presque voir entre nous deux de la foudre tellement la jeune fille m'envoyait des regards haineux... La vendeuse tenait entre ses mains une robe.
Elle était toute pareille que celle sur le cintre, à un seule point près. Celle-ci était d'une autre couleur...
D'un rose délavé. Je n'aimais pas tellement cette couleur de saumon pourri... Je regardai la jeune fille, essayant de paraître le moins offusqué possible :


" Alors ? "
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Message  Ulyssandra Skyner Jeu 21 Fév - 23:07

« Alors ? »

Attente ? Alors comme cela, elle attendait sa réponse, elle aussi. En à juger l'expression de répulsion sur la frimousse de cette adolescente, il n'en fallu pas moins pour que Ulys comprenne que la couleur était horrible à son regard. La dame qui lui tendait l’habit tremblait. Bon, c'est vrai que la jeune femme avait vu de plus belles couleurs que cette teinte-là. Elle n'équivalait pas la sombre teinture à côté d'elles. La rouquine croisait le regard sérieux de la jeune femme au cache-oeil. Le ton lui empressait de faire son choix. Elle aurait très bien prendre l’étoffe et la jeter dans sa propre figure, parce que c’était déjà un exploit qu’elle ait pensé à demander s’il n’avait pas une doublure de ce modèle.

« Parce que ça s'achète comme cela une robe ? »

Elle fixait le tissu rosâtre, la main portée à sa hanche. Une pose pour se rassurer, pour se donner une petite prestance... Pour se calmer, ses ongles s'enfonçaient sur sa taille, elle sentait ses griffes à travers l'étoffe contre sa peau lisse. La teinte ne l'intimidait guère bien que la rouquine doutait que cette pallette pourrait lui convenir. À moins qu'elle pouvait user de ses talents pour la reconvertir à son image...Peut-être pouvait-t-elle s'arranger avec son nettoyeur local pour ternir encore plus la couleur et réappliquer une couleur plus flashe ?

«... Vous permettez ? »

Sans un mot, elle glissait ses mains sur la robe que tenait la dame et allait vers le plus proche miroir. Remontant le vêtement jusqu'à ses épaules. La taille correspondait parfaitement à son corps, bien qu'elle juge les épaulettes un peu trop serrées sur les siennes.

* Ça peut se reprendre des vêtements, chérie *

Elle observait le reflet de la jeune fille et la couleur sombre. Le rose délavé n’irait pas avec son teint et sa chevelure. Son cellulaire vibrait, revirait son estomac à l’envers, vibrait. Ne pouvait-t-on jamais la laisser tranquille. Elle soupirait, en sortant son fantôme d'opéra rouge. Ce dernier s'échappait de sa main pour plonger sous le miroir. Voilà que ses mensonges ne lui ôtaient pas le poids de la malhonnêteté qui pesaient sur ses épaules. Il fallait aussi qu'elle faisait l'acrobate pour rechercher son portable. Elle laissait la robe sur le haut du miroir, se mettant à quatre pattes et étirait le bras pour atteindre le cellulaire. Il ne lui manquait que quatre centimètres, Ulyssandra plongeait encore son bras jusqu’à ce que son épaule butait contre le bois. Elle pouvait le toucher de ses ongles, mais elle ne pouvait pas le ramener en terre saine. Comment avait-t-elle pu perdre son emprise sur cet objet.

Découragée, la jeune fille se retirait, fixait la fente où son cellulaire sonnait. Indifférent à la colère entrecoupée de désespoir qu'avait sa propriétaire. Cet événement l’avait tellement bouleversée et énervée que l’étudiante n’entendait même pas la voix de la commise dans son dos. Elle joignait ses mains, fermait les yeux remplis de ruisseaux. Ulyssandra ne priait pas, elle essayait de faire le vide dans son esprit.... Quand elle ouvrait ses paupières, elle se relevait et remarquait le cintre de la robe et la commise dans le miroir. Sa première équation lui revenait brusquement en mémoire. Tant pis…

Tant pis, elle avait assez eu d'obstacles dans sa courte journée… Elle l’abandonnerait. Après tout… Qu'est-ce qu'une robe noire ou rose pouvait bien lui apporter après avoir perdu le seul lien qui l'unissait à son dernier cercle de proches. Elle se virait brusquement fixant la noirette dans son unique oeil, croisant les bras :

«Tu peux prendre la noire... Je me contenterai de cette couleur... vu que tu ais une certaine répulsion à la prendre.»

Son foutu cellulaire la rappelait encore à l'ordre dès que la jeune fille eut refermé ses paroles. Elle le laissa s’époumoner tandis que quelques têtes se tournaient vers elle. Trop butée pour demander de l’aide, la jeune fille défaisait le cintre du vêtement, sous l’œil horrifié de la dame, elle se penchait et réessayait une nouvelle tentative pour sauver son téléphone. Il lui apparaissait maintenant à ses genoux, elle s’en saisissait, ouvrait la liste des appels. En voyant le nom de sa tante, elle l'enfouissait dans son sac à main comme si l'objet était le diable en personne et replaçait le morceau saumon parfaitement sur le cintre comme s’il sortait de son emballage.
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Message  Arianna Balanchine Jeu 21 Fév - 23:54

* La rouquine m'observa un moment, puis fit de même avec la robe. Je me demandai si elle allait daigner répondre, quand elle me dit, me regardant à nouveau :

" Parce que ça s'achète comme cela une robe ? "

Je ne répondis pas. Non pas parce que je n'avais rien à lui dire, mais parce qu'elle se dirigea aussitôt vers la vendeuse... qui tremblait ? Je me demandais si c'était parce qu'elle était un peu vieille ou si c'était à cause de la franchise de cette fille. La rouquine mis une main sur sa hanche, observant de nouveau le tissu rosâtre...
Tout à coup, elle leva les yeux vers la vendeuse, qui tressaillit :

" ... Vous permettez ? "

La vieille fit un mouvement presque imperceptible de la tête, terrifiée. La jeune fille au cheveux rouge tendit la main vers le tissu, qu'elle toucha du bout des doigts, ayant l'aire pensive. Moi, je n'avais pas bougé d'un pouce. J'essayais de ne pas paraître impatiente, et essayait même de deviner ce à quoi la fille pensait.

*
Je vis la rouquine enlever la robe de son cintre, et la tenir contre elle, devant le premier miroir qu'elle trouva.
Soudain, je la vis tressaillir, et tentai de sortir son portable de sa poche. "Tenter" et bien le bon verbe, car celui-ci lui échappa des mains et se glissa sous le miroir. La jeune poussa un soupir, posa délicatement le vêtement sur le miroir, et se pencha pour ramasser son téléphone. Je la vis se démener pour l'attraper, tandis qu'il n'arrêtait pas de sonner... en vain. J'aurais bien voulu l'aider, mais que pouvais-je faire ?

Totalement impuissante, elle se recula de quelques centimètres... Je la vis fixer intensément la fente d'un air qui me sembla mauvais. A quoi pouvait-elle penser ? Elle soupira une nouvelle fois. Elle ferma les yeux, semblant se concentrer. Puis elle les rouvrit, et se pencha de nouveau sur la fente. Avec un dernier effort, elle parvient à ressortir son portable du trou, avec un soulagement. Elle se releva le plus gracieusement possible, et me fis face de toute sa hauteur. Elle semblait à peine plus âgée que moi ... Elle me détailla des pieds à la tête, comme si elle voulait juger si sa décision était la bonne (c'était l'air qu'elle donnait), et me dis d'un ton suave :


«Tu peux prendre la noire... Je me contenterai de cette couleur... vu que tu ais une certaine répulsion à la prendre.»

Je la regardai, et lui souris :

"Merci beaucoup ... Ah ! Et je m'appelle Arianna, tâche de t'en souvenir ! "

Tout en lui disant ça, mon sourire s'élargit, c'était un sourire d'une sincérité totalement pure. Puis, je m'avançai, toute contente vers la robe qui suscitait toute ma curiosité, et la pris délicatement par le cintre. Puis, je me dirigeai vers la caisse où s'était installé la vieille vendeuse, à qui je décrochai un sourire bienveillant ... qu'elle me rendit aussitôt, bien qu'un peu plus timide. Je posai sur le comptoir la robe. Elle l'a pris, enleva d'une main experte l'antivol grâce à une machine inséré dans le comptoir, la mis dans un sac de carton avec l'effigie de la boutique, et m'annonça le prix de l'article ... Je sortis de mon sac mon porte monnaie noir stylisé. J'en extirpai plusieurs billets et les tendis à la dame. Puis, celle-ci me tendis en retour un tiquet de caisse et me souhaita une bonne fin de journée. Je la remercia et sortie de la boutique, mon sac à la main...

*

Je regardai autour de moi. Où allais-je aller à présent ? Je marchais jusqu'au bout de la rue, et tournai à gauche. Là, je me retrouvai dans une rue où beaucoup de magasins de vêtements de "luxe" s'y trouvait. Comme il y avait des soldes, je n'avais pas besoin de me faire du souci pour mon porte monnaie, n'est-ce pas? Je m'arrêtai devant une boutique qui avait l'air accueillante ... Je fis tout de même le tour de la vitrine. Il y avait un t-shirt plutôt mignon... Enfin, mignon à ma façon, il était ample et noire et arborait une tête de mort faite de paillette sur le devant. L'arrière du t-shirt était relié par un cordon noir à la base de la nuque, ce qui faisait un bâillement. On voyait donc une petite partie du dos, mais sans que ça en devienne vulgaire, car les deux parties inférieures du t-shirt étaient reliées. Juste à côté, il y avait un magnifique slim en cuir déchiré. Je rêvais déjà d'y accroché une belle chaîne argenté pour le style. Je ne pus tenir plus longtemps, j'entrai dans la boutique. Je me dirigeai de suite vers mes trouvailles. Je cherchai la bonne taille, essaya sur moi, devant un miroir. Parfait ! Je les remis correctement sur les cintres, et me dirigeai vers la caisse lorsque ...


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Message  Ulyssandra Skyner Dim 24 Fév - 21:07


You’ll be safe with me
As long as you’ll try to be brave ~

Ulyssandra empoignait la robe par son cintre et refaisait volte-face pour observer la jeune fille au cache-œil. Cette dernière semblait reconnaissante… des efforts ? Non, surement qu’elle ne savait pas que ce qui avait coûté ce compromis. La jeune fille était tout de même déçue de n’avoir pas la plus belle teinte entre les deux, mais au moins, elle avait pu éviter la bagarre qu’il y aurait eu sans sa capitulation… n’est-ce pas ? Surement. Quoi qu’il en fût, la jeune femme lui offrait un sourire… gratifiant. La rouquine sentait un frisson lui parcourir le corps et une subite goutte de sueur couler sur sa joue. Non, elle ne pouvait pas tomber en amour comme cela. Elle était plutôt étonnée par la chaleur qui émanait de ce sourire, en plus de l’aptitude de la jeune femme à son égard. Cette dernière s’emparait de la robe noire et lui déclarait son nom. Ulyss faisait un ou deux pas vers l’avant, s’efforçant de ne pas paraitre influencée par cette conclusion abracadabrante.

«T’inquiètes, j’ai plutôt bonne mémoire…»

Alors qu’elle s’apprêtait à lui dévoiler son identité, que l’autre demoiselle se dirigeait vers les caisses, la laissant derrière. Elle restait un moment stupéfaite, puis Ulyssandra s’emparait de son dû, en se demandant encore où et comment elle pourrait retailler ce vêtement à sa garde-robe. Elle se faufilait dans la file d’attente aux caisses, juste derrière une autre femme qui semblait nerveuse en à voir la façon dont elle n’arrêtait pas de tourner la tête comme une chouette. Ulyssandra s’avançait finalement à la caisse et esquissait un sourire figé envers la dame qui n’était autre que la femme dont elle ‘avait Martyrisé’’ lors de l’entretien avec Arianna. Elle lui payait le coût de la robe, puis remarquait que la jeune fille avait déjà franchi les portes. Ulyssandra adressait un court remerciement, lui disant de garder la monnaie… Sa curiosité la poussait à la filer et puis vu qu’elle ne s’était pas présentée autant la suivre pour le lui dire…

Sa filature la conduisait dans un autre magasin… Autant vérifier ce qu’il pouvait bien y avoir en solde avant de venir lui adresser la parole. Elle avait bien sur vu Arianna se diriger vers les présentoirs, mais Ulyssandra préférait rôder vers les étalages de robes. La jeune femme passait en revue les quelques accessoires entreposés : elle optait pour des collants rayés, des gants de dentelle noire, un petit pendentif en forme de cœur et se retrouvait à côté de deux robes extravagantes. Elle était loin de s’imaginer ainsi accoutrer, mais les teintes de rouge de la première la séduisait, d’autant plus les motifs qui ressemblaient à un costume d’une reine de cœur. Peut-être pourrait-t-elle l’utiliser lors d’un événement quelconque. Elle aimait beaucoup la tonalité royale de cette dernière et que dire de la deuxième… La robe était grisée, avec un corset intégré, des bandes qui ressemblaient à des mini-ceintures ornaient les manches bouffantes, un col de dentelle surmontait le cou, une boucle déchiquetée était suspendu derrière le corset et dans le bas une dentelle dépassait de l’ourlet gris. Ulyssandra entreprit de revêtir la robe gris, vu qu’elle avait déjà pris la bonne taille avec la rouge. Elle eut quelques problèmes lors de l’essayage. Bon soit ses miches étaient pas de la bonne taille pour entrer dans ce corset ou soit les fabricants n'avaient pas pensé à un public... disons plus mature en courbes. La jeune fille se dandinait pour finalement réussir à s’y glisser confortablement. Elle tirait le rideau… Il n’y avait aucune glace dans sa cabine, elle repositionnait le rideau de sorte à faire croire que quelqu’un était là. Puis, il fallait bien qu’elle évaluait comment sa démarche pouvait s’assortir avec ce vêtement. En faisant quelques pas dans les allées, elle découvrait Arianna, deux vêtements dans les bras. L’étudiante en mode s’en approchait.

«Avant que tu me files entre les doigts, une autre fois… je me présente Ulyssandra. Mais, tu peux m’appeler Ulys.»

Elle lui présentait une main et un sourire qui se voulait amical. Bien qu’elle doutait que la poignée qui allait suivre sera des plus… présentables qui soit. Vu qu’elle avait bien évidemment, la robe du magasin sur le dos et qu’en regardant par-dessus son épaule ; un commis marchait dans leur direction.
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Message  Arianna Balanchine Dim 24 Fév - 22:11


* J'avais mes articles à la main, en train de fureter entre les rayons... tellement heureuse de mes trouvailles que je n'avais pas remarqué que la fille aux cheveux rouges pétant était entrée dans la boutique. Comment est-ce que je le sais si je ne l'ais pas vue ? Car elle est venue vers moi, vêtu d'une robe grise très élégante, où était encore accroché l'étiquette. C'était donc une robe du magasin. La couleur lui allait bien, mais je devinai tout de suite qu'elle avait du avoir du mal à l'enfiler... Je lui souri, un sourire sincère :


" Avant que tu me files entre les doigts, une autre fois… je me présente Ulyssandra. Mais, tu peux m’appeler Ulys."

Ulyssandra... C'était un beau prénom, mais okay, je l’appellerai Ulyss :

" Va pour Ulyss ... Je trouve ta robe superbe, mais... tu n'es pas un peu serré ? "

Elle n'eut pas le temps de répondre, car une vendeuse arriva. Elle devait avoir dans les 18 / 25 ans à peine. Ses cheveux étaient blonds cendré, et elle était plutôt belle. Elle avait un t-shirt vert qui mettait en valeur sa poitrine, un slim de cuir noir comme celui que je venais d'acheter, et des basket digne de la plus grande danseuse de Hip-hop... Ses cheveux avaient beau être attachés en queue de cheval, certaine mèches rebelles voltigeaient autour d'elle, ce qui leurs donnaient l'ai de tentacules. Elle se plaça à côté d 'Ulyss et dit d'un ton haineux :

" Mesdames, les essayages, c'est là-bas ! " dit-elle en pointant du doigt l'endroit d'où venait Ulyss.

Je regardai Ulyss, d'un air de dire... Quelle impertinence cette vendeuse !! J'essayai de paraître le plus décontractai possible :

" Nous allons y retourner, ne vous en faites pas, Ulyss ne va pas s'envoler avec cette robe ! "

Je lui fis signe de disparaître, ce qui ne lui plut pas le moins du monde ... Elle me lança un regard noir, et partie en dandinant des fesses... Je m'avançai vers Ulyss :

" ... Tu permet ? "


Je touchai du doigt la tissu et marmonnai pour moi même qu'il était plutôt doux ... Puis, je fis le tour d'Ulyss... Ouais cette robe lui allait vraiment bien... Mon portable vibra. Puis une musique que je reconnaîtrait entre toute résonna dans la pièce : " Tightrope de Janelle Monàe "...
Je me retins de danser, il fallait que je réponde. Je sorti mon portable de mon sac, et l'approchai de mon oreille :

"Allô ? ... Ah Grand mère c'est toi ! ... Oui, je vais bien et ... Ah, je vois ... J'aimerais bien, mais je suis occupée, là... Oui, je suis avec une amie... Quoi ? Comment elle s'appelle ? Ullyssandra. Non, je n'invente rien Mamie... Je suis pas une petite fille qui invente des amis imaginaire ! Bon, OK ... Mamie, je te rappelle plus tard ... Bisous ... "

Je raccrochai et rangeai mon portable à sa place... Je regardai de nouveau Ulyss et rougis. En quelque seconde, j'étais devenue une vrai pivoine. Ma mamie était vraiment bizarre parfois, mais je l'adore tel qu'elle est. " M'inventer des amis imaginaires" ... N'importe quoi... C'est elle qui invente des choses étranges. OK, j'avoue qu'une fois, j'ai dis que j'étais partie en vacance avec une certaine Mallory, alors qu'en réalité, j'étais avec un ... ami. Bref, maintenant elle me taquine avec ça ... Je soupirai. Voilà ce qui m'en coûte de mentir à la Mamie Katô. Elle tourne tout en ridicule, mais ça reste gentil, alors que la tactique de ma mère, c'était de me ridiculiser devant une tonne de ses amis... Je soupirai de nouveau. Parler de ma mère me donne la migraine... Je me concentrai de nouveau sur Ulyss. J'avais dis qu'elle était mon amie, mais je ne sais pas si elle, elle me considère comme tel...

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Message  Ulyssandra Skyner Sam 2 Mar - 1:24

Elle attendait un petit instant sans que la jeune fille osait serrer sa main. Un peu déçue, l'étudiante la rabaissait et froissait un pli de sa jupe anthracite. Elle relevait son regard et trouvait le même sourire désarçonnant que lorsqu'elle lui avait donné son accord pour la robe noire. À la réplique de la jeune fille, Ulyss eut un sourire moqueur ; elle n'allait tout de même pas lui dire que sa poitrine avait été compressée. Comme le disait le vieux dicton : La souffrance rend plus belle. Ce qui n'était pas loin de son état avec ce corsage qui réprimait l'air de ses poumons et dressait sa poitrine au garde à vous. Elle laissait son sourire s'effriter lorsqu'une... femme blonde leur parlait d'un ton sec. Ah oui, le fameux commis qui leur demandait de regagner les cabines. Ulyssandra roulait des yeux devant la mimique d'Arianna.

Cette femme n'était rien comparer aux pimbêches de son ancienne université. Celles qui... disaient pleins de faussetés sous des airs de sainte-nitouche. Le plus effrayant, c'était qu'elle avait perdu la bataille d'avance... Non, c’est elle qui était trop lâche et qu’elle avait capitulée à bout de forces. Elle se mordait les lèvres pour réprimer un juron. Ce souvenir lui ravivait une ancienne plaie qui assombrissait soudainement son minois. Sa tante devait s’inquiéter vu son impulsivité et le fait de devoir s’adapter à un autre mode de vie… L’étudiante était trop occupée par ce sentiment de colère et de culpabilité, qu’elle ne remarquait pas Arianna qui se dirigeait vers elle, touchant les plis de son vêtement. La bulle éclatait de nombreuses minutes après… Une sonnerie jazzé retentissait et lorsque la rouquine vit la tête noire se relever de sur son jupon, l’étudiante eut un mouvement de surprise. Son cœur s’affolait dans sa poitrine et elle crut bien s’évanouir en entendant la conversation de la jeune fille. À croire qu’elle n’était pas la seule… à mentir à ses proches. Elle respirait lentement pour ne pas s’auto-flageler. Tout allait bien jusqu’ici… n’est-ce pas ? Ulyssandra avait encore tout son temps pour diriger son expulsion et cette nouvelle rencontre… Peut-être voir ce qu’elle allait dire à sa tante plus tard. Impatiente de voir la conversation se terminer, San, jouait avec le bord de sa robe. Quelle ne fut pas son étonnement quand elle l’entendait dire… qu’ elle ? Oui, qu’elle était son amie… C’était à peine si elles savaient ce que l’autre préférait. Elle eut une moue indifférente bien que cela la touchait. Arianna raccrochait et rangeait son cellulaire… Les rougeurs de l’adolescente devant elle, lui indiquait qu’il était préférable de taire ce point… Surtout, si son interlocutrice, enfin sa mamie croyait qu’elle était une ‘’amie imaginaire’’. Mais sa franchise, ne pouvait jamais être freinée, c’est pour cela qu’elle lui répliquait d’un ton qui se voulait amical, mais frappant de réalité :

« Je ne sais pas si le thème ‘’amies’’ conviendraient à notre relation… Je ne sais rien de toi, à part ton prénom… »

Elle faisait volte-face, entrainant dans son mouvement les pans de la robe qui gonflèrent sous la vitesse. Ulyssandra s’éloignait de quelques pas, ne voyant pas que la jeune fille la suivait, elle tournait de biais sa tête vers elle et lui déclarait :

« Tu viens ? Je ne veux pas que cette chipie nous jette dehors. Et puis… si on veut devenir ‘’Amies’’, il faudra d’abord apprendre à se connaitre, non ? »

Elle lui faisait un signe de tête vers les cabines. Histoire de l’inciter à la suivre, mais Ulyss se demandait pas si Arianna aurait eu envie de la laisser là. Surtout, avec ses paroles blessantes. C’était comme la jeter d’un pont et la rattraper avant que tout son corps glissait par-dessus le parapet. San se mordillait ses lèvres en s’imaginant cette scène… Parfois, elle était trop cruelle avec les autres pour s’apercevoir de la souffrance qu’elle pouvait leur infliger.


Dernière édition par Ulyssandra Skyner le Mer 20 Mar - 20:01, édité 1 fois
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Message  Arianna Balanchine Lun 4 Mar - 21:03

* J'étais tout de même un peu gêné, mais pas au point de devenir rouge tomate. Je levai les yeux vers Ulyss, et rencontrai son regard redevenu de glace... Sa y est, je pari qu'elle va me sortir une absurdité ... Je me préparai à recevoir une pique de sa part :

" Je ne sais pas si le thème ‘’amies’’ conviendraient à notre relation… Je rien de toi, à part ton prénom… "

Je réprimai l'envie de sourire. On devait se ressemblai ... ne serais-ce qu'un petit peu. Moi aussi j'aurais sorti une pique de ce genre ... Et malgré moi, ça ma rapprochais de cette fille, et j'en étais tout contente. Entièrement à mes pensée, je ne la vis pas partir vers les cabines... Elle me rappela à l'ordre, en faisant volte face et me disant :

" Tu viens ? Je ne veux pas que cette chipie nous jette dehors. Et puis… si on veut devenir ‘’Amies’’, il faudra d’abord apprendre à se connaitre, non ? "

*
Totalement d'accord avec toi ! Je souri et la suivi. N'empêche qu'elle devait vraiment lui comprimer la poitrine, cette robe. Je n'achèterai jamais une robe qui m'empêche de respirer. Elle va finir par s'évanouir, la pauvre. Je me dirigeai vers une cabine au fin fond de la pièce, et sans me retournai, lui dit que j' allais essayer quelques vêtements dont elle pourrais me dire des nouvelles ...

*
Après m'être dévêtis, je sorti du tas - oui, oui ! Du tas ! - de vêtements une robe noir. Je défis la fermeture éclair, et me glissai dedans. Ma première impression ? Con-for-table ! Je me regardai dans le grand miroir au fond de la cabine. Il mettait en valeur ma poitrine, juste comme il faut, et ne la comprimait pas. Elle était moulante et j'adorais ce fait. Elle était noire. Le décolleté n'était pas trop échancré. Il partait d'une de mes épaules et allait tout droit jusqu'à l'autre. Je trouvais ça très ... style ce genre de décolleté. On ne montre pas de bout de chair, mais il met quand même en valeur ce qu'il y a à mettre en valeur... Et la robe mettait vraiment tout ce qu'il fallait mettre en valeur chez moi. Ma taille vraiment très mince, suivit de larges hanche ( mais pas trop ! ) qui continuaient sur de longues jambes ... Et le mieux de tout : elle était échancré sur le coté. C'est à dire que l'on voyait une partie de ma jambe, jusqu'à mis cuisse... Je ne trouvais plus les mots pour décrire cette robe. J'ouvris le rideau qui me séparait d'Ulyss, et lui dis :

" Tu la trouve pas sublime, cette robe ? Moi si ... "

Sans attendre sa réponse, je continuai :

" Je pense que je vais l'acheter. Je sais que ça n'est pas mon " style " mais j'aime changer... Avant que tu dise quoi que ce soit, je vais changer de tenue. Tu me diras quand j'aurais tout fini toutes tes impressions ! "

Je rentrai dans la cabine, et enlever délicatement la robe, que je reposai correctement sur son cintre. Puis, je pris un autre vêtement. Une veste très chic. Elle était en cuir noir. Elle n'avait pas vraiment une coupe comme les autres veste en cuir. Je ne saurais dire pourquoi, mais je la trouvais spéciale. J'enfilai un t-shirt avec écrit "Rock" dessus, et la mis par dessus. Bien entendue, je n'allais pas sortir en culotte dehors, alors je décidai d'essayer mon nouveau slim en cuir déchiré. Je me regardai dans le miroir. Ça faisait très ... Rock chic ! J'aimais beaucoup ! Avec le sourire, je ressortie de la cabine et tournai plusieurs fois sur moi-même, sous le nez d'Ulyss.

" Sa y est, j'ai fini pour l'instant ! Je te montre cette tenue, je vais me changer, ensuite tu me donne tes impressions, et ensuite je m'occupe de toi ! "

Je rentrai me changeai dans la cabine... puis j'en ressortie, habillé comme auparavant. Je lui souri. Un sourire qui voulait dire : Alors ?


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Message  Ulyssandra Skyner Mer 20 Mar - 21:40

Ulyssandra voyait s'approcher la jeune fille. Tout ce qu'elle espérait c'était qu'Arianna ne la croyait pas aussi sévère qu'elle le laissait entendre. À en voir, le mince sourire qu'elle lui offrait, Ulyss se demandait si elle avait touché une corde sensible... Ce n'était pas tous les jours qu'on appréciait sa compagnie et encore, elle ne voulait pas tout à faire visualiser le fait qu'elle pouvait encombrer les gens.

Au moins, était-ce une mince compensation que de voir la fille avec le cache-œil lui faire autant confiance et preuve de sincérité à son égard, voir la faire sourire ainsi... Surtout après tout ce qu'elle avait pu débiter... La rouquine lui rendait son sourire dès que la jeune femme arrivait à sa hauteur, avant de se diriger vers sa propre cabine. C'était encore trop tôt pour qualifier ce rendez-vous d'amitié loyale. Ulyssandra se retrouvait face à un mur beige... Elle n'avait aucunement pensé à si la robe qu'elle portait lui allait comme un gant. Certes, elle éprouvait des douleurs à chaque respiration, mais un dicton ne disait pas que la beauté avait un prix à payer ? Indécise, ses mains dégrafaient le fermoir, glissaient la fermeture éclair et se débattait un peu avec le corset intégré avant que la robe s'échouait à ses pieds, formant une couronne protectrice. Elle la remettait sur son cintre. C'était à ce moment-là qu'elle crut entendre la voix étouffée d'Arianna lui demander son... avis ? Non, mais elle n'allait pas se balader avec ses soutifs en dentelle blanche dans le magasin... Quoi qu’elle pourrait très bien le faire passer pour un maillot.

Puisque le ridicule ne tuait... pas ? Du moins, c'est ce qu'on lui avait souvent répété avec ses amies, qui étaient restés à Tokyo. Des amis… c’est à peine si elle osait maintenant les appeler… Elle s'apprêtait à tirer le rideau pour rejoindre en vitesse la cabine de son interlocutrice, lorsqu'un doute s'emparait d'elle. Allait-elle attirer les regards des quelques hommes présents sur sa physionomie ? Elle se retournait vers sa robe bleu, L’étudiante en mode l’enfilait rapidement avant de replisser les plis et d'attendre devant la cabine de l'autre jeune fille. Aussi sage qu’une image, elle épluchait les quelques vêtements sur le support le plus proche. Les motifs étaient trop décevants et manquaient d’originalité à ses yeux. Ce n’était pas en reprenant les mêmes lignes et en changeant les couleurs de ces dernières que c’était si astucieux. Elle soupirait en entendant le grincement des anneaux du rideau. Instinctivement, Ulyss relevait la tête pour observer la jeune fille. Arianna paraissait pas si mal dans cette robe, bien que l'étudiante avait des goûts très différents. Elle en haussait un sourcil devant les justifications de la brunette. Si elle voulait vraiment son opinion, pourquoi allait-t-elle devoir attendre. Il ne fallait plutôt ne pas dire ce qu’on en pensait sur le moment ? Sinon… elle allait surement perdre ses conseils et impressions. Elle allait lui faire la remarque quand la jeune fille se dirigeait encore vers la cabine. Lentement, la rouquine ravalait ses jurons, puis se jetait sur le prochain kiosque qui contenait des bikinis. Elle en repérait deux qui lui plaisait et s’en emparait vivement en se demandant si son essayage allait être long. En soupirant, Ulyss décidait de déambuler ici et là entre les allées en surveillant toujours du coin de l’œil, la cabine d’Arianna. Au bout de quinze minutes, Ulyssandra revenait vers la cabine au moment même où la brunette en resurgissait. Le vêtement devait plaire énormément à la demoiselle, car elle souriait heureuse et tournoyant sous tous les bords. Ulyssandra lui adressait un sourire poli. Le noir n'était pas trop sa palette préféré, mais même si elle pouvait bien aller à Arianna, elle doutait qu'elle agrémentait cette couleur de différents accessoires. Peut-être pourrait-t-elle lui dénicher certaines babioles pour compléter ces tenues. Elle attendait, Arianna en tapant du pied en suivant le rythme de la musique pop de l'heure qui hurlait dans les hauts-parleurs. Finalement, Arianna se dirigeait vers elle. Ulyssandra attendait un instant.

« Bien que le noir soit pas ma palette idéale, j'avoue que cette nuance te va bien... quoique avoir une garde-robe plein de noir, risque d'être un peu... sombre, en mon sens. Tu pourras l’agrémenter de petits bracelets de couleurs, du violet ou du bleu foncé pour aller avec ton regard... Sinon, tu sélectionnes bien ton style.»

Elle s'arrêtait de parler, la regardant avec une lueur qui approuvait ces choix. Bien que certains pourraient mal jugés la brillance pour quelque chose de sévère, froid. Elle lui adressait un doux sourire qui devait lui donner un air de fauve, à cause de son regard. Un silence sembler s'installer entre elles, Ulyssandra décidait de le couper :

«Bon, à croire que c'est à mon tour ? Ça ne sera pas long...»

Elle lui montrait ses deux maillots et un double vêtement en un, avant de s'engager dans sa cabine. Elle se déshabillait complètement puis enfilait son premier maillot. C'était un top à bretelles en v qui s'attachait derrière son cou, de couleur bleu délavé, il y avait de la dentelle blanche sur les rebords et sur le milieu : ce qui découpait joliement les bonnets. Puis, elle revêtissait la jupette assortie, de la même nuance que son haut qui était elle à base froufrous et qui lui arrivait tout juste en bas de ses fesses. Elle repositionnait son pendentif et sortait en tirant légèrement le rideau derrière elle avec sa main gauche.

«Qu'en penses-tu ?»
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Message  Arianna Balanchine Dim 24 Mar - 18:25

* Quand je me postai enfin devant elle, mon essayage fini, elle attendit quelques minutes avant de prendre la parole :

" Bien que le noir soit pas ma palette idéale, j'avoue que cette nuance te va bien... quoique avoir une garde-robe plein de noir, risque d'être un peu... sombre, en mon sens. Tu pourras l’agrémenter de petits bracelets de couleurs, du violet ou du bleu foncé pour aller avec ton regard... Sinon, tu sélectionnes bien ton style. "

Je battis des cils ... Signe que j'étais d'accord avec elle. C'est vrai que je n'avais pas d'accessoire qui puissent contrasté avec le sombre. J' observai les vêtements que je tenais entre mes bras. En avais-je ras-le-bol du noir ? C'était une question à laquelle je ne savais que répondre. Il fallait absolument que j'ai de nouveaux styles dans mon armoire. Peut être qu'un peu d'excentrique serait la bienvenue? Oui, c'est fort possible. Je reportai mon attention sur Ulyss'. Elle arborait un sourire qui me semblait sincère. Un silence s'installa peu à peu, mais il ne dura pas longtemps. Ulyssandra le coupa net :

" Bon, à croire que c'est à mon tour ? Ça ne sera pas long... "

Elle me montra des vêtements aux couleurs chatoyantes, ou plutôt deux maillots de bains et un ensemble. Puis, elle pénétra dans la cabine et fit coulisser le rideau. Je me promenai dans les rayons alentours. Je trouvai un ensemble qui ne ressemblait en rien à se que j'avais l'habitude de porter, enfin j' espère. Un débardeur vert pâle sur lequel je mettrait une chemise blanche non transparente, aux manches s'arrêtant au trois-quart, et dont les bouts (manches etc... ) ondulent en froufrous bien calculés. Et puis, en bas, j'avais choisi un short bleu foncé, et dont les côtés étaient attachés par un nœud de la même couleur que le débardeur. Le short étant un peu bouffant, je le trouvais vraiment stylé. Je regardai furtivement en direction de la cabine d' Ulyss'. Elle n'était pas encore sortie. Je me dirigeai alors vers un rayons plein de bijoux en tout genre. Je le parcouru à grand pas, jusqu'à m'arrêter devant un bracelet à grosse perles aux couleurs pastels. Je le passai à mon poignet. Il était de la bonne taille. Puis, je me retournai, prête à retourner vers la cabine de la Demoiselle, quand je le vis : un collier qui allait parfaitement avec le bracelet. Il y avait deux grosses perles couleurs pastelles des deux côté d'une dent qui me semblait être une vrai dent... De requin. Et puis, je trouvai aussi un ruban vert pastel. Je me hâtai de retourner vers la cabine d' Ulyss'. Pile au moment où je posais le pied devant le rideau, celui-ci s'ouvrait, découvrant ainsi la jeune fille. Elle avait mis l'ensemble : en haut, le top à bretelles qui s'attachait derrière le cou. Il était d'une belle couleur bleu délavé, et avait de la dentelle blanche sur les rebords, ainsi que ceux du décolleté en V. Vraiment chic, je trouvais. Et puis je passai mon regard sur le bas, une jupe assortie. Elle avait des froufrous, et était dans les mêmes tons que son haut. J'entendis à peine Ulyssandra me questionner :

" Qu'en penses-tu ? "

Je plissai les yeux, prenant une expression qui me semblait sérieuse :


" Ça te va bien, au moins milles fois mieux que l'autre robe, qui te compressait vraiment trop de tous côté. Sinon, je regrette juste que la jupe sois à peine trop courte. Mais à près tout, c'est pour la plage ... Alors je trouve que l'ensemble est parfait ! "


Je souris, dévoilant mes dents dont les incisives avait quelques chose d'effrayant, à cause de leurs pointe très... pointues. J'attendis sa réponse, tout en faisant l'inventaire des vêtements que j'allais acheter. J'en arrivai à la conclusion que j'allais bel et bien acheté le dernier ensemble que j'avais trouvé, celui au couleurs pastelles.
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